32 anos
depois, um sobrinho do general Dlimi dá a versão da família sobre o seu
assassinato.
Hicham
Dlimi, o sobrinho do general Ahmed Dlimi, morto num misterioso acidente de
viação em Marraquexe a 22 de janeiro de 1983, publicou no Facebook a versão da
sua família sobre a morte deste general próximo do rei Hassan II que terá sido
liquidado por ter, provavelmente, atentado contra o seu monarca.
Hicham
Dlimi, que vive atualmente em Paris, decidiu fazer estas revelações 32 anos
após o mais que certo assassinato do seu tio, o qual, tal como o defunto
tirano, Hassan II, não era flor que se cheire.
O site
informativo marroquino independente « Demain Online» decidiu publicar o texto
na integra de Hicham Dlimi. Vale a
pena lê-lo.
Y’a 32 ans jour pour jour, mourut un grand
homme qui à marqué positivement le règne du feu Roi Hassan II. Le Général Ahmed
DLIMI … j’ai décider de rendre plublic le chapitre le plus douloureux de ma
vie.
Tout à commencé au moment où la gauche
française est arrivée au pouvoir, en Mai 81. Convaincu que le nouveau
gouvernement français n’allait pas »
tendre » à son égard, qu’il allait
privilégier l’Algérie par rapport au Maroc, que ses problèmes au Sahara
risquaient de s’aggraver du fait de la position officielle du PS français à
l’égard des mouvements de libération, le Roi Hassan II décide de se tourner
plus directement vers Washington qui lui dépêche un certain » Colonel Attwood » pour renforcer sa sécurité personnelle et
celle de son régime.
«Pas question dit-il à son proche
entourage en présence du Général Dlimi de faire confiance à l’équipe de
François Mitterrand qu’elles que soient les tentatives qu’il fasse pour se rapprocher
de nous, car elle choisira toujours Alger au détriment de Rabat ou de Tunis. Il
nous faut en prendre acte et soit l’obliger à changer de position, soit
procéder à une rupture graduelle. Selon les assurances formelles que j’ai reçu
de nos amis de Washington. Ils sont prêt à se substituer à la France, dont le
gouvernement leur déplaît profondément … »
Le Général Dlimi, ne semble pas
particulièrement satisfait, même s’il ne s’oppose pas directement, il se
contente en effet de dire au souverain qu’il ne sera pas facile de procéder à
un tel virage compte tenu de la dépendance du Maroc par rapport à la France
dans plusieurs domaine politique économique, culturel et surtout militaire et
puis notre armée est formé à l’école militaire française et le risque de
malaise au sein des officiers, notamment supérieurs est grand …
Les mois passent et la pénétration
américaine s’intensifie.Mais c’est surtout les entretiens du Roi Hassan II à
Washington et les décisions qu’il a prises avec le président Reagan, le secrétaire
d’état George Shult, le secrétaire au pentagone Caspar Wenberger, le
responsable du conseil national de sécurité, William Clark et le directeur de
la CIA William Casey … qui trouble profondément le Général Dlimi, qui n’est
tenu au courant ni par son souverain ni par ses collaborateurs de l’étendue des
relations qu’il a décidé d’établir avec l’administration américaine.
Hicham Dlimi, sobrinho do general marroquino assassinado |
Les rapports entre Dlimi et l’ambassadeur
américain Joseph Verner Reed se tendent ce dernier accuse d’une manière à peine
voilée mon oncle d’être tantôt profrancais, tantôt antiamericain. Les services
spéciaux américain eux informent directement le Roi qu’il ait à se » méfier
» de son proche collaborateur. Et l’orsque le Général Dlimi connu pour
sa droiture et son franc parler, accuse le gouvernement américain de n’avoir
pas » respecté » tous ses engagements de soutien militaire
au Maroc et de vouloir lui imposer une alliance politico-militaire en utilisant
ses bases, ses ports, ses aéroports pour ses forces de déploiement sans véritable
contre-partie qui pourrait aider le pays a surmonter sa grave crise économique
et sociale et lui assurer une supériorité militaire. Le Roi se fâche.
Mis en alerte par les soins de la CIA et
de son chef, William Casy, qui a déjà signé la sentence de mort de Dlimi et
décidé de le faire exécuter par Hassan II.
Que se passe t’il avec Dlimi, s’inquiète
le Roi ? Va t’il suivre l’exemple d’Oufkir ? Va t’il préparer un coup d’état
militaire avec les centaines d’officiers supérieurs qui lui sont fidèles depuis
qu’il a pris le commandement des forces armées du Sahara ? Aurait il par hasard
des contacts » secret » avec les français, surtout les anciens
officiers supérieurs du SDECE, l’actuel DGSE ? autant de questions qui
assaillent le Roi et qui marquent en Octobre 1982 le début de la » crise Dlimi
» et l’amorce du plan visant à l’éliminer du pouvoir.
Comment ? Le nommer membre du gouvernement
royal ? L’envoyer comme ambassadeur dans un poste lointain ? Le décharger de
ses responsabilités en lui accordant de nouvelles fonctions qui n’aient rien à
voir ni avec les services secrets qui a lui même créé sur le modèle américain
et ni avec l’armée ? Peut être mais quel serait la réaction de l’armée ?
Notamment celle de centaines d’officiers supérieurs qui ne sont satisfaits, ni
de l’impasse dans laquelle se trouve l’affaire du Polisario ni de ce virage
proamericain qui les inquiète d’autant plus qu’ils savent qu’il est fortement
influencé par le Roi Fahd et les Ryals Saoudiens.
Hassan II décide alors que seule l’élimination
physique du Général Dlimi lui assurera la tranquillité d’esprit et le permettre
de poursuivre sa collusion totale avec les américains. En outre, des » rumeurs
» soigneusement téléguidées par le chef de la station de la CIA à Rabat
lui laissent entendre que le gouvernement Algérien placerait » certains espoirs » dans le Général Dlimi.
Dans les services secrets français,
certains milieux qui sont encore en place et qui doivent beaucoup à Dlimi,
l’invertissent en Octobre dernier au cours d’un voyage à Paris de la volonté du
Roi de le liquider …
Car Hassan II à pris sa décision: Dlimi
doit disparaître, mais il ne peut pas échauder de toutes pièces » un complot
» crédible aux yeux de l’opinion surtout l’armée … ce sera donc » l’accident
» d’avion ou de voiture. A deux reprises, le jet de Dlimi échappe à un
sabotage, l’escorte du Général découvre dans la soute de son avion une charge
explosive avec détonateur altimetrique. En Décembre, en plein vol, voilà que le
pilote observe une défaillance dans le système hydraulique. Quelques jours
avant Noël, Dlimi projette de prendre un M 133 ( véhicule blindé tout terrain
fortement armée ) pour se rendre sur la barrière de sécurité protégeant la zone
utile du Sahara, voulant visiter d’autres postes, il choisit au dernier moment
de voyager en hélicoptère mais il demande que le M133 vienne le rejoindre par
la route. Une heure après le départ du M133, le blindé explose tuant tous les
occupants. Dlimi mettait tout ça officiellement sur le dos du Polisario mais il
se savait visé … comme patron de la DGED, il n’ignorait rien de ce qui se
disait sur lui au palais … dans la cour et les ministères.
Mon oncle fut convoqué à Marrakech moins
de 24h de l’arrivée pour une visite d’état du président de la république française
le Mardi 25 Janvier 1983 afin d’endormir sa méfiance … Mon oncle rencontre
Hassan II sur le terrain du golf, t’es témoins observent que le ton monte …
Dlimi gesticule de façon peu protocolaire … vers 17h 30, ils rejoignent le
palais royal dans la vieille ville à l’intérieur des remparts. Tout prêt de là
au palais de la bahia ( dans le mellah ) souvent utilisé par le défunt prince
Moulay Abdallah, trois hommes branchent un émetteur récepteur et sur une petite
table un haut parleur relié à un micro caché dans le palais royal. Le haut
parleur leur permet de suivre la conversation entre Hassan II et Dlimi. Le
trio, Basri-Moulay hafid-Mediouri sont à l’écoute …
Vers 17h 30, mon oncle quitte le palais,
le trio donne à la voiture de le filer, puis ils mettent en alerte deux groupes
d’agents secrets, qui attendent leur ordres à bord de deux camionnettes garés à
la sortie de Marrakech. Le premier est posté sur la route qui mène à Rabat, le
second près de la maison de mon oncle caché en pleine palmeraie. La Mercedes
blindé sort de la vieille ville par la porte de nkob et longeant les remparts,
laisse sur sa gauche l’avenue des USA. Elle roule vers la route de Fez, c’est
le chemin que Dlimi emprunte habituellement pour rentrer chez lui. Tenu en
courant par la voiture radio. Le trio ordonne à la camionnette posté près de
chez le Général Dlimi de passer à l’action … ils ordonnent aussi à la
gendarmerie royal de se rendre chez Dlimi pour contrer un » projet d’attentat contre le Général «
Quand la Mercedes du Général quitte la
route pour s’engager dans la palmeraie, la camionnette planquée à proximité se
met en route tous feux éteins. La Mercedes prend un virage assez serré et voir
la camionnette de loin qui fonce vers elle … la poudre s’est fait sentir … Le
Guerrier Sarahoui de la puissante Tribu Ouled Dlim attrape une grenade
incendiaire et la balance par le toit ouvrant de sa voiture blindé et la
camionnette explose mais le périmètre est investi par une armada de commando et
Dlimi est mort la tête haute avec les armes à la main criblé de balles au point
de rendre l’identification du corps presque impossible … Hassan II est venu sur
place et a pris sa tête entre ses mains en disant » y’a latif y’a latif « .
Le Général à eu des funérailles nationale
avec le prince héritier et le frère du Roi le prince Abdallah en tête du
cortège et le gouvernement en son entier et une foule considérable au milieu
d’une intense émotion. Le Roi Hassan II est venu nous présentée ses
condoléances à la maison du Général à Rabat est fut accueilli par mon défunt
Grand père Haj Lahcen Dlimi.
Repose en
paix mon oncle
Hicham Dlimi
Fonte: DEMAIN Online (site informativo independente marroquino)
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