terça-feira, 27 de setembro de 2022

Chomsky lidera campanha global para acabar com a ocupação de Marrocos no Sahara Ocidental



Noam Chomsky reuniu à sua volta um grande painel de personalidades políticas e intelectuais do mundo para apelar à libertação do Sahara Ocidental e denunciar o regime de Makhzen.

O linguista de renome mundial e ativista anti-sionista americano iniciou uma petição intitulada "O Sahara Ocidental será libertado" e exigindo a descolonização "imediata" do Sahara Ocidental, "a última colónia em África".

"No século XX, povos e nações de todo o continente africano ergueram-se para se libertarem do colonialismo. Resta uma excepção: o Sahara Ocidental. Hoje, forças progressistas de todo o mundo unem-se para exigir a sua libertação", lê-se na petição assinada por um grande número de grandes nomes de todos os continentes.

"O Sahara Ocidental é a última colónia de África. São um povo deslocado, com metade dos saharauis forçados a abandonar as suas casas para viverem em campos de refugiados. É uma nação dividida, com um muro de 2.700 km e sete milhões de minas terrestres que separam comunidades e famílias ao longo da fronteira entre o Sahara Ocidental e a Argélia. É uma comunidade aterrorizada, com as forças de ocupação marroquinas a utilizarem táticas extremas, incluindo desaparecimento forçado, violação e tortura, para manterem o seu controlo sobre o território", denunciam os signatários.

A petição apela também à "retirada das tropas marroquinas", sublinhando que "a ocupação ilegal de Marrocos e o seu brutal regime de assassinatos, desaparecimentos e torturas devem terminar, abrindo caminho para a reunificação do povo saharaui em paz e dignidade". Apela ao reconhecimento da República Árabe Saharaui Democrática. "A Frente Polisario deve ser reconhecida como o legítimo representante do povo saharaui no território da República Árabe Democrática Saharaui ocupada", especificam os signatários, lembrando que o preâmbulo da Declaração da ONU de 1960 "lembra-nos uma lei fundamental da história", nomeadamente que "o processo de libertação é irresistível e irreversível".

"Aqueles que se opõem à autodeterminação de um povo procuram nada menos do que parar o curso do tempo, fechando a história num regime de fragilidade, violência e exploração", insistem estas forças progressistas de todo o mundo que estão com o povo saharaui, acreditando que enquanto este último permanecer sob ocupação estrangeira, o processo de descolonização em África "continua incompleto".

A petição foi assinada por canadianos, gregos, filipinos, suecos, austríacos, portugueses, irlandeses, espanhóis, britânicos, paquistaneses, turcos, chilenos, Bangladesh, brasileiros, venezuelanos, parlamentares, sindicalistas, políticos, ativistas e académicos, italianos, colombianos, holandeses, suíços, lituanos, nigerianos, uruguaios, croatas, indianos, palestinianos e alemães.


domingo, 25 de setembro de 2022

O DOSSIER PEGASUS: Abdellatif Hammouchi, o superpolícia de Marrocos, no centro do caso Pegasus





Abdellatif Hammouchi, o superpolícia de Marrocos, no centro do caso Pegasus

O escândalo “Pegasus” tira das sombras o chefe todo-poderoso da inteligência interna e externa marroquina Abdellatif Hammouchi e questiona o papel deste alto dignitário do Palácio que a França teme.

Um artigo publicado em “Mediapart”, jornal on-line de investigação francês independente criado em 2008 por Edwy Plenel, ex-editor-chefe do Le Monde. Mediapart é publicado em francês, inglês e espanhol. Apesar de publicado em 22 de julho de 2021, artigo continua a manter toda a atualidade. A LER.


Les révélations « Pegasus » n’en finissent pas d’étaler la nature du régime marocain au grand jour. Le plus grand scandale d’espionnage depuis l’affaire « Snowden » jette une lumière crue tout particulièrement sur le rôle d’un homme clé qui cultive à l’obsession la discrétion, le secret, et qui fait trembler nombre de chancelleries occidentales à commencer par la France, « le pays ami » si complaisant avec les dérives du royaume chérifien : Abdellatif Hammouchi, le patron de la police et du renseignement de la sécurité nationale du Maroc.

« Il est l’artisan de la dérive sécuritaire et autoritaire du Maroc, le vrai roi du Maroc », glisse à Mediapart un diplomate français sous couvert d’anonymat, un des rares à accepter de discuter du « problème Hammouchi ». Abdellatif Hammouchi est le premier homme dans l’histoire du royaume à cumuler la direction de la sûreté nationale et de la surveillance du territoire, le renseignement intérieur et extérieur. Il est « le superflic » de Sa Majesté, avait titré l’hebdomadaire Jeune Afrique en juin 2019.

Fort de sa toute-puissance, aurait-il outrepassé ses fonctions et la confiance placée en lui ? La question se pose plus que jamais aujourd’hui alors que plusieurs personnalités publiques de premier plan, françaises et étrangères, dont le président Emmanuel Macron ainsi que plusieurs ministres, apparaissent directement ciblées par les services de sécurité marocains, rattachés au pouvoir royal, notamment le renseignement extérieur.

Même le roi du Maroc Mohammed VI, son entourage le plus proche ou encore son ex-épouse Lalla Salma Bennani, ainsi que d’autres membres de la famille royale en grâce ou disgrâce, ont été dans le viseur du logiciel espion israélien « Pegasus ». Des intrusions qui interrogent mais qui, pour plusieurs observateurs, sont moins surprenantes que le ciblage de milliers d’hommes et femmes politiques, journalistes, militants, diplomates, entrepreneurs français et algériens.

La monarchie marocaine est un régime autoritaire qui a bâti au fil des décennies un système répressif pour avoir des yeux et des oreilles absolument partout, dans chacune des strates de la société, au cœur des foyers, des partis politiques, des médias, des milieux d'affaires..., mais aussi dans l’antre royal. Un système dont l’un des rouages essentiels aujourd’hui repose sur la cybersurveillance, grâce notamment à Abdellatif Hammouchi qui a modernisé les pratiques et accentué la toile d’araignée. 

Jusqu’à fliquer le monarque en personne ? « À la différence de son père, un machiavélien, Mohammed VI ne travaille pas pour le pouvoir, et il est possible que nous soyons en train d’assister à des pouvoirs intermédiaires en roue libre, en somme, des esclaves qui prennent le pouvoir, ce qui est une nouveauté sinon un tournant », analyse un journaliste marocain. 

Il cite, entre autres exemples, l’affaire « Azaitar », trois frères sulfureux allemands d’origine marocaine dont deux sont des stars des arts martiaux, devenus les amis encombrants du roi, comme l’a raconté dans Orient XXI le journaliste espagnol Ignacio Cembrero, bête noire du Palais. 

Adeptes du luxe, repris de justice, ils ont pris l’habitude de mettre en scène sur les réseaux sociaux leur proximité avec « M6 ». Au point d’être désormais attaqués par des médias qui les encensaient il y a encore peu, des médias connus pour être des appendices des services marocains et écrivant sous leur dictée, spécialisés dans la diffamation. « C’est un message au roi, une injonction à ne plus les fréquenter, une manière nouvelle et frontale de s’adresser à lui. » 

« C’est la police politique qui gouverne au Maroc, l’atmosphère est irrespirable, confiait auprès de Mediapart et L’Humanité l’intellectuel Maâti Monjib, harcelé et surveillé par le pouvoir marocain. L’une d’entre elles s’occupe des partis politiques, même des partis pro-régime. D’autres travaillent dans la société civile, au Parlement, dans les milieux d’affaires. Tous les secteurs sociaux sont quadrillés. Une branche qu’on pourrait baptiser “désinformation / intoxication” est spécifiquement dédiée aux médias. »

L’historien décrivait « un régime fondé sur le cynisme politique et la calomnie », grâce à l’œuvre d’un serviteur discret de l’État en particulier, Abdellatif Hammouchi : « Les services de renseignement disposent de dossiers sur toutes les personnalités publiques. La moindre dissension vous expose, sur le champ, à la diffamation. Même des ministres pro-régime, au plus haut niveau, sont parfois diffamés. Quiconque fait un pas de côté s’expose aux foudres du Palais et au dénigrement des médias de diffamation. »

Natif de Taza au nord-est du pays où se fondent les montagnes du Rif et du Moyen Atlas, spécialiste des réseaux djihadistes, Abdellatif Hammouchi, 55 ans, a connu une ascension fulgurante. Même la CIA aurait tenté de le débaucher. Efficace sur tous les fronts, notamment la lutte antiterroriste, il avait 39 ans lorsqu’il a pris les rênes du contre-espionnage marocain, devenant ainsi le plus jeune directeur de la DST depuis l’indépendance du pays et des services de renseignement dans le monde.

L’institution est alors rattachée au redoutable ministre de l’intérieur de Hassan II, Driss Basri, le symbole des années de plomb, la main de fer qui a exécuté pendant vingt ans les basses œuvres du père de Mohammed VI et couvert les multiples et terribles violations de droits humains. L’espion de Hassan II avait été contraint de finir sa vie en exil en France après avoir été déchu par M6, lorsque celui-ci a accédé au trône en 1999. Ce dernier ne lui a jamais pardonné de l’avoir traqué jusque dans son intimité lorsqu’il était prince héritier.

En France, Abdellatif Hammouchi est craint au Quai d’Orsay et à l’Élysée depuis la brouille diplomatique inédite entre Paris et Rabat, de 2014 à 2015, restée dans les mémoires. À l’époque, la justice française instruit trois plaintes déposées contre ce haut personnage de l’État marocain pour « torture » et « complicité de torture » (lire nos enquêtes en France et au Maroc).

Le 20 février 2014, alors qu’il est de passage à Paris, une magistrate parisienne le convoque et envoie des policiers au domicile de l’ambassadeur du Maroc à Neuilly l’interroger… Scandale. Du jour au lendemain, le Maroc met fin à toute coopération judiciaire et sécuritaire avec la France, notamment en matière d’échanges de renseignements. 

La France rame pour rattraper le coup. La socialiste Élisabeth Guigou, proche du royaume, alors présidente de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, est dépêchée en médiatrice et fait adopter par le Parlement un protocole additionnel protégeant tout dignitaire marocain qui serait mis en cause par la justice française. Au bout d’un an, les deux pays scellent la réconciliation.

Paris va même jusqu’à rendre hommage à Abdellatif Hammouchi et promettre de le décorer pour sa collaboration à la lutte antiterroriste. Au lendemain des attentats de Paris de novembre 2015, c’est grâce à un renseignement marocain que le terroriste Abdelhamid Abaaoud et ses complices ont pu être localisés…

« Tu as sauvé la France », avait alors confié au superflic marocain, Patrick Calvar, le successeur de Bernard Squarcini à la Direction générale de la sécurité intérieure. Cinq ans plus tard, Abdellatif Hammouchi, qui ne s’exprime jamais publiquement et qui n’a jamais donné d’interview, se retrouve sous la lumière qu’il fuit.

Selon l’enquête du consortium réuni autour de Forbidden Stories et d’Amnesty International, Rabat a abusé du logiciel Pegasus pour espionner son grand rival, son frère ennemi, l’Algérie, au moment où celui-ci a été ébranlé par le Hirak, un soulèvement populaire de grande ampleur, qui a déchu l’inamovible et fantomatique Abdelaziz Bouteflika. Parmi les hantises et obsessions du Maroc : la crainte que le peuple marocain, qui étouffe dans un royaume d’inégalités, se soulève à son tour. Et puis bien sûr la question du Sahara occidental pour lequel le Palais est prêt à tout, y compris sur le sol français ou européen. 

Dans un communiqué diffusé mardi 20 juillet, le royaume du Maroc dément tout lien avec la firme israélienne NSO qui commercialise Pegasus, et toute implication dans cet espionnage d’envergure. Il annonce lancer une procédure judiciaire à l’égard de ceux qui l’accusent, et il condamne « une campagne médiatique mensongère, massive et malveillante ».

sábado, 24 de setembro de 2022

A submissão de Zapatero e Bono a Mohamed VI revelada, por Pepe Taboada – Presidente Honorário da CEAS (Coordinadora estatal de Asociaciones Solidarias con el Sahara - Espanha)




O ex-presidente Rodríguez Zapatero e o seu ex-ministro e amigo Bono - agora "lobistas" - frequentemente se curvam diante de Mohamed VI e sua corte para homenageá-lo. Agora querem promover uma plataforma de apoio a que chamam de "terceira via", que nada mais é do que um ato de propaganda do plano de autonomia marroquino para o Sahara Ocidental.

Já em 2004, quando Zapatero chegou ao Governo, tentou, como disse, “resolver” o conflito do Sahara e foi usado para o pressionar ao propor uma reunião quadripartida, tentando reunir os Governos de França, Espanha, Marrocos e Argélia em Marselha, colocando de fora a Frente Polisário e concebendo uma solução que não contemplasse os direitos do povo saharaui. A Argélia afirmava que não entendia uma reunião em que não estavam presentes os verdadeiros protagonistas do problema. Foi assim que as propostas “inovadoras” de alguns engenheiros da estratégia política mundial que estão no exterior e que elegem o ex-presidente do governo espanhol como executor do trabalho sujo para colori-las onde quer que ele esteja presente.

Nem a "realpolitik" nem os interesses pessoais podem justificar tudo, especialmente quando estas personalidades têm tudo garantido com os impostos do povo espanhol como antigos altos funcionários públicos do Estado.




Os nossos interesses económicos em Marrocos e com o resto do mundo são importantes, mas nunca poderão ser incompatíveis com a assunção da nossa responsabilidade histórica com e pela justa causa do povo saharaui, nem com a defesa dos nossos interesses mais convincentes; e se o permitirmos, estaremos a renunciar à nossa soberania e, por conseguinte, a não cumprir a nossa constituição democrática.

Com a reunião inaugurada hoje, 22 de setembro de 2022 nas Ilhas Canárias, Zapatero, Bono e o também socialista eurodeputado canário, pretendem suplantar e confundir a representatividade do F. Polisario como único e legítimo representante das aspirações do povo saharaui por sua liberdade e independência usando para isso, o chamado MSP "liderado" por outro "ex", mas da Polisario chamado Hash Ahmed.

Permitam-me falar um pouco de história para compreender o guião e os actores de apoio nesta farsa. Muitos recordarão quando a Espanha de Franco foi obrigada pela ONU a assumir a sua responsabilidade como metrópole a organizar um referendo de autodeterminação para descolonizar a sua então colónia, o território do Sahara Ocidental, em conformidade com a resolução 1514 da Assembleia Geral, e em vésperas da visita da Comissão enviada pela Assembleia Geral da ONU para esclarecer no terreno a representatividade do povo saharaui, o regime fez grandes esforços para contrariar a única presença política no terreno da F. Polisario, inventando um partido político a que chamaram "Partido da Unidade Nacional Saharaui" (PUNS) e elegeram um certo Jalihena Rashid para o dirigir.

Bem, a conclusão foi que o relatório da Comissão enviado pela ONU não era outra senão que "a única força política encontrada no terreno com capacidade para representar o povo saharaui é a Frente Polisario". Esta base deu à Polisario a plena legitimidade, reconhecida pela ONU, de ser o único e legítimo representante do povo saharaui.

Hoje, 47 anos após essa manobra, os mesmos interesses estratégicos de poderes que nada têm a ver com o interesse real da Espanha em se posicionar no lugar que a sua história e influência económica na cena internacional lhe permitem ocupar, estão a reescrever o guião de forma semelhante utilizando diferentes atores secundários.

Do lado espanhol, antigos membros do governo de Zapatero, chefiados por ele próprio, emprestam-se a esta farsa, do lado saharaui, um antigo funcionário da Polisario, difundindo o mesmo discurso, conhecido pelo seu retumbante fracasso, da "organização de Jat Achid".

O cenário, os trajes, as despesas de hotel e a estadia nas Ilhas Canárias durante dois dias à custa de algum "patrono desconhecido", que nenhum deles quiz esclarecer (...). Enquanto a influência de Zapatero e dos seus companheiros do lado espanhol está encarregada de convencer Sánchez a facilitar um grupo de vistos para os saharauis vindos de Marrocos ou provenientes das zonas ocupadas, enquanto que centenas de refugiados saharauis veem-lhes negados vistos humanitários para poderem tratar as suas doenças em Espanha.

À conhecida submissão de Zapatero a Mohamed VI juntam-se agora vários dos seus antigos ministros e colegas, uma rendição que não se limita apenas ao território do Sahara Ocidental, mas inclui também partes do território espanhol como Ceuta, Melilla, as Ilhas Canárias e em breve "Al Andalus", de acordo com a lógica histórica de Bono durante a inauguração da referida conferência. Prova desta rendição que alimenta os desejos expansionistas insaciáveis da monarquia marroquina, é a recente conferência numa universidade marroquina dada pela ex-ministra de Zapatero quando entregou Ceuta e Melilla a Marrocos com a aprovação do seu antigo patrão também presente nessa conferência.

O "MSP" não é mais do que uma cópia a papel químico da manobra franquista que engendrou Jalihena Rashid e o seu PUNS e terá sem dúvida o mesmo final trágico. Nada de novo, nada de criativo, nada de original.

Toda a comunidade internacional não reconhece a soberania marroquina sobre o território e ainda está empenhada em procurar uma solução para o problema através da descolonização. Esta é a posição das Nações Unidas, da União Africana e da maioria dos países do mundo.

A representatividade do F. Polisario como único e legítimo representante do povo saharaui nunca esteve em causa e dia após dia é reforçada como demonstram os últimos acórdãos do Supremo Tribunal da União Europeia, baseados precisamente em acórdãos semelhantes das Nações Unidas e outros órgãos jurídicos internacionais.

A maturidade política do povo saharaui e a sua determinação e apego à sua unidade em torno da Frente Polisario são o verdadeiro obstáculo a este tipo de aborto gerado por inseminação artificial entre antigos governantes de Espanha e o regime absolutista da monarquia marroquina.

Pepe Taboada – Presidente honorífico da CEAS


Apropriação de terras, abuso de informações privilegiadas, suspeitas na comitiva do rei... Em Marrocos, a investigação proibida de Omar Radi



O jornalista marroquino Omar Radi foi condenado a seis anos de prisão por ter denunciado a expropriação de terras para desenvolvimento imobiliário. A organização Forbidden Stories investigou a situação.


A gravação data de 22 de dezembro de 2019. Na rádio M, Ihsane El Kadi, diretor deste meio de comunicação independente argelino, recebe Omar Radi, um colega marroquino habituado a investigar as ligações entre o poder e os negócios em Marrocos. Ele fala das suas investigações no douar Ouled Sbita, na comuna de Sidi Bouknadel, perto de Rabat: "[Os habitantes] foram expulsos das suas terras agrícolas onde havia uma floresta. A floresta [foi] arrasada, um campo de golfe foi colocado no seu lugar e a praia foi privatizada (...). Centenas de moradias e unidades habitacionais de luxo foram construídas. Estamos numa lógica de predação da terra. Para este jornalista franco, o problema começa...

De volta a Marrocos, a polícia convoca-o. É colocado em detenção, sob o pretexto de um ‘tweet’ hostil a um juiz. Após uma semana e uma campanha de apoio maciço, é libertado provisoriamente. "Fui castigado por todo o meu trabalho", disse ele. E ainda não acabou... Em Junho de 2020, a Amnistia Internacional e a organização Forbidden Stories revelaram que o seu telefone tinha sido infetado com o spyware Pegasus. Mais grave ainda, a 3 de Março de 2022, foi condenado, em recurso, a seis anos de prisão por "minar a segurança interna do Estado" com "financiamento estrangeiro" e por "violação" - dois casos separados, que, no entanto, foram investigados e julgados em conjunto.

No primeiro caso, uma antiga colega do jornal Le Desk acusa-o de a ter violado em Julho de 2020. Ele contesta os factos, falando de uma relação consensual. No outro caso, é acusado de se ter encontrado com funcionários holandeses considerados pela acusação como "agentes dos serviços secretos". A ONG Human Rights Watch protesta contra a sua condenação. As acusações de espionagem eram inadmissíveis porque não se baseavam em nada", disse Ahmed Benchemsi, um dos executivos da organização para o Médio Oriente e Norte de África. Quanto à acusação de violação, esta teria merecido um julgamento justo, tanto para o acusado como para a queixosa. De facto, várias ONG e investigações jornalísticas denunciam a instrumentalização pelo governo marroquino da luta contra a violência sexual para fins políticos. Omar Radi, que já passou dois anos na prisão, recorreu para o Supremo Tribunal.


O SUBTERFÚGIO DE ADDOHA

O seu problema está relacionado com o seu trabalho sobre a expropriação? A Forbidden Stories continuou a sua investigação sobre o Ouled Sbita douar, o local à beira-mar onde um promotor imobiliário, o Grupo Addoha, começou no Outono de 2006 a desenvolver um projecto chamado "Plage des Nations". Um residente da aldeia, Mohammed Boudouma, falou ao canal France24 em Fevereiro de 2017 os antecedentes da operação: "A nossa tribo foi abordada por representantes do Estado que queriam comprar as zonas costeiras. Os delegados, que não escolhemos, negociaram em nosso nome com o Ministério do Interior, que é proprietário das terras de acordo com uma lei herdada da era colonial. Só temos o direito de as utilizar. Estes delegados enganaram-nos, dizendo que estas terras ao longo da costa seriam vendidas ao rei. Na realidade, foram vendidas à empresa Addoha.

Estas terras gozavam, de facto, de um estatuto especial. Um decreto real de 27 de Abril de 1919 tornou-as inalienáveis, incessíveis e intransmissíveis, ao mesmo tempo que as colocou sob a supervisão do Ministério do Interior. "Com a sua tutela, o Estado pode mobilizar parte das terras coletivas para projetos de interesse geral", explica o jurista Ahmed Bendella. A "regra" decretada em 1919 não mudou muito após a independência. Tornou-se mesmo um instrumento do makhzen (como a administração e o poder do país são chamados) para construir uma base terrestre de baixo custo. À escala nacional, as áreas em causa são imensas: 15 milhões de hectares, segundo estimativas do Ministério do Interior marroquino, em 2013.

Com a expansão urbana, estas terras anteriormente desvalorizadas tornaram-se interessantes", diz Bendella. A possibilidade de transferir terrenos permanece sob uma dupla condição: para benefício de um organismo público e para um projeto de utilidade pública, como a construção de uma escola, edifícios administrativos, estradas, etc. Este requisito desaparece em 2019, quando a lei é revista. Mas quando os promotores estabeleceram a sua visão sobre Ouled Sbita, treze anos antes, a revisão da legislação ainda não era a atual. Na altura, era impossível para o setor privado recuperar este domínio, pelo menos oficialmente. Mas um subterfúgio ajudou a Addoha a ganhar a licitação.

Primeiro passo: a tribo é representada pelo Secretário de Estado do Ministério do Interior, que vende o terreno a uma instituição pública, a Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), em nome do Estado. Segundo passo: a CDG vende o terreno ao Grupo Addoha, que de facto adiantou o dinheiro para a compra. É este truque de mão que Omar Radi se estava a preparar para dissecar. Com um detalhe importante em mente: na altura, o CEO da Addoha, Anas Sefrioui, uma grande fortuna do país, era considerado próximo do rei Mohamed VI.

Como suporte à sua investigação, Omar Radi tinha um elemento importante: um documento oficial datado de 29 de Outubro de 2010, assinado pelo Sr. Sefrioui, recordando o curso destas operações entre a "comunidade étnica Ouled Sbita, representada pelo Secretário de Estado do Interior", e a CDG, relativo a uma parcela de terra nua de cerca de 35 hectares. Nela se afirma, preto no branco, que o imóvel em questão "foi adquirido em nome da sociedade anónima Douja Promotion Groupe Addoha, que na realidade adiantou todo o preço de venda". Sob condição de anonimato, um executivo do Ministério das Finanças confirma isto: "A CDG, como instituição pública, desempenhou o papel de intermediário. Isto é muitas vezes feito como uma forma de desviar o procedimento num esquema para desapossar uma comunidade tribal das suas terras”.

Num estudo publicado na Revue de la Régulation, os investigadores Mohamed Oubenal e Abdellatif Zeroual escrevem que a CDG, uma instituição com autonomia financeira, tem relações privilegiadas com "grupos privados e empresas conhecidas pela sua proximidade com o poder político". Entre estas empresas, a Addoha. Porque é que a CDG se envolveu nesta operação de compra? Quando questionada, a direção não respondeu. Da mesma forma, nem Addoha nem o seu advogado responderam aos nossos pedidos de entrevista com Anas Sefrioui. Diz-se que este último caiu em desgraça nos últimos anos na comitiva do rei. 

Mas a história não acaba aí. Existe também uma suspeita de abuso de informação privilegiada. Para decifrar o mecanismo, temos de recuar até 11 de novembro de 2006. Nesse dia, como escreveu a agência noticiosa do reino, "Sua Majestade o Rei presidiu à assinatura de dois memorandos de entendimento relacionados com o turismo e os investimentos imobiliários em Rabat. Um envelope de quase 11 mil milhões de dirhams [mil milhões de euros] para a criação de um parque zoológico (4,7 mil milhões de dirhams) e o desenvolvimento da Praia das Nações (6 mil milhões de dirhams), incluindo milhares de residências, vários hotéis, restaurantes (...). Estes memorandos de entendimento [foram] concluídos entre o Estado e o Grupo Addoha. É assim sob os olhos do soberano que é lançado o projeto “Plage des Nations”, que conduzirá à expulsão da tribo, mesmo antes de esta ser informada.

Contudo, a 10 de novembro de 2006, por outras palavras, na véspera destes anúncios, o valor da ações Addoha, que já vinham a aumentar acentuadamente há meses, explodiram. O semanário Le Journal, um meio de comunicação social independente que desapareceu, escrevia: "O mercado de Casablanca está em tumulto. Nas empresas de bolsa, as ordens de compra e venda estão a chegar a partir da abertura. O querido do mercado, Addoha, ultrapassa os 2.000 dirhams. Um frenesim que pode ser explicado no dia seguinte, com a assinatura pelo grupo de dois memorandos de investimento com o Estado.

Alguns investidores estavam conhecedores da próxima assinatura? No semanário Le Journal, um profissional da bolsa ousou dizer: "Se não se trata de uma troca de informação privilegiada, parece que sim. O caso foi rapidamente enterrado pelo "cão de guarda" da bolsa de valores marroquina, o Conselho Marroquino de Valores Mobiliários (CDVM, desde então substituído pela Autoridade do Mercado de Capitais Marroquino). É, portanto, necessário escavar fundo para encontrar os inícios de uma investigação. No entanto, ao estudar o relatório anual do Tribunal de Contas para 2010, depara-se com uma crítica ao CDVM por parte do Tribunal. Estes últimos tinham encerrado "sem uma investigação exaustiva" certos processos relativos a possíveis infrações na bolsa de valores. O 'caso AD', por exemplo. Iniciais que se referem a... Addoha. Não mencionamos nomes nos relatórios", diz um magistrado do Tribunal. Mas referimo-nos à organização e aos anos. Se tiver cuidado, pode chegar até às pessoas envolvidas.


COMITIVA DO REI APONTADA COMO BENEFICIÁRIA

A CDVM abriu efetivamente uma investigação. Mas, segundo o Tribunal, esta investigação recebeu um "tratamento especial": "O processo não foi discutido [pelo conselho de administração da CDVM] e o diretor-geral da CDVM decidiu encerrá-lo a 26 de Setembro de 2008, sem apresentar quaisquer razões. Quando contactada, Dounia Taarji, a diretora geral da CDVM na altura dos acontecimentos, recusou o nosso pedido de entrevista, citando o seu dever de confidencialidade. No entanto, o tribunal escreve que cinco indivíduos, cujos nomes foram alterados, eram de facto suspeitos de tráfico de informação privilegiada. De facto, a CDVM analisou "pessoas com uma ligação familiar aos diretores ou uma ligação funcional à empresa", que se diz terem realizado "ganhos de capital consideráveis, no valor de milhões de dirhams". Mais precisamente, quase 200 milhões para um, e 2, 6, 11 ou 29 milhões para os outros.

"Nunca encontrará a identidade daqueles que o CDVM investigou", diz o jornalista marroquino Aboubakr Jamaï, fundador semanário Le Journal, que está no exílio desde 2007 e é agora professor de relações internacionais no Instituto Universitário Americano em Aix-en-Provence. Devido à repressão de jornalistas, denunciantes e opositores em Marrocos, as poucas pessoas ousadas que estão preparadas para falar sobre este caso de longa data só o fazem de forma anónima.

No relatório da CDVM, apenas são mencionados empregados da Addoha ou pessoas próximas do Sr. Sefrioui. No entanto, segundo o Aboubakr Jamaï, "o enriquecimento teria incidido principalmente sobre a comitiva do rei". Outro conhecedor da realeza acrescenta: "No início, pessoas próximas do rei compraram a Addoha, depois houve estes anúncios que catapultaram a empresa: a Praia das Nações, o jardim zoológico...".

"Este terreno, adquirimo-lo a 50 dirhams o metro quadrado, ou seja, 225 milhões de dirhams", declarou Noureddine El Ayoubi, diretor-geral da Addoha, em 2006. Quanto é que vale agora o mesmo metro quadrado? No seu website, o promotor propõe lotes a 350 euros por metro quadrado, ou seja, 70 vezes a soma concedida aos habitantes; um aumento colossal do valor, mesmo tendo em conta o trabalho realizado no local. Ironicamente, o projeto ainda não está terminado, para pesar de Michel, um francês que é proprietário de uma villa desde 2012: "Muitas pessoas compraram, mas não vivem no local, vêm no Verão ou alugam-na para as férias. Isto bloqueia o estabelecimento de empresas. Há uma pequena mercearia, mas isso é tudo. Estamos muito longe do objetivo inicial, pensávamos que víamos demasiado longe”.

Cécile Andrzejewski (forbidden stories)), com Hicham Mansouri


quarta-feira, 21 de setembro de 2022

Polisario congratula-se com a decisão do Conselho de Estado francês sobre as importações agrícolas do Sahara Ocidental



APS/PUSL - A Frente Polisario, legítimo representante do povo saharaui, acolheu com satisfação esta terça-feira a decisão do Conselho de Estado francês sobre as importações agrícolas do território do Sahara Ocidental ocupado.

“A Frente Polisario tomou nota da decisão do Conselho de Estado da República Francesa de 9 de Junho de 2022, emitida por iniciativa da Confédération paysanne relativamente às importações agrícolas a partir do território do Sahara Ocidental e congratula-se com esta excelente decisão”, afirma em comunicado, agradecendo à Confédération paysanne que remeteu esta questão para o Conselho de Estado francês.

“A Frente Polisario saúda calorosamente a ação da Confédération paysanne, um nobre sindicato que atua com base na solidariedade entre agricultores, e que por isso não pode aceitar que frutas e legumes provenientes dos territórios ocupados, em violação dos direitos do povo saharaui, cheguem ao território europeu como se fossem provenientes de Marrocos”, acrescenta a declaração.

A Confédération paysanne tinha pedido ao governo francês que emitisse um decreto proibindo a importação de tomates cherry e melões colhidos em território saharaui ocupado, com o fundamento de que o Sahara Ocidental não pertence ao Reino de Marrocos, tal como decidido pelo Tribunal de Justiça da União Europeia (TJUE) em 2016 e 2018, sublinhando que “a apresentação destes produtos como sendo originários de Marrocos viola a legislação da UE e as decisões do Tribunal.

“O Conselho de Estado rejeitou os argumentos das autoridades francesas e decidiu, como solicitado pela Confédération paysanne, que este caso fosse submetido ao TJUE para determinar se, de acordo com o direito europeu, as autoridades marroquinas são competentes para emitir os certificados de conformidade que permitem o acesso destes produtos agrícolas ao mercado europeu”, declarou a Frente Polisario.

Segundo as autoridades saharauis, “produtos provenientes do Sahara Ocidental, mas com rótulos que indicam de forma fraudulenta a ‘Origem’: Marrocos” são descarregados em massa em Perpignan, e depois distribuídos em todo o território europeu, sendo portanto uma responsabilidade do governo francês”.

Para o representante da Frente Polisario na Europa e para a UE, Oubi Bouchraya Bachir, “a questão colocada é excelente, uma vez que dá aplicação efetiva à decisão do TJUE de 2016 de que o Sahara Ocidental e Marrocos são dois territórios distintos e separados e que a União Europeia não pode acreditar os poderes de Marrocos sobre o território, dada a sua falta de soberania.

“Com esta ação da Confédération paysanne, estamos a entrar no concreto, e é uma sorte que o Conselho de Estado, rejeitando os argumentos do governo francês, tenha transmitido o caso ao TJUE, que poderá decidir na sequência do acórdão de 2016, e isto através de uma decisão que será vinculativa para os 27 Estados membros da União Europeia”, acrescentou ele.

Recorde-se que o Conselho da União Europeia tentou, após o acórdão de 2016, celebrar dois acordos – terrestre e marítimo – com Marrocos permitindo uma extensão expressa ao território do Sahara Ocidental. Por dois acórdãos de Setembro de 2021, o Tribunal da União Europeia anulou estes acordos.

Em Dezembro de 2021, a Comissão Europeia e o Conselho recorreram, apoiados por vários Estados, incluindo a França. O TJUE terá, portanto, de se pronunciar de uma forma geral sobre a legalidade destes acordos, e de uma forma concreta sobre estas exportações agrícolas.

“Somos cautelosos e muito respeitosos com a independência do poder judicial. No entanto, estas ações atuais baseiam-se nos princípios mais fortes do direito, começando pelo direito à autodeterminação e as conquistas do acórdão de 2016. Assim, veremos até onde podemos avançar perante o TJUE, mas estamos confiantes de que ainda estão por vir grandes progressos”, concluiu Oubi Bouchraya.


terça-feira, 20 de setembro de 2022

República do Sudão do Sul decide retomar as relações diplomáticas com a República Saharaui


As duas delegações hoje em Nova Iorque

SPS - Nova Iorque (20-09-2022) – A República do Sudão do Sul decidiu retomar as suas relações diplomáticas com a RASD, de acordo com uma declaração do Ministério dos Negócios Estrangeiros.



Declaração oficial

República Árabe Saharaui Democrática 

Ministério dos Negócios Estrangeiros


A República do Sudão do Sul decide retomar as relações diplomáticas com a República Saharaui

Esta manhã, à margem da 77ª sessão da Assembleia Geral das Nações Unidas, a delegação saharaui reuniu-se com a delegação da República do Sudão do Sul para dar corpo à forte vontade dos dois países irmãos de retomarem as suas relações diplomáticas em consonância com os princípios e objetivos da União Africana, uma vez que são dois países membros da organização continental e em plena harmonia com a sua história comum de luta.

A reunião contou com a participação da República do Sul do Sudão, representada pelo Vice-Presidente da República, Hussein Abdul Baqi Akoun, o Embaixador Representante Permanente junto das Nações Unidas, Akouye Bona Malwal e Margaret Gabriel Chang, Conselheira na Missão Permanente junto das Nações Unidas.

A representação saharaui esteve representada por Mohamed Salem Ould Salek, Ministro dos Negócios Estrangeiros, o Embaixador Sidi Mohamed Omar, Representante Permanente da Frente Polisario junto das Nações Unidas, Mohamed Zaroug, Chefe do Departamento da América Latina e Karibe, e Maa El-Aynain Salama, Representante Permanente Adjunto junto das Nações Unidas.

Bir Lahlou 20 de Setembro de 2022.


FiSahara chega ao Seixal

 MARQUE NA SUA AGENDA. A NÃO PERDER. 

Auditório Municipal do Fórum Cultural do Seixal 

5 e 6 de Outubro de 2022 - 21h30



FiSahara em árabe significa "no Sahara", e este festival de cinema tem lugar no coração deste vasto deserto, numa região conhecida como o Deserto dos Desertos ou Hammada (Jardim do Diabo), onde as temperaturas no Verão podem subir a mais de 50 graus Celsius. Este canto esquecido do mundo no sudoeste da Argélia é o lar temporário de cerca de 170.000 mulheres, homens e crianças refugiadas do Sahara Ocidental. Fugiram da sua pátria em 1975, quando Marrocos e a Mauritânia invadiram o território depois de a Espanha, a potência colonizadora, o(s) ter abandonado. Os saharauis vivem aqui há mais de quatro décadas em isolamento quase total, vítimas um alheamento internacional, não obstante as partes em conflito – o Reino de Marrocos e a Frente POLISARIO – e a ONU ter acordado e subscrito um Plano de Resolução em 1991 que previa a realização de um REFERENDO de Autodeterminação, seis meses depois. Mais de três décadas passadas o Povo Saharaui espera ainda que as Nações Unidas e a comunidade internacional cumpram a sua palavra.  


Criado em 2003 pelos saharauis dos acampamentos e por militantes solidários da sociedade civil espanhola, o FiSahara (Festival Internacional de Cine del SaharaOccidental) é um festival anual de cinema e cultura de direitos humanos que procura entreter e capacitar o povo saharaui através do cinema, bem como aumentar a visibilidade internacional do conflito negligenciado. Tendo descoberto o cinema, os saharauis abraçaram esta nova arte como um instrumento de auto-expressão, resistência cultural e ativismo dos direitos humanos, dando origem à produção cinematográfica saharaui. Em boa hora o concelho do Seixal, na margem sul do Tejo, bem em frente de Lisboa, a capital portuguesa, decidiu promover esta iniciativa divulgando o cinema saharaui no concelho.



sábado, 17 de setembro de 2022

SADC reitera apoio ao direito do povo saharaui à autodeterminação e independência

 

Malainin Mohamed, embaixador da RASD junto da SADC
e o Embaixador Joseph Nourrice

Gaborone (Botsuana) 16 de Setembro de 2022 (SPS) - O Secretário Executivo Adjunto da Comunidade para o Desenvolvimento da África Austral (SADC), Embaixador Joseph Nourrice, reiterou o apoio da SADC ao direito do povo saharaui à autodeterminação e independência.

O Secretário Executivo Adjunto recebeu no dia 14 de dezembro o Embaixador Saharaui no Botswana e Representante Permanente junto da SADC, Malainin Mohamed, que lhe fez uma chamada de cortesia na altura em que aquele se despede da liderança da organização.

O Embaixador Joseph Nourrice lembrou a posição da SADC em relação ao direito do povo saharaui à autodeterminação e independência, em linha com a decisão dos Chefes de Estado e de Governo da SADC tomada durante a Conferência de Solidariedade realizada em março de 2019.

Por seu lado, o Embaixador Malainin apreciou o firme apoio da SADC à República Saharaui, sublinhando a necessidade de continuar a desenvolver as relações bilaterais e a colaboração a todos os níveis possíveis.

Felicitou a SADC por acolher com sucesso a 42ª Cimeira Ordinária de Chefes de Estado e de Governo realizada em Kinshasa, na República Democrática do Congo, a 17 de agosto de 2022.

O diplomata saharaui informou o seu anfitrião sobre os últimos acontecimentos na região, condenando a persistente violação marroquina do direito internacional e do direito internacional humanitário no território.

Assegurou também a prontidão do seu país para continuar a trabalhar em estreita colaboração com a SADC para promover a paz e a estabilidade no continente africano. (SP)

A Comunidade de Desenvolvimento da África Austral (CDAA; em inglês, Southern Africa Development Community, SADC), é uma organização inter-governamental criada em 1992 e dedicada à cooperação e integração socio-económica, bem como à cooperação em matérias de política e segurança, dos países da África Austral. São dela membros os seguintes países: África do Sul, Angola, Botswana, Comores, República Democrática do Congo, Lesoto, Madagáscar, Malawi, Maurícia, Moçambique, Namíbia, Essuatíni, Tanzânia, Zâmbia, Zimbabwe e  Seicheles.

(SPS)



quinta-feira, 15 de setembro de 2022

Presidente da República Saharaui assiste à tomada de posse do Presidente de Angola


Brahim Ghali à chegada ao Aeroporto de Luanda

O Presidente da República e Secretário-Geral da Frente Polisario, Brahim Ghali, deslocou-se a Luanda, para participar na cerimónia de tomada de posse do Presidente João Lourenço.

Brahim Ghali foi recebido no “Aeroporto Internacional Quatro de Fevereiro” de Luanda pelo Ministro dos Negócios Estrangeiros angolano, Teté António, que se fez acompanhar pelo Diretor para África, Médio Oriente e Organizações Regionais do Ministério dos Negócios Estrangeiros de Angola.


O Presidente da República recebeu uma saudação honorária no piso do aeroporto, antes de manter conversações com responsáveis angolanos na sala de honra do aeroporto.

Brahim Ghali é acompanhado por uma delegação composta pelo conselheiro do Presidente Abdati Breika, pelo Secretário-Geral do Ministério dos Negócios Estrangeiros saharaui, Hameida Hafed e pelo Embaixador saharaui em Angola, Hamdi Al-Khalil Mayara.

#SaharaOccidental #saaraocidental #Angola

quarta-feira, 14 de setembro de 2022

Presidente da República Saharaui em Nairobi para assistir à tomada de posse do Presidente William Ruto




PUSL.- Brahim Ghali, o Presidente da República Árabe Saharaui Democrática (RASD), país membro fundador da União Africana, chegou esta manhã ao Quénia para assistir à tomada de posse do Presidente eleito William Ruto.

Ghali chegou ao Aeroporto Internacional Jomo Kenyatta de Nairobi esta terça-feira de manhã, onde foi recebido por funcionários do Ministério dos Negócios Estrangeiros.

O Quénia defende o direito internacional e, consequentemente, o fim da ocupação militar ilegal marroquina de partes do Sahara Ocidental.

Desde o fim do cessar-fogo que foi violado por Marrocos a 13 de Novembro de 2020, o Quénia tem envidado esforços para uma solução e fim da guerra no quadro da ONU e da União Africana para a autodeterminação do povo saharaui e o fim da ocupação marroquina.

#SaharaOccidental #saaraocidental #quenia

domingo, 11 de setembro de 2022

Sultana Khaya expõe no parlamento francês as violações e crimes da ocupação marroquina no Sahara Ocidental

Jean-Paul Le Cock, Sultana Jaya e Mohamed Sidati

A defensora saharaui dos direitos humanos, Sultana Sid Brahim Khaya, expôs esta sexta-feira, no Parlamento francês, os crimes da ocupação marroquina e explicou as graves violações dos direitos humanos a que foi submetida durante a sua prisão domiciliária que durou mais de um ano, pela sua firmeza na defesa dos direitos do povo saharaui.
A Agência Saharaui de Notícias (SPS) informou que a ativista e presidente da Liga Saharaui para os Direitos Humanos, Sultana Khaya, reuniu-se esta sexta-feira, na sede do Parlamento francês, com o representante da Frente Polisario em França, Mohamed Sidati, e com o deputado francês e membro do intergrupo de apoio ao Sahara Ocidental, Jean-Paul Le Cock, a quem explicou como foi submetida "a prisão domiciliária, tortura e graves violações dos direitos humanos, incluindo duas tentativas de assassinato".
John Paul Le Cock denunciou a opressão e as violações dos direitos humanos a que está sujeito o povo saharaui e reiterou a sua total solidariedade com a ativista e defensora dos direitos humanos Sultana Khaya e todo o povo saharaui. O encontro de Sultana Khaya com o deputado francês decorreu "com o objetivo de expor as violações e crimes da ocupação marroquina contra o povo saharaui e relatar a sua experiência pessoal sob o cerco policial e repressivo e os insultos a que foi submetida por mais um ano em sua casa na cidade ocupada de Bojador”, segundo a SPS.


O programa da visita de Sultana Khaya a França tem a duração de uma semana, durante a qual incluirá encontros com organizações da sociedade civil francesa e conferências de apresentação da causa saharaui. Khaya tinha confirmado em comunicado à opinião pública saharaui e internacional, no passado mês de junho, que dada a situação de saúde decidiu viajar para o estrangeiro para receber tratamento, sublinhando que esta viagem visa "abrir novos horizontes para a sua luta e lançar luz sobre as violações dos direitos humanos da ocupação marroquina na parte ocupada do Saara Ocidental".

sábado, 10 de setembro de 2022

Miguel Ángel Rodríguez Mackay demite-se como ministro dos Negócios Estrangeiros do Perú após o escândalo de retirar o reconhecimento da RASD


O Presidente do Perú, Pedro Castillo (à esquerda), quando, a 5 de agosto,
dava posse ao agora ex-ministro dos Negócios Estrangeiros


Madrid (ECS) - O ministro dos Negócios Estrangeiros do Perú, Miguel Ángel Rodríguez Mackay, apresentou ontem a sua demissão do seu cargo de ministro de Estado. O chefe da diplomacia peruana informou da sua decisão após conversações com o presidente do seu país, Pedro Castillo Terrones.

Numa carta dirigida ao Chefe de Estado, o Ministro dos Negócios Estrangeiros peruano apresentou a sua demissão irrevogável do cargo de Ministro de Estado no Ministério dos Negócios Estrangeiros e salientou que o seu objetivo durante o seu mandato era revitalizar a política externa do Perú. A sua primeira decisão quando tomou posse foi a de retirar o reconhecimento da República Árabe Saharaui Democrática (RASD).

Mackay tomou posse como Ministro dos Negócios Estrangeiros do Perú a 5 de Agosto, numa cerimónia realizada no Palácio do Governo. No dia 18 do mesmo mês, decidiu retirar o reconhecimento da RASD apenas 11 meses após o estabelecimento de relações bilaterais entre o Perú e a RASD.

Num tweet publicado sexta-feira na sua conta do Twitter, o Presidente do Perú, Pedro Castillo, anunciou que o seu país vai continuar a defender o povo do Sahara Ocidental até que este atinja os seus objetivos. "Um ano após o estabelecimento de relações diplomáticas com a RASD, o Perú reafirma o seu apoio à autodeterminação soberana do povo saharaui", disse Castillo. 

O ministro dos Negócios Estrangeiros peruano cessante decidiu a 19 de agosto passado, após um ano, romper as relações diplomáticas com a República Árabe Saharaui Democrática (RASD). A decisão foi amplamente criticada pelo Parlamento, pelo Partido Socialista peruano e pela sociedade civil.

Esta decisão foi tomada pelo ministro dos Negócios Estrangeiros peruano, Miguel Ángel Rodríguez Mackay, após uma conversa com o ministro dos Negócios Estrangeiros marroquino, Nasser Bourita. 


Empresas canadianas Metalex Ventures e Davidson & Company tentam esconder exploração ilegal no Sahara Ocidental ocupado

O mapa foi retirado do website da Metalex

 

Mesmo após a intervenção do regulador de contabilidade pública do Canadá, a mineradora Metalex continua a enganar sobre as suas licenças em terras ocupadas do Sahara Ocidental em relatórios auditados pela também canadiana Davidson & Company.

 

Western Sahara Resource Watch (WSRW) - 09 setembro 2022 - Um novo balanço financeiro da mineradora canadiana Metalex contém erros graves em torno de uma de suas licenças. O relatório afirma que um de seus ativos está localizado “no sul de Marrocos”. Isto é falso. A empresa não tem licença em Marrocos. O que a empresa tem é uma licença no Sahara Ocidental, que Marrocos ocupa ilegalmente.

O relatório enganoso da Metalex surge apesar da empresa de auditoria Davidson & Company ter sido informada sobre os erros e a provável intervenção do órgão regulador de auditoria canadiano. O novo relatório financeiro é datado de 30 de abril de 2022 e foi publicado em 25 de agosto.

O WSRW escreveu à Davidson & Company a 13 de maio de 2021, a 13 de julho de 2021 e novamente a 12 de dezembro de 2021 sobre a desinformação da Metalex. “O Western Sahara Resource Watch deseja alertar a Davidson & Company que a Metalex não possui ativos em Marrocos”, diz a carta. O WSRW perguntou à empresa de auditoria se estava ciente das informações errôneas constantes dos relatórios da Metalex e se a empresa de auditoria garantiria que as distorções seriam corrigidas em relatórios futuros.

Como a empresa de auditoria não respondeu à correspondência enviada, o WSRW escreveu a 17 de abril de 2022 ao Canadian Public Accountability Board (CPAB) - o regulador independente de contabilidade pública do Canadá - pedindo que "revisasse e tomasse medidas corretivas em relação ao erro material -declarações feitas nos relatórios auditados pela Davidson & Company LLP.” A CPAB confirmou ao WSRW em 30 de abril de 2022 que havia iniciado um processo interno sobre o assunto.

O recém-publicado relatório financeiro da Metalex faz referência a “um aviso” que recebeu sobre a questão do Sahara Ocidental, mas que a posição da empresa “é que o território está sob a jurisdição do Reino de Marrocos”. Esta é a primeira vez que a Metalex menciona “Sahara Ocidental” em seus relatórios, desde que assinou a sua primeira licença em 2004.

No entanto, a empresa ainda se refere à licença como sendo em “Marrocos” e “Sul de Marrocos”. Isso é factualmente incorreto. A desinformação no site da empresa também permanece inalterada.

"O relatório é gravemente enganoso. A Metalex está - conscientemente - enganando o público sobre uma operação grotesca que está realizando em territórios sob ocupação. É notável que uma empresa de auditoria ateste isso. A Davidson & Company permitiria a auditoria de relatórios financeiros que afirmam acordos de exploração com o governo russo para um local sob "jurisdição russa" no Donetsk? E aceitaria que seu cliente se referisse em suas demonstrações financeiras ao local como sendo na Rússia? Como empresa de auditoria, a Davidson & Company não está apenas ajudando a Metalex e Marrocos num ato de pilhagem, mas também não está levantando um dedo sobre a questão de enganar terceiros sobre os riscos reais envolvidos - mesmo depois de ter sido alertado sobre tais distorções", afirmou o WSRW num e-mail hoje enviado à Davidson & Company.

Marrocos não tem soberania ou mandato administrativo sobre o Sahara Ocidental, e o governo marroquino proíbe todas as iniciativas conducentes à autodeterminação saharaui. Inúmeras decisões do Conselho de Direitos Humanos da ONU destacam os ataques sistemáticos contra defensores de direitos humanos e jornalistas no território. O Sahara Ocidental tem a pontuação mais baixa do mundo no rankingde liberdades políticas.

A Metalex está atualmente procurando uma extensão da sua licença de mineração atual que possui com um órgão do governo marroquino para uma área sobre a qual este não tem jurisdição: o Sahara Ocidental ocupado.

Na ‘joint-venture’ entre a Metalex e a marroquina estatal Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) a empresa canadiana tem uma participação de 60%.

O acordo entre aquelas entidades abrange 4.021 km2 de zonas ocupadas do Sahara Ocidental, maioritariamente constituídas por rochas cratónicas e proterozóicas arqueanas que nunca foram exploradas anteriormente para diamantes ou outros minerais básicos.

No website da empesa canadiana podemos ler:

“A área é considerada prospectiva para depósitos comerciais de diamantes hospedados em kimberlito, bem como depósitos comerciais de ouro, metais básicos e preciosos, metais de grupos de platina e minério de ferro.

A perspectiva da licença é ainda demonstrada pela presença da mina de ouro de Tasiast de 10 milhões de onças da Kinross localizada a 100 quilómetros ao sul e a mina de ferro de classe mundial de 5,7 bilhões de toneladas da SNIM a 200 quilómetros a leste”.

Que dianta:

“Desde 2004, mais de 3.000 amostras foram coletadas e processadas. Os resultados da amostra descobriram inúmeros vestígios:

  • ·       Indicadores de diamante em 18 áreas
  • ·       Ouro em 38 áreas
  • ·       Cu-Co+/-Ni +/-Zn em 30 áreas
  • ·       Zn-Ni-Pb em 15 áreas
  • ·       Urânio em 6 áreas”.