A administração penitenciária da prisão marroquina de "Ait Melloul", em Agadir, trasladou no dia 28 de Dezembro, Yahya Mohamed el Hafed, defensor saharaui dos direitos humanos, para um hospital da cidade do sul de Marrocos, devido à deterioração do seu estado de saúde, informou hoje o Ministério dos Territórios Ocupadas e das Comunidades da RASD.
Segunda aquela fonte, Yahya Mohamed , pediu que lhe proporcionassem tratamento médico e vigilância sanitária devido às dores e enfermidades que afectam o seu corpo desde o final da greve de fome de dois meses que realizou em meados de 2009, como asma, reumatismo, dores de estômago e hemorróidas.
Yahya Mohamed el Hafed, de 44 anos, é pai de três filhos e cumpre uma pena de 15 anos de prisão pelas posições políticas que defende relativamente à autodeterminação do Sahara Ocidental e a suas actividades em prol dos direitos humanos. Foi preso no dia 29 de Fevereiro de 2008 na cidade de Tan Tan,no sul de Marrocos.
SPS - agência noticiosa saharaui
Espaço de informação e debate promovido pela Associação de Amizade Portugal - Sahara Ocidental.
Pelo direito à autodeterminação do povo Saharauí.
sexta-feira, 31 de dezembro de 2010
A corrida ao armamento que opõe Marrocos à Argélia tem como pano de fundo o conflito do Sahara Ocidental
D’après Forcast International, le Maroc est l’un des pays africains qui consacrent le plus d’effort budgétaire à l’armement. Depuis son accession au trône en 1999, le roi Mohammed VI a ouvert les robinets pour son armée: son budget a été doublé pour les dernières Lois de Finances, celles de 2008, 2009, 2010 et 2011. Il y a encore cinq ans, ce budget ne dépassait guère les 12 milliards de dirhams… Wikileaks révélait à ce propos un rapport confidentiel daté de 2008 de Thomas Riley, l’ex ambassadeur américain à Rabat qui s’inquiétait de l’état de vétusté de l’armée chérifienne.
Aujourd’hui, le royaume consacre chaque année une enveloppe de 34,5 milliards de dirhams à son armée, soit environ 15% du budget de l’Etat. Pourtant, sous la coupole de l’hémicycle, les élus de la Nation procèdent à un vote rapide et à l’unanimité pour ce poste budgétaire dont les contours effectifs relèvent du secret défense. Pour le dernier budget, cette enveloppe avoisine les 32 milliards de dirhams, soit 4,24 milliards de dollars à peu près dont 1,36 milliards pour la seule acquisition et la réparation. Comme en 2010, le seul fonds d’acquisition et de maintenance de l’arsenal militaire chérifien est crédité cette année de la coquette somme de 10, 2 milliards de dirhams, soit à près deux fois le budget de fonctionnement de la santé publique et plus de 8 fois celui de ses investissements. Si l’on rapporte le poste global dédié aux armées (26 milliards de dirhams de ponction supplémentaire au budget de l’Etat) à la santé, le gap se transforme en véritable rift.
Depuis des années, les besoins militaires du Maroc absorbent 5% de son PIB, ce qui lui vaut de figurer au top 20 des pays les plus dépensiers pour leurs armées. Aussi, si l’on tient compte de la croissance du PIB, le Maroc dépense 100 millions de dirhams par jour pour sa défense. Depuis 2004, les dépenses militaires ne cessent d’augmenter. La course à l’armement imposée par des raisons d’équilibre géostratégique avec Alger pousse à toujours plus de décaissements imposants. De grosses commandes d’armement ont été passées ces deux dernières années: modernisation de la chasse aérienne avec l’acquisition de deux escadrilles de F-16 pour plus 24 milliards de dirhams, l’achat d’une frégate française FREMM pour 5 milliards de dirhams, en plus de trois corvettes néerlandaises, la construction d’une nouvelle base navale pour 1,4 milliard de dirhams, et un chapelet de contrats pour l’armée de terre.
Sans le conflit du Sahara et le nécessaire équilibre régional avec l’Algérie, mais aussi avec certains pays d’Europe du Sud, avec qui Rabat entretient des liens de coopération militaire au sein de l’Alliance Atlantique, le Maroc aurait été dans la moyenne du classement mondial des dépenses en armement. Il dépenserait annuellement pour ses forces armées moins de 2% de son PIB et économiserait ainsi près de 20 milliards de dirhams pour son soutien aux secteurs sociaux.
Si le Maroc s’arme, l’Algérie aussi. Les données du dernier rapport 2009 de l’Institut international de recherche pour la paix (SIPRI) basé à Stockholm mettent en évidence cette course effrénée à l’armement à laquelle se livrent les deux pays voisins. Cet institut d’études stratégiques, qui fournit les statistiques annuelles sur les dépenses militaires et le marché de l’armement dans le monde, classe l’Algérie au troisième rang des pays arabes en termes d’effort d’armement, juste derrière le Qatar et l’Arabe Saoudite. Elle consacre en moyenne 3% de son PIB par an aux dépenses militaires, ce qui représente environ 4,5 milliards de dollars.
Dans le même classement, le Maroc se trouve à la cinquième place, avec plus de 1,7 milliard de dollars de dépenses militaires en moyenne depuis cinq ans avec un rapport similaire de ponction sur le PIB avec un pic à 4,6% du PIB en 2003, plaçant le royaume en pôle position des pays à économie comparable qui consacre le plus de richesses à sa défense. Selon des estimations publiées par la CIA, sur son site internet (CIA facts book), c’est le Maroc qui consacre en termes relatifs le plus d’argent à l’armement (5% de son PIB en 2003). Il se place en 17ème position dans le classement mondial. Il est suivi par la Libye (3,9% du PIB en 2005), l’Algérie (3,3% du PIB en 2006) et la Tunisie (1,4% du PIB en 2006).
Les dépenses militaires algériennes et marocaines connaissent ainsi chaque année une forte progression, le conflit sahraoui est à l’origine de cette rivalité, le Maroc, considérant officiellement l’Algérie comme partie prenante de ce contentieux territorial vieux de trois décennies. Le budget consacré par les deux pays à la défense illustre, on ne peut plus clairement, cette frénétique course. La conclusion par l’Algérie d’un contrat d’acquisition d’une soixantaine d’avions de combat avec la Russie en 2006 avait immédiatement suscité une réaction de Rabat qui s’est empressé de moderniser sa flottille de Mirage F-1 vétustes et de conclure le mirifique contrat des F-16 avec Lockheed Martin avec la bénédiction de Washington. Le budget militaire algérien pour l’année 2009 s’élevait à de 6,25 milliards de dollars, soit une augmentation d’environ 10% par rapport à 2008. Des sommes colossales sont ainsi allouées par ces deux pays au secteur militaire qui occupe la première place en termes de budgétisation.
La tendance est certes mondiale. Les dépenses militaires mondiales ont en effet augmenté de 45% en dix ans. Mais «la compétition engagée entre l’Algérie et le Maroc en termes d’acquisition d’équipements militaires des plus lourds fait couler beaucoup d’encre et inquiète aussi bien les Américains que les autres pays du bassin méditerranéen», rappelle un rapport d’analyse des Nations-Unies cité par le SIPRI. Les Etats-Unis et l’Union européenne ont exprimé ouvertement leur inquiétude quant à la tendance haussière des dépenses de ces deux pays. Des dépenses qui font pourtant le bonheur des marchands d’armes américains européens et russes.
Même l’assurance donnée par l’Algérie que ses dernières commandes entrent dans le cadre d’un plan de modernisation des équipement de son armée, qui datent de l’époque de l’Union soviétique, n’a pas atténué les craintes des Occidentaux, soucieux surtout de la sécurité de leur allié traditionnel dans la région, le Maroc. Les Etats-Unis considèrent ce plan de modernisation de l’armée algérienne comme «un plan dissuasif» face à la montée en puissance de son voisin de l’Ouest.
Des sources diplomatiques citées par la presse algérienne affirment que la Maison-Blanche porte un intérêt particulier à cette question depuis la publication du dernier rapport du SIPRI. Ces sources rapportent que les Etats-Unis qui œuvrent pour le renforcement de l’armement au Maroc eu égard aux marchés annoncés durant 2009, ont interpellé l’Algérie sur les «mobiles de la course», précisément à propos de l’acquisition par l’Algérie de 180 chars et de 18 avions de combat sophistiqués de fabrication russe.
Par ailleurs, des informations font état de l’approvisionnement imminent de l’Algérie, par des usines russes, de sous-marins, d’appareils de défense aérienne, et peut être bientôt de frégates maritimes ultramodernes de marque française. Alger avait répondu qu’il s’agit «de moderniser l’armée algérienne et de remplacer l’arsenal soviétique par un autre plus développé».
Le débat autour de l’armement entre l’Algérie et le Maroc n’est pas nouveau. Certains experts avancent que le fait que les Etats-Unis et l’Europe s’emparent de ce dossier ne constitue qu’un moyen de pression pour obtenir des marchés d’armement auprès d’une Algérie gavée par ses revenus pétroliers. D’autant qu’Alger importe principalement de la Russie, et depuis peu de la Chine Populaire, de l’Afrique du Sud et de certains pays sud-américains, dont le Brésil.
Ali Amar (jornalista marroquino, autor do livro « Mohammed VI, le grand malentendu »)
Les récentes dépenses d’armement du Maroc
- 24 chasseurs F-16 pour 2,4 milliards de dollars
Le Maroc va bientôt se faire livrer ses premiers avions de combat F-16. 24 de ces chasseurs avaient été commandés au constructeur américain Lockheed Martin, l’an dernier, après que l’option d’achat d’avions français Rafale ait été définitivement écartée. Le marché porte sur un montant total de 2,4 milliards de dollars, avec une rallonge de près de 200 millions de dollars pour leur armement en missiles air-air Raytheon.
- Modernisation de 27 Mirage F-1 pour 400 millions d’euros
Il s’agit d’un contrat avec Thalès et Sagem pour la modernisation de 27 Mirage F1 constituant l’ossature de l’armée de l’air chérifienne: mise à niveau de l’avionique et du poste de pilotage, nouveau radar, nouveaux équipements d’autoprotection, capacité d’emport de missiles MICA et de l’armement air-sol modulaire. Cette modernisation doit se terminer en 2011.
- 1 frégate FREMM pour 470 millions d’euros
La France a vendu au Maroc une frégate multi-missions FREMM pour un montant évalué à 470 millions d’euros en réplique à la modernisation ses sous-marins de classe Kilo. Le groupe naval DCNS et Rabat ont paraphé ce contrat, l’accord financier se fera avec un pool de banques franco marocaines.
- 3 hélicos CH-47D pour 134 millions de dollars
Les Etats-Unis ont accordé la vente de trois hélicoptères CH-47D Chinook au Maroc pour la coquette somme de 134 millions de dollars. Ces appareils serviront aux Forces Royales Air (FRA) pour améliorer leurs capacités de projection de troupes sur des terrains d’opérations hostiles ou pour des missions humanitaires.
- 1200 blindés espagnols pour 200 millions d’euros
L’Armée marocaine a acquis de l’Espagne 1200 Véhicules de Haute Mobilité Tactique (VAMTAC), ainsi que 800 camions militaires et 10 patrouilleurs semblables à ceux de la Guardia Civil, selon les accords signés par les deux pays en 2006 et dont le montant s’élève à 200 millions d’euros. Les VAMTAC sont utilisés par les forces de l’OTAN sur le théâtre afghan.
- 4 avions de transport tactique C-27J Spartan pour 130 millions d’euros
Alenia Aeronautica, filiale du groupe industriel italien Finmeccanica, a livré en juillet 2010 le premier des quatre avions de transport tactique et logistique C-27J Spartan commandés par les Forces Royales Air (FRA) marocaines, faisant ainsi d’elles la première armée de l’air non-OTAN dotée de cet appareil.
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quinta-feira, 30 de dezembro de 2010
Izzana Amaidan, defensora saharaui dos direitos humanos, objecto de torturas e maus tratos durante o período em que esteve detida
A defensora saharaui dos direitos humanos Izzana Amaidan, de 31 anos de idade, detida no dia de Natal, confirmou, após ter sido colocada em liberdade condicional no dia 27 de Dezembro, ter sido objecto de torturas e maus tratos durante o período em que esteve presa.
Izzana Amaidan foi detida no exterior da casa do mártir Said Damber por agentes da polícia marroquina que a obrigaram a entrar para o interior de uma viatura com os olhos vendados sendo, a partir de então, objecto de múltiplas formas de tortura, como arranque de cabelos, arremesso da sua cara contra a viatura, pancada em zonas sensíveis do seu corpo, assédio sexual, ameaças de violação e assassinato, etc.
Durante o trajecto até à sede da gendarmeria marroquina em el Aiun (Sahara Ocidental), foi espancada brutalmente, maltratada, insultada e objecto de práticas degradantes para a sua dignidade. Ao chegar à comissaria foi-lhe retirada a venda dos olhos e interrogada madrugada a dentro pelos serviços secretos de Marrocos sobre a sua participação no acampamento de “Gdeim Izik”.
Izzana Amaidan foi detida arbitrariamente pela polícia marroquina no dia 25 de Dezembro de 2010 juntamente com a cidadã saharaui Mahjouba Baillat, tendo sido decretada a sua liberdade condicional e intimada a comparecer perante o tribunal no dia 28 de Fevereiro de 2011.
O Colectivo de Defensores de Direitos Humanos Saharauis (CODESA), ante a contínua violação dos direitos humanos no Sahara Ocidental, manifesta:
- A sua absoluta solidariedade com as vítimas de torturas e detenções arbitrárias, vítimas de acusações infundadas e falsas.
- Protesta ante os sequestros e detenções levados a cabo pelos serviços secretos de Marrocos e a uso de torturas nos interrogatórios a civis saharauis defensores dos direitos humanos.
- Condena a violência e maus tratos sofridos pela defensora saharaui dos direitos humanos Izzana Amaidan.
- Exige que se permita a entrada no Sahara Ocidental aos observadores e à imprensa internacional e o envio de comissões internacionais independentes para investigar a tortura e a prática de abusos diários por parte do Estado marroquino relacionadas com a postura perante a questão do Sahara Ocidental, a participação no acampamento Gdeim Izik e as manifestações pacíficas a favor do direito do povo saharaui à livre determinação.
Colectivo de Defensores dos Direitos Humanos Saharauis. (CODESA)
El Aaiun, Sahara Ocidental, 30 de Dezembro de 2010
quarta-feira, 29 de dezembro de 2010
Detidas e torturadas duas jovens saharauis que tinham participado no Festival da Juventude e dos Estudantes na África do Sul
Kaltoum libsir e Mariam Lbourhimi, duas activistas dos directos humanos saharauis foram detidas pela polícia marroquina no aeroporto de Casablanca (MohamedV) no dia 26 de Dezembro de 2010 quando regressavam do XVII Festival Internacional da Juventude e dos Estudantes que se realizou na África do Sul.
As duas jovens saharauis foram submetidas a duros interrogatorios pela polícia marroquina e ameaçadas de serem violentadas, tanto na comissaria de CasaBlanca como, posteriormente, nas dependências da gendarmeria da cidade saharaui ocupada de El Aiun.
Hoje, 29 de Dezembro, foram apresentadas perante o procurador geral do tribunal de apeçação de El Aiun e postas em liberdade condicional até 24 de Março de 2011, acusadas dos acontecimentos registados no acampamento de Gdeim Izik e das manifestações de El Aiun.
Fonte: CODAPSO. 29 de Dezembro de 2010
terça-feira, 28 de dezembro de 2010
Hans Corell, ex-Secretário Geral Adjunto para os Assuntos Jurídicos e Assessor Jurídico da ONU: ''A Comissão Europeia interpreta mal o meu parecer''
"Creio que o meu parecer jurídico para o Conselho de Segurança foi interpretado de forma surpreendente", declarou, no passado dia 22 de Dezembro, o ex-Secretário Geral Adjunto para os Assuntos Jurídicos e Assessor Jurídico da ONU, Hans Corell, à Rádio Sueca, relativamente à questão das pescas da União Europeia em águas do Sahara Ocidental ocupado ilegalmente por Marrocos.
Hans Corell teceu duras críticas à União Europeia e à sua política pesqueira no Sahara Ocidental na entrevista concedida à rádio nacional sueca. Corell classificou de "surpreendente" a interpretação feita pela Comissão Europeia do documento da ONU relacionado com os recursos do Sahara Ocidental, território em processo de descolonização.
Recordou que "Marrocos não foi reconhecido pela ONU como potência administrante do Sahara Ocidental e muitos afirmam que Marrocos está, na realidade, a ocupar o Sahara Ocidental".
"As regras dizem — independentemente da base como é classificada a presença de Marrocos no território —, que este deve ser administrado tendo em conta os interesses do povo saharaui. E, neste sentido, o que estava previsto era que o povo do Sahara Ocidental participasse num referendo, em que poderia decidir por si próprio como governar o território no futuro", acrescentou.
Em relação aos barcos europeus que fainam em águas do Shara Ocidental, Corell afirmou que isso se deve a um acordo em matéria de pesca, recordando que, "em 2002, o Conselho de Segurança pediu-me que elaborasse um parecer sobre alguns acordos de exploração petrolífera em alto mar nas costas do Sahara Ocidental".
"A minha conclusão foi que, se se levassem a cabo actividades desse tipo sem a prévia aceitação do povo do Sahara Ocidental e fazendo caso omisso dos seus interesses, tais actividades estariam em violação com o direito internacional", declarou Hans Corell, que assegurou que "o mesmo se aplica ao acordo de pesca".
Abordando a questão se se este acordo beneficia ou não o povo saharaui, Corell sublinhou que "o acordo, de forma muito astuta, pretendeu evitar definir sequer que exista um problema no Sahara Ocidental. Mas se se vai firmar um acordo deste tipo, há que deixar muito claro no mesmo que o território não está sob soberania de Marrocos, mas que constitui um Território Não Autónomo. E, neste caso, tem que haver normas reais em quanto e como o acordo beneficia o povo".
“Estive em Bruxelas, falei com a Comissária Europeia da Pesca, Sra. Damanaki, e também estive em contacto com o Serviço Jurídico em Bruxelas, porque creio que o meu parecer jurídico para o Conselho de Segurança foi interpretado de uma maneira muito surpreendente”, precisou o ex-Assessor Jurídico da ONU.
Hans Corell realçou também a importância do voto da Suécia contrário ao actual acordo de pesca. "Penso que é muito importante que a Europa defenda o direito internacional em todas as regiões do mundo e não actue de forma a obstaculizar o caminho da ONU em encontrar uma solução para o conflito". (SPS)
Hans Corell teceu duras críticas à União Europeia e à sua política pesqueira no Sahara Ocidental na entrevista concedida à rádio nacional sueca. Corell classificou de "surpreendente" a interpretação feita pela Comissão Europeia do documento da ONU relacionado com os recursos do Sahara Ocidental, território em processo de descolonização.
Recordou que "Marrocos não foi reconhecido pela ONU como potência administrante do Sahara Ocidental e muitos afirmam que Marrocos está, na realidade, a ocupar o Sahara Ocidental".
"As regras dizem — independentemente da base como é classificada a presença de Marrocos no território —, que este deve ser administrado tendo em conta os interesses do povo saharaui. E, neste sentido, o que estava previsto era que o povo do Sahara Ocidental participasse num referendo, em que poderia decidir por si próprio como governar o território no futuro", acrescentou.
Em relação aos barcos europeus que fainam em águas do Shara Ocidental, Corell afirmou que isso se deve a um acordo em matéria de pesca, recordando que, "em 2002, o Conselho de Segurança pediu-me que elaborasse um parecer sobre alguns acordos de exploração petrolífera em alto mar nas costas do Sahara Ocidental".
"A minha conclusão foi que, se se levassem a cabo actividades desse tipo sem a prévia aceitação do povo do Sahara Ocidental e fazendo caso omisso dos seus interesses, tais actividades estariam em violação com o direito internacional", declarou Hans Corell, que assegurou que "o mesmo se aplica ao acordo de pesca".
Abordando a questão se se este acordo beneficia ou não o povo saharaui, Corell sublinhou que "o acordo, de forma muito astuta, pretendeu evitar definir sequer que exista um problema no Sahara Ocidental. Mas se se vai firmar um acordo deste tipo, há que deixar muito claro no mesmo que o território não está sob soberania de Marrocos, mas que constitui um Território Não Autónomo. E, neste caso, tem que haver normas reais em quanto e como o acordo beneficia o povo".
“Estive em Bruxelas, falei com a Comissária Europeia da Pesca, Sra. Damanaki, e também estive em contacto com o Serviço Jurídico em Bruxelas, porque creio que o meu parecer jurídico para o Conselho de Segurança foi interpretado de uma maneira muito surpreendente”, precisou o ex-Assessor Jurídico da ONU.
Hans Corell realçou também a importância do voto da Suécia contrário ao actual acordo de pesca. "Penso que é muito importante que a Europa defenda o direito internacional em todas as regiões do mundo e não actue de forma a obstaculizar o caminho da ONU em encontrar uma solução para o conflito". (SPS)
CARTA ABERTA AO GOVERNO SOBRE A POSIÇÃO PORTUGUESA FACE À QUESTÃO DO SAHARA OCIDENTAL
Miguel Galvão Teles, um dos 28 dos subscritores da Carta Aberta ao Governo português, conta com uma longa experiência em intervenções junto do Tribunal Internacional de Justiça e em Tribunais Arbitrais Internacionais. É membro do Tribunal Permanente de Arbitragem, Haia.
Exmº. Senhor Primeiro-ministro
Exmº. Senhor Ministro de Estado e dos Negócios Estrangeiros
Acompanhámos com dor e indignação a operação de repressão do governo do Reino de Marrocos que se abateu sobre a população sarauí de El Aaiún, como resposta ao levantamento pacífico do Acampamento da Dignidade de Gdeim Izik. O facto de ter sido antecedida de medidas intencionais de isolamento do território redobra os nossos sentimentos. Estranhando o incompreensível silêncio do Governo português perante tais violações dos direitos humanos, vimos reclamar a sua condenação pública inequívoca.
O Acampamento da Dignidade quis exprimir o protesto, por parte dos cidadãos e das cidadãs sarauís, pela continuada discriminação, nomeadamente em termos sócio-económicos, de que são alvo na sua própria terra. Se esta realidade era já conhecida de quem contacta ou se interessa pela região, ela tornou-se, através deste acto pacífico e de coragem, evidente para todo o mundo. Perante a recusa marroquina em responder às questões colocadas pela Comissão Europeia sobre quem usufrui das riquezas que são produzidas no território, os sarauís deram o seu testemunho. Neste contexto, e de acordo com o Direito Internacional, como foi demonstrado e reconhecido pelos serviços jurídicos do Parlamento Europeu, não será possível renovar o Acordo de Pescas entre a União Europeia e Marrocos, que se encontra em fase de renegociação. Solicitamos ao Governo português que clarifique rapidamente a sua posição, baseando-se nos princípios do Direito Internacional.
Esta última vaga de violações dos direitos humanos contra cidadãos sarauís e as suas organizações tem precedentes e graves. Na realidade, instituiu-se como uma política e uma prática constantes, favorecidas pelo controlo informativo por parte das autoridades marroquinas. É urgente uma monitorização rigorosa e imparcial dos factos, que a MINURSO (United Nations Mission for the Referendum in Western Sahara), estabelecida em 1991, pode assegurar, tal como acontece com todas as outras missões de paz das Nações Unidas. Pedimos ao Governo português que se empenhe activamente para que o Conselho de Segurança inclua na MINURSO, o mais rapidamente possível, um mandato de monitorização dos direitos humanos no Sahara Ocidental.
Sabemos, nomeadamente pela experiência de Timor-Leste, que os direitos do povo sarauí só poderão ser plenamente exercidos quando se fizer ouvir a sua voz, no quadro de um acto de auto-determinação justo e livre, internacionalmente conduzido e supervisionado. Todas as medidas anteriormente apontadas são necessárias e urgentes, mas não são suficientes. Uma solução clara deste conflito abrirá novas perspectivas para Marrocos, para a região e para o diálogo euro-mediterrânico.
Não podemos aceitar que a nossa política externa tenha dois pesos e duas medidas. Portugal cumpriu um papel essencial na libertação do povo timorense e solicitou a outros Estados, nesse marco, o cumprimento do Direito Internacional. Sejamos coerentes. Apoiemos todos os esforços internacionais conducentes à realização do referendo de autodeterminação. É esta a política que queremos ver concretizada pelo Governo português.
Lisboa, Dezembro de 2010
• Adelino Gomes, jornalista
• Alice Vieira, escritora
• Álvaro Siza Vieira, arquitecto
• Ana Tostões, arquitecta
• Frei Bento Domingues
• Eduarda Maio, jornalista
• Francisco Teixeira da Mota, advogado
• Jacinto Lucas Pires, escritor
• Janita Salomé, músico
• João Proença, dirigente sindical
• José Augusto França, ensaísta
• José Luís Peixoto, escritor
• José Mattoso, historiador
• José Ribeiro, editor
• Joaquim Azevedo, professor universitário
• Luís Moita, professor universitário
• Manuel Carvalho da Silva, dirigente sindical
• Manuel da Costa Cabral, pintor
• Mário Nogueira, dirigente sindical
• Miguel Galvão Teles, advogado
• Miguel Gomes, realizador de cinema
• Miguel Oliveira da Silva, médico
• Maria Helena Mira Mateus, investigadora
• Maria João Seixas, jornalista
• Paulo Sucena, dirigente sindical
• Teresa Féria, jurista
• Vasco Lourenço, tenente-coronel
• Viriato Soromenho Marques, professor universitário
Personalidades nacionais pedem ao Governo que apoie esforços para a realização de um Referendo de Autodeterminação no Sahara Ocidental
Um conjunto de 28 eminentes personalidades nacionais dirigiu uma carta aberta ao Primeiro-Ministro e ao Ministro dos Negócios Estrangeiros sobre a questão do Sahara Ocidental.
Álvaro Siza Vieira, Frei Bento Domingues, João Proença, José Augusto França, José Mattoso, Manuel Carvalho da Silva, Mário Nogueira, Miguel Galvão Teles, Maria Helena Mira Mateus, Teresa Féria e Vasco Lourenço encontram-se entre os subscritores desta tomada de posição que “ganha um relevo especial pelo facto de a questão do Sahara Ocidental (antiga colónia espanhola do norte de África em grande parte ocupada por Marrocos) se encontrar numa fase decisiva e de Portugal estar prestes a assumir o seu lugar como membro do Conselho de Segurança das Nações Unidas”.
Segundo a Associação de Amizade Portugal–Sahara Ocidental (AAPSO) — promotora desta iniciativa — o Sahara Ocidental “é um dos dossiers que exigirá um acompanhamento permanente durante todo o mandato e relativamente ao qual Portugal, com o seu historial de defesa intransigente e diplomaticamente hábil dos direitos do povo de Timor-Leste, em primeiro lugar do direito do povo timorense à autodeterminação e independência, poderá dar um contributo específico e valioso”.
Segundo o texto da carta: “Uma solução clara deste conflito abrirá novas perspectivas para Marrocos, para a região e para o diálogo euro-mediterrânico”. E a exemplo do que aconteceu com o caso de Timor-Leste, os signatários pretendem que o Governo Português apoie “todos os esforços internacionais conducentes à realização do referendo de autodeterminação” no território.
Wikileaks favorece las alternativas democráticas en el Magreb
Segundo alguns observadores, Canales faz parte do lobby pró-marroquino em Espanha e é um "intoxicador profissional" ...
Pedro Canales in: El Imparcial (Madrid), 20-12-2010
Por primera vez desde la reunión de San Egidio en Roma a mediados de los años 90, se han encontrado públicamente en un foro de discusión realizado en Francia, representantes y militantes de formaciones laicas e islamistas argelinas, asi como miembros del FLN (Frente de Liberación Nacional) histórico.
El encuentro organizado por el periódico digital Le Quotidien d’Algerie, ha sido trasmitido en directo por una cadena de televisión privada de gran audiencia. Militantes islamistas, vinculados algunos de ellos al Frente Islámico de Salvación (FIS) que arrasó en las Elecciones legislativas de 1991, y otros pertenecientes a otras formaciones surgidas tras la ilegalización del FIS, han debatido sobre la posibilidad de una alternativa democrática al régimen de Argel, junto con representantes de los movimientos laicos, liberales o marxistas. La novedad ha sido también la asistencia de miembros del Frente de Fuerzas Socialistas, dirigido por Ait Ahmed, que se encuentra en la oposición al FLN en el poder desde hace medio siglo.
El impulso para la reunión de fuerzas de la oposición democrática ha aumentado con las revelaciones hechas por el portal wikileaks acerca de la corrupción en Argelia, que toca a las más altas esferas del Estado, a los hermanos del presidente Abdelaziz Buteflika y a círculos militares. En ocasiones anteriores ya se habían reunido miembros de las diferentes corrientes de la oposición en París, en Ginebra y en Londres.
Pero esta es la primera vez que lo hacen en público y abiertos a un debate en directo. Este nuevo paso en la formación de una alternativa democrática en Argelia, coincide con las iniciativas tomnadas por miembros de la cúpula de las Fuerzas Armadas, que han tomado contacto últimamente con los lideres de diversas formaciones políticas.
El general Mohamed Medien, alias Tawfik, que dirige desde hace 20 años los servicios secretos militares, verdadero motor del poder en Argelia, habría mantenido reuniones con varios dirigentes dentro del pais para sondear las posibilidades de una alternancia en el poder "respetando el equilibrio del sistema imperante". El general habló con Said Saadi, líder de la Reagrupación por la Cultura y la Democracia (RCD) asi como con los dirigentes del Movimiento Social por la Paz (MSP-Hamas) y En Nahda, dos formaciones islamistas moderadas presentes en el Parlamento de Argel.
Sin embargo, estos movimientos no corresponden ni al conjunto de la oposición, ni a los sectores más representativos. Es así como la cúpula militar ha enviado varios oficiales de alto rango a una capital europea para reunirse con dirigentes del antiguo FIS y con otros representantes de la oposición democrática, según han confirmado a El Imparcial fuentes de la oposición argelina.
En el seno de las Fuerzas Armadas, así como de sus servicios de inteligencia, es creciente la preocupación por el futuro a corto plazo del país, dada la precaria salud del Presidente Buteflika y el alto nivel de corrupción reinante en el aparato de la Administración, tal como lo han reflejado los cables de sus conversaciones enviados por el embajador norteamericano en Argel y sus principales consejeros, al Departamento de Estado.
Unidad democrática
Fenómeno similar se está produciendo en Túnez, donde las diferentes corrientes de la oposición buscan un acuerdo para hacer frente al anquilosamiento policial del régimen y la creciente corrupción en las altas esferas del poder.
Las revelaciones de wikileaks han convencido a varios sectores democráticos a reunirse para encontrar alternativas. En una capital europea van a encontrarse próximamente representantes del movimiento tunecino Ennahda, cuyo líder Rachid Ghanuchi se encuentra exiliado en Londres, con miembros de las otras formaciones opositoras como el Consejo Nacional por las Libertades (CNL) que dirige el médico Moncef Marzouki.
En la oposición intransigente se sitúan además del CNL, el Partido Obrero Comunista tunecino, el Congreso por la República, y varias asociaciones de defensa de las libertades. Sin embargo la novedad está en el hecho de que otros movimientos mas moderados, algunos de ellos legales en Túnez y con representación parlamentaria, como el Tajdid, el Partido Democrático Progresista o el Foro Democrático por el Trabajo y las Libertades, comienzan a tener el mismo lenguaje que la oposición radical.
El nivel de corrupción que afecta a la cúpula del Estado y la crisis económica que está desmoronando el modelo social del que Túnez se ha alardeado durante años, no dejan lugar a las ilusiones reformistas.
Mientras que en el seno del movimiento islamista Ennahda, se está imponiendo la tendencia moderada, entorno al dirigente Moncef Marzouki se nuclea la oposición intransigente. "Yo soy partidario de una ruptura radical con el sistema. Hace falta una revplución integral en Túnez, un cuestionamiento del régimen. Y eso sólo se puede hacer con una movilización pacífica pero radical", declaró a El Imparcial Marzouki.
En un tono más moderado se han expresado los líderes islamistas de Ennahda en Francia, que han confesado a este periódico que no quieren repetir los errores del pasado. "Ennahda es el movimiento que tiene más capacidad de movilización y de arrastre en el país, y no queremos que el poder vuelva a reprimir a nuestros militantes como lo hizo en los años 90".
Ennahda es partidario de un gran frente de alternativa democrática, abierto a la posibilidad de presentarse a las Elecciones políticas en Tunez. "Sabemos que el régimen no lo va a permitir. Pero si aceptase que nos presentemos legalmente a las Elecciones, estaríamos dispuestos a hacerlo". De cualquier manera, la oposición tunecina es consciente de su poco peso debido a la fragmentación entre ellos y a la omnipresencia del aparato policial del régimen. Sin embargo comienzan a revelarse las fisuras en el seno del poder.
Cuatro años antes de que se organicen nuevas Elecciones presidenciales, en el entorno del Presidente Zine el Abidine Ben Ali, se acentuan las divergencias sobre el alcance de las mismas y las modalidades de modificación de la Constitución necesaria para que el actual Jefe del estado repita mandato.
En 2014 Ben Ali tendra 78 años, y la Constitución fija la edad máxima en 75. Aunque sobre la necesidad de revisar la Carta Magna parece haber acuerdo, no lo hay sobre la duración del mandato. El ministro consejero presidencial Abdelaziz Ben Dhia es favorable a mantener el quinquenio actual, mientras que la estrella montante, el consejero político Abdelwaheb Abdalá, aliado del clan de la esposa del Presidente, propone prolongarlo hasta siete años; y en caso de que el Jefe del Estrado no pueda seguir ejerciendo el poder, se forme un Directorio de transición.
Segín la Constitución actual esta tarea incumbe al presidente del Parlamento. Los rumores sobre la posible incapacidad para ejercer el poder por parte del Presidente — similar al caso que cesó a Habib Burguiba con el consentimiento de los médicos — se han disparado, tras conocerse que el palacio de Cartago ha enviado una nota a los directores de los medios de comunicación oficiales, prensa, radio y televisión, para que "de manera regular hagan aparecer la foto, o la noticia, de Leila Ben Ali en portada de sus ediciones".
Hasta ahora, la esposa del Presidente ocupaba de vez en cuando un espacio importante en el sector audiovisual y en las informaciones cotidianas. Sin embargo esta vez la directiva es que se la de mas relieve que al propio Presidente. Lo que no ha hecho sino aumentar los temores a una sucesión a corto plazo.
Pedro Canales in: El Imparcial (Madrid), 20-12-2010
Por primera vez desde la reunión de San Egidio en Roma a mediados de los años 90, se han encontrado públicamente en un foro de discusión realizado en Francia, representantes y militantes de formaciones laicas e islamistas argelinas, asi como miembros del FLN (Frente de Liberación Nacional) histórico.
El encuentro organizado por el periódico digital Le Quotidien d’Algerie, ha sido trasmitido en directo por una cadena de televisión privada de gran audiencia. Militantes islamistas, vinculados algunos de ellos al Frente Islámico de Salvación (FIS) que arrasó en las Elecciones legislativas de 1991, y otros pertenecientes a otras formaciones surgidas tras la ilegalización del FIS, han debatido sobre la posibilidad de una alternativa democrática al régimen de Argel, junto con representantes de los movimientos laicos, liberales o marxistas. La novedad ha sido también la asistencia de miembros del Frente de Fuerzas Socialistas, dirigido por Ait Ahmed, que se encuentra en la oposición al FLN en el poder desde hace medio siglo.
El impulso para la reunión de fuerzas de la oposición democrática ha aumentado con las revelaciones hechas por el portal wikileaks acerca de la corrupción en Argelia, que toca a las más altas esferas del Estado, a los hermanos del presidente Abdelaziz Buteflika y a círculos militares. En ocasiones anteriores ya se habían reunido miembros de las diferentes corrientes de la oposición en París, en Ginebra y en Londres.
Pero esta es la primera vez que lo hacen en público y abiertos a un debate en directo. Este nuevo paso en la formación de una alternativa democrática en Argelia, coincide con las iniciativas tomnadas por miembros de la cúpula de las Fuerzas Armadas, que han tomado contacto últimamente con los lideres de diversas formaciones políticas.
El general Mohamed Medien, alias Tawfik, que dirige desde hace 20 años los servicios secretos militares, verdadero motor del poder en Argelia, habría mantenido reuniones con varios dirigentes dentro del pais para sondear las posibilidades de una alternancia en el poder "respetando el equilibrio del sistema imperante". El general habló con Said Saadi, líder de la Reagrupación por la Cultura y la Democracia (RCD) asi como con los dirigentes del Movimiento Social por la Paz (MSP-Hamas) y En Nahda, dos formaciones islamistas moderadas presentes en el Parlamento de Argel.
Sin embargo, estos movimientos no corresponden ni al conjunto de la oposición, ni a los sectores más representativos. Es así como la cúpula militar ha enviado varios oficiales de alto rango a una capital europea para reunirse con dirigentes del antiguo FIS y con otros representantes de la oposición democrática, según han confirmado a El Imparcial fuentes de la oposición argelina.
En el seno de las Fuerzas Armadas, así como de sus servicios de inteligencia, es creciente la preocupación por el futuro a corto plazo del país, dada la precaria salud del Presidente Buteflika y el alto nivel de corrupción reinante en el aparato de la Administración, tal como lo han reflejado los cables de sus conversaciones enviados por el embajador norteamericano en Argel y sus principales consejeros, al Departamento de Estado.
Unidad democrática
Fenómeno similar se está produciendo en Túnez, donde las diferentes corrientes de la oposición buscan un acuerdo para hacer frente al anquilosamiento policial del régimen y la creciente corrupción en las altas esferas del poder.
Las revelaciones de wikileaks han convencido a varios sectores democráticos a reunirse para encontrar alternativas. En una capital europea van a encontrarse próximamente representantes del movimiento tunecino Ennahda, cuyo líder Rachid Ghanuchi se encuentra exiliado en Londres, con miembros de las otras formaciones opositoras como el Consejo Nacional por las Libertades (CNL) que dirige el médico Moncef Marzouki.
En la oposición intransigente se sitúan además del CNL, el Partido Obrero Comunista tunecino, el Congreso por la República, y varias asociaciones de defensa de las libertades. Sin embargo la novedad está en el hecho de que otros movimientos mas moderados, algunos de ellos legales en Túnez y con representación parlamentaria, como el Tajdid, el Partido Democrático Progresista o el Foro Democrático por el Trabajo y las Libertades, comienzan a tener el mismo lenguaje que la oposición radical.
El nivel de corrupción que afecta a la cúpula del Estado y la crisis económica que está desmoronando el modelo social del que Túnez se ha alardeado durante años, no dejan lugar a las ilusiones reformistas.
Mientras que en el seno del movimiento islamista Ennahda, se está imponiendo la tendencia moderada, entorno al dirigente Moncef Marzouki se nuclea la oposición intransigente. "Yo soy partidario de una ruptura radical con el sistema. Hace falta una revplución integral en Túnez, un cuestionamiento del régimen. Y eso sólo se puede hacer con una movilización pacífica pero radical", declaró a El Imparcial Marzouki.
En un tono más moderado se han expresado los líderes islamistas de Ennahda en Francia, que han confesado a este periódico que no quieren repetir los errores del pasado. "Ennahda es el movimiento que tiene más capacidad de movilización y de arrastre en el país, y no queremos que el poder vuelva a reprimir a nuestros militantes como lo hizo en los años 90".
Ennahda es partidario de un gran frente de alternativa democrática, abierto a la posibilidad de presentarse a las Elecciones políticas en Tunez. "Sabemos que el régimen no lo va a permitir. Pero si aceptase que nos presentemos legalmente a las Elecciones, estaríamos dispuestos a hacerlo". De cualquier manera, la oposición tunecina es consciente de su poco peso debido a la fragmentación entre ellos y a la omnipresencia del aparato policial del régimen. Sin embargo comienzan a revelarse las fisuras en el seno del poder.
Cuatro años antes de que se organicen nuevas Elecciones presidenciales, en el entorno del Presidente Zine el Abidine Ben Ali, se acentuan las divergencias sobre el alcance de las mismas y las modalidades de modificación de la Constitución necesaria para que el actual Jefe del estado repita mandato.
En 2014 Ben Ali tendra 78 años, y la Constitución fija la edad máxima en 75. Aunque sobre la necesidad de revisar la Carta Magna parece haber acuerdo, no lo hay sobre la duración del mandato. El ministro consejero presidencial Abdelaziz Ben Dhia es favorable a mantener el quinquenio actual, mientras que la estrella montante, el consejero político Abdelwaheb Abdalá, aliado del clan de la esposa del Presidente, propone prolongarlo hasta siete años; y en caso de que el Jefe del Estrado no pueda seguir ejerciendo el poder, se forme un Directorio de transición.
Segín la Constitución actual esta tarea incumbe al presidente del Parlamento. Los rumores sobre la posible incapacidad para ejercer el poder por parte del Presidente — similar al caso que cesó a Habib Burguiba con el consentimiento de los médicos — se han disparado, tras conocerse que el palacio de Cartago ha enviado una nota a los directores de los medios de comunicación oficiales, prensa, radio y televisión, para que "de manera regular hagan aparecer la foto, o la noticia, de Leila Ben Ali en portada de sus ediciones".
Hasta ahora, la esposa del Presidente ocupaba de vez en cuando un espacio importante en el sector audiovisual y en las informaciones cotidianas. Sin embargo esta vez la directiva es que se la de mas relieve que al propio Presidente. Lo que no ha hecho sino aumentar los temores a una sucesión a corto plazo.
domingo, 26 de dezembro de 2010
Detenção em El Aiun do defensor saharaui de Direitos Humanos Sidahmed Lamjayed e outros cidadãos saharauis
A polícia marroquuina prendeu no dia 25 de Dezembro,Sábado, o Defensor de Direitos Humanos saharaui Sidahmed Lamjayed em el Aiun (Sahara Ocidental) que se encontrava sob ordem de busca e captura emitida pelo Procurador Geral, a prisão está provavelmente relacionada com a sua participação no acampamento Gdeim Izik.
La detención de Sidahmed Lamjayed, Presidente del Comité de Apoyo de las Naciones Unidas para el Plan de Arreglo y las riquezas naturales del Sahara Occidental, se ha producido tras dos intentos anteriores, desde el sábado 8 de noviembre de 2010, en los que los agentes del servicio secreto marroquí allanaron su vivienda con objeto de proceder a su detención.
El Defensor de Derechos Humanos saharaui Sidahmed Lamjayed ha sido detenido en varias ocasiones y sometido a hostigamiento, desde el 21 de mayo de 2005, por su participación en manifestaciones pacíficas reclamando el derecho a la libre determinación del pueblo saharaui y por su posición sobre la situación en el Sahara Occidental.
En Elmarsa, localidad portuaria a 25 Km. al suroeste de El Aaiun, el 25 de diciembre de 2010, a las cuatro de la tarde, fue detenida la ciudadana Bayllat de Mahjouba, de 35 años, por agentes de la gendarmería marroquí y trasladada directamente a la Comisaría de la ciudad del Aaiun en el Sahara Occidental para ser interrogada sobre su participación en las manifestaciones que se produjeron en la ciudad a principios del mes pasado.
El 23 de diciembre de 2010 la gendarmería marroquí detuvo a los jóvenes saharauis Mohamed Bara y Hammamad Benlkhair en la misma ciudad, donde fueron retenidos en Comisaría durante 24 horas antes de ser puestos en libertad sin cargos en su contra
Colectivo de Defensores de Derechos Humanos. CODESA
Polícia secreta marroquina prende activista saharaui dos Direitos Humanos em El Aiún
A polícia secreta marroquina deteve ontem, Sábado, a activista saharaui dos Direitos Humanos Izana Ameidan, de 30 anos de idade, em El Aiún, capital ocupada do Sahara Ocidental.
Segundo testemunhas presenciais, Izana Ameidan foi detida por volta das 18:00 horas pela polícia secreta marroquina quando, com um grupo de mulheres saharauis, pretendia a visitar a família do jovem saharaui Said Sidahmed Abdelwahab, assassinado na passada Quinta-Feira por disparos de um polícia marroquino.
Uma patrulha policial obrigou Izana Ameidan a subir para um veículo sem que lhe tenha sido comunicado sob que acusação se produzia a detenção, pelo que continuam desconhecidas as causas da sua prisão.
Conhecida e destacada activista saharaui, defensora do direito à autodeterminação do povo saharaui, Izana Ameidan já foi presa e torturada em 7 ocasiões anteriores, tendo sofrido ameaças de violação e maus tratos por parte da polícia marroquina, sendo libertada em todas essas ocasiões sem que tenha sido formulado contra ela qualquer acusação ou tenha sido apresentada perante o Ministério Público.
Fonte: SPS
sábado, 25 de dezembro de 2010
AMNISTIA INTERNACIONAL - Sahara Ocidental e Marrocos. Os direitos humanos espezinhados com um pano de fundo de manifestações, violência e repressão
En un nuevo informe hecho público el lunes 20 de diciembre de 2010, Amnesty International llama a las autoridades marroquíes a realizar una profunda investigación, independiente e imparcial sobre el conjunto de los ataques a los derechos humanos que se habrían producido en relación con los acontecimientos del 8 de noviembre de 2010 en Laayoune, en el Sahara occidental bajo administración marroquí y a perseguir judicialmente a los autores de los abusos perpetrados.
Confrontaciones violentas estallaron al principio del lunes 8 de noviembre, cuando las fuerzas de seguridad marroquíes intervinieron para hacer evacuar el campamento de Gdim Izik, que se había levantado en el desierto, a algunos kilómetros de Laayoune, a principios de octubre por saharauis para protestar contra la marginalización de la que se dicen víctimas y contra la falta de empleos y de alojamientos apropiados.
El informe de Amnesty International “Rights Trampled: Protests, Violence and Repressio in Western Sahara” indica una serie de atentados contra los derechos humanos perpetrados el lunes 8 de noviembre, a la vez en el campamento y en Laayoune. Violentos choques se produjeron cuando las fuerzas de seguridad han intervenido para hacer evacuar el campamento; los desordenes se extendieron a continuación a Laayoune donde manifestantes saharauis y residentes marroquíes realizaron ataques - incendiando casas, tiendas y comercios así como edificios públicos. Numerosos saharauis han sido detenidos y golpeados o sometidos a actos de tortura u otros malos tratos.
Trece personas, 11 miembros de las fuerzas de seguridad y dos saharauis, han muerto tras las violencias en el campamento y en Laayoune. El balance más grave se ha registrado en la operación de desmantelamiento del campamento por las fuerzas de seguridad marroquíes donde perdieron nueve de sus hombres, muertos en los enfrentamientos o en ataques deliberados por saharauis que resistían a la destrucción de su campamento. Las circunstancias exactas de esas muertes no se han establecido todavía pero los investigadores de Amnistía Internacional que se han personado in situ a finales de noviembre han interrogado a numerosos testigos que les han afirmado que miembros de las fuerzas de seguridad no habían dudado en golpear a mujeres mayores a golpes de garrote para obligarlas a salir antes de rasgar sus tiendas. Algunas llevaban aún heridas visibles más de dos semanas más tarde.
Basándose en sus propias investigaciones, Amnesty International ha llegado a la conclusión que las fuerzas de seguridad marroquíes no habían tenido quizás la intención de recurrir a una fuerza excesiva para desmantelar el campamento y dispersar a los manifestantes, pero que en varios casos la fuerza empleada había sido claramente excesiva, contra manifestantes que no representaban una amenaza y no ofrecían resistencia.
La noticia de la evacuación del campamento por las fuerzas de seguridad rápidamente alcanzó a Laayoune donde, alimentado por rumores exageradamente alarmistas que hablaban de muertes entre los saharauis y de actos de brutalidad por parte de las fuerzas de seguridad, provocó violentas manifestaciones de saharauis que se apoderaron de edificios públicos, algunos bancos, coches y otros bienes perteneciendo a ciudadanos marroquíes o a saharauis considerados como favorables a la administración del Sahara occidental por Marruecos. Después de un período de calma, nuevas violencias estallaron, esta vez los residentes marroquíes se apoderaron de casas, tiendas y comercios pertenecientes a saharauis; varios residentes saharauis fueron golpeados. Las fuerzas de seguridad presentes no intervinieron en los ataques a las casas y comercios saharauis e incluso a veces prestaron ayuda a los agresores.
Las fuerzas de seguridad marroquíes han detenido alrededor de 200 saharauis el lunes 8 de noviembre y en los días y semanas siguientes. No obstante, a nuestro conocimiento, no se ha registrado hasta hoy ninguna interpelación ni actuación judicial en relación con los ataques llevados por residentes marroquíes contra saharauis, sus casas o sus bienes.
Todos los saharauis entrevistados por Amnistía Internacional han descrito la forma en que fueron pegados, torturados o los malos tratos que se les ha inflingido en el momento de su detención o en su detención preventiva por las autoridades marroquíes; la mayoría de ellos tenían cicatrices y heridas visibles para apoyar su testimonio. A pesar de eso, las autoridades marroquíes no han tomado ninguna medida para investigar sobre las alegaciones de tortura y otros malos tratos como lo prevén el Convenio de las Naciones Unidas contra la tortura y otras penas o tratos crueles, inhumanos o degradantes y el Pacto internacional relativo a los derechos civiles y políticos, del que Marruecos es Estado parte.
Las autoridades marroquíes tienen la responsabilidad de proteger la seguridad pública y de castigar los actos de criminalidad pero deben hacerlo sin discriminación y teniendo en cuenta plenamente los derechos humanos. Cuando garantizan el mantenimiento del orden en las manifestaciones, las fuerzas de seguridad no deben recurrir a una fuerza excesiva sino limitar la utilización de la fuerza al mínimo estricto necesario y emplearla de manera proporcional. Los actos de violencia sobre personas en detención preventiva que no presentan peligro son siempre ilegales y no deben tolerarse.
El informe de Amnesty International saca a la luz también la ausencia de información comunicada a las familias de los presos por las autoridades, a veces durante dos semanas, en violación de la ley marroquí. Esta ausencia se acompañe de restricciones impuestas por las autoridades marroquíes al acceso a la información, en particular, para los periodistas que deseaban cubrir los acontecimientos y a los cuales se impidió el acceso a Laayoune, generando inquietudes inútiles para las familias que temían que sus familiares hubieran muerto.
Más de 130 saharauis están encausados judicialmente tras los acontecimientos del lunes 8 de noviembre. 19 de ellos van a comparecer ante un tribunal militar, aunque se trata de civiles; algunos son militantes políticos saharauis ya conocidos por su defensa de la autodeterminación del Sahara occidental. Su detención hace renacer el temor de que las autoridades pretendan implicar en los acontecimientos del 8 de noviembre a personas críticas con el Gobierno y a opositores pacíficos, a causa de sus opiniones políticas.
Algunos de los acusados han comparecido ante un juez de instrucción sin asistencia jurídica y varios de ellos habrían presentado señales visibles de tortura y otros malos tratos y se habrían quejado de las violencias sufridas. Sin embargo ninguno ha sido visto por un médico y ninguna investigación parece haber sido abierta acerca del objeto de sus denuncias. Detenidos han declarado que a la salida de su interrogatorio, habían debido firmar o poner la impresión del dedo pulgar abajo de declaraciones que no habían sido autorizados a leer, lo que hace temer que estas declaraciones hechas bajo la tortura o la amenaza sean utilizadas como prueba de cargo contra ellos en su juicio, en violación del derecho internacional.
El informe de Amnistía Internacional comprende las recomendaciones siguientes a las autoridades marroquíes:
Las autoridades marroquíes deben velar para que las diligencias judiciales sean realizadas sobre todas los ataques a los derechos humanos que se hayan perpetrado en relación con los acontecimientos del lunes 8 de noviembre - sea abriendo una investigación judicial para cada asunto, sea estableciendo una comisión de investigación independiente e imparcial que tenga autoridad para llamar a testigos, disponiendo de un libre acceso a toda la información pertinente, en particular, a la documentación oficial y todas las películas y cintas de videos registradas el lunes 8 de noviembre, así como acceso a todos los lugares de detención. Deben también garantizar que los responsables de actos de violencia, de tortura y otros malos tratos así como los autores de agresiones contra personas y ataques contra bienes sean perseguidos, de acuerdo con las normas internacionales de equidad en los juicios; las autoridades deben velar para que las personas detenidas puedan ser representadas por un abogado de su elección en su comparecencia delante del fiscal de rey o del juez de instrucción y en las vistas y velar para que su juicio cumpla las normas internacionales de igualdad ante la ley; ninguna información arrancada bajo tortura o amenaza deberá ser utilizada como prueba de cargo en un juicio. Las autoridades deben garantizar que ningún civil será juzgado por un tribunal militar.
Información complementaria.
Las conclusiones de este informe se basan en una visita para establecer los hechos realizada por Amnistía Internacional en Marruecos y el Sahara occidental entre el 22 de noviembre y el 4 de diciembre de 2010. En el marco de esta visita, Amnesty International se ha encontrado con responsables gubernamentales en Rabat y Laayoune y se gha entrevistado con familias de saharauis y con miembros de las fuerzas de seguridad muertos o heridos, con familiares de los detenidos, con antiguos presos, con defensores de los derechos humanos, abogados y aún con otras personas.
El estatuto del Sahara occidental, cuya anexión en 1975 por Marruecos es controvertida, sigue siendo un tema sensible a los ojos de las autoridades marroquíes que siguen demostrando poca tolerancia para cualquiera que exprese públicamente su opinión en favor de la independencia del Sahara occidental. Las autoridades marroquíes siguen tomando como objetivo no solamente a los militantes saharauis que defienden el derecho a la autodeterminación del Sahara occidental, sino también a los defensores de los derechos humanos saharauis que realizan acciones de vigilancia de la situación de los derechos humanos in situ, denuncian las violaciones constatadas en la región y son siempre objeto de actos de intimidación, de acoso e incluso de persecuciones judiciales.
Traducción: Equipo de trabajo para el norte de África de la S. de RR. II. de la CGT
Mohamed Abdelaziz, SG da Frente Polisario e Presidente da RASD, faz luz sobre as relações mauritano-saharauis e sobre temas escaldantes da região
O presidente saharaui, Mohamed Abdelaziz, fez luz sobre muitos assuntos relevantes das relações bilaterais entre o seu país e a Mauritânia, a situação explosiva nos territórios ocupados do Sahara Ocidental, os rumores sobre as actividades do AQMI no Sahara Ocidental e o futuro das negociações entre a Polisario e Marrocos, em entrevista concedido em Argel aos correspondentes dos jornais mauritanos, Nouakchott Info, ani.mr, alakhbar.info e ao jornal italiano, Il Manifesto.
A Entrevista que reproduzimos na íntegra (retirada da agência noticiosa SPS) foi publicada pelo "Nouakchott Info" ontem, sexta-feira, dia 24 de Dezembro:
"Pour donner une chance à la paix, nous sommes disposés à mettre entre parenthèse la RASD que nous avons proclamé"
N.I.-A.N: M. le président notre première question est sans doute de savoir l’état des relations que vous entretenez avec le gouvernement et la classe politique mauritaniens ?
Le président sahraoui Mohamed Abdel Aziz: Ce sont des relations fortes et excellentes. Nous sommes voisins et vous savez qu’il y a une même culture, une même langue, les mêmes traditions et une interpénétration des relations humaines et sociales entre le peuple sahraoui et le peuple mauritanien. Sur le plan politique, vous savez que la République Islamique de Mauritanie reconnaît la République Arabe Sahraouie Démocratique, et il y a de grandes relations de bon voisinage que nous cherchons à renforcer pour le bien de nos deux pays et la sécurité dans la région en général.
N.I.-A.I: Justement au sujet de la sécurité il y a des accusations qui certains estiment que la région est incontrôlée et vont jusqu’à dire que ce que vous appelez les zones libérées sont devenues des zones de terrorisme et de transit des terroristes d’AQMI …
Le président sahraoui Mohamed Abdel Aziz: Dans les zones libérées, nous avons avec nous les observateurs des Nations Unies, notamment de la MINURSO. De même que dans les zones libérées de notre territoire, il y a l’administration de notre Etat, nos forces armées et ce sont des zones ouvertes à longueur d’années pour les visiteurs internationaux y compris les journalistes et les Mauritaniens.
Aucun acte relevant de terrorisme ou d’instabilité ou de laisser-aller ou de perte de contrôle ne s’y est produit ni a été opéré depuis le 6 septembre 1991, c’est-à-dire depuis le jour de cessez-le-feu entre l’armée nationale sahraouie de libération et l’armée marocaine et donc ce sont des zones sécurisées. C’est dire que ces accusations sont, en toute franchise l’œuvre du Maroc dont les services officiels s’en font l’écho pour porter atteinte au peuple sahraoui et l’Etat sahraoui et aussi pour jeter la poudre aux yeux de l’opinion publique internationale.
De notre point de vue, c’est le royaume du Maroc qui est la principale source d’instabilité dans la sous-région du Nord-Ouest de l’Afrique.
Primo c’est un pays qui est considéré parmi les plus anciens pays producteurs de drogue en particulier le Haschisch qu’il exporte partout en particulier vers l’Europe via la mer, l’Algérie, le Sahara occidental, la Mauritanie via l’océan et le sahara désertique et c’est pourquoi il y a des bandes spécialisées dans le trafic de cette drogue qu’est le haschisch.
La guerre que mène le Maroc au Sahara occidental pour imposer un état de fait militaire et annexer par la force ce territoire est une source d’instabilité, de tension permanente, de malentendus entre les Etats et les parties qui empêche l’existence de politique de confiance, de coopération et de bon voisinage pour faire face aux problèmes qui existent ou qui peuvent exister.
Quant au gouvernement sahraoui et le Front Polisario, il est entendu de par notre parcours, notre orientation, notre politique et aussi de par la reconnaissance de tous que nous sommes contre le chaos, le laisser-aller, le terrorisme, l’instabilité et que nous sommes avec le respect des Etats et des peuples, leurs affaires intérieures des Etats et le droit international et c’est que existe de fait dans les zones libérées de la République Arabe Sahraoui Démocratique.
Nous vous invitons, en tant que journalistes, intellectuels, faiseurs d’opinions, à venir quand vous voulez, visiter en toute liberté, les zones libérées de la RASD pour voir de visu ce qui s’y passe et demandons aux autorités marocaines de vous autoriser et d’autoriser d’autres journalistes à en faire autant dans les zones occupées pour faire la différence entre la propagande marocaine et la réalité sur le terrain.
N.I.-A.I: M. le Président, si vous permettez, une double question: d’abord sur votre participation à ce 50ème anniversaire de la Résolution 15/14 qui vous concerne en premier, le Sahara occidental étant l’un sinon le dernier territoire d’Afrique non décolonisé et ensuite au sujet de vos relations avec la Mauritanie. Que manque-t-il à ces rapports mauritano-sahraouis, quelle coordination entretenez-vous, par exemple, dans la lutte contre le terrorisme ?
Le président sahraoui Mohamed Abdel Aziz: En réponse au premier volet de votre question, nous remercions le gouvernement algérien pour son initiative qui a permis de célébrer le 50ème anniversaire de la Résolution 15/14 portant Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux pour exercer leur droit à l’autodétermination et à l’indépendance.
Ce fut une grande occasion pour nombre d’hommes et de femmes qui ont largement contribué et de façon dynamique en Afrique, en Amérique latine et particulièrement en Asie, au mouvement mondial de liberté qui est naît, a grandi et a évolué au lendemain de la seconde guerre mondiale avec la génération Ben Bella, Kenneth Kaunda, Thabo Mbeki, Salim Ahmed Salim, Obasanjo, et j’en passe, qui y ont participé avec bien d’autres en allant du Vietnam jusqu’en Afrique. Donc c’est une opportunité leur permettant de se réunir et parmi eux il y en a qui ont fait la résistance et lutté par les armes, par leurs plumes, par la politique, le cinéma, le théâtre … Mais aussi rencontrer ceux, juristes, journalistes, … qui ont accompagné cette dynamique, aidé, soutenu et plaidé en faveur de ce mouvement de liberté dans le tiers-monde, en Europe mais aussi aux USA, ayant abouti à cette résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies du 14 décembre 1960.
Mais ce fut aussi la rencontre entre toutes ces personnalités et les nouvelles générations qui avaient suivi pour que tous se retrouvent ensemble et célèbrent les indépendances des pays et des peuples consacrées après l’adoption de cette déclaration 15/14.
Cette conférence d’Alger a été également une occasion pour attirer l’attention et rappeler que même si cette déclaration 15/14 a profité à plusieurs peuples et a donné lieu à plusieurs indépendances et au règlement de nombre de questions de décolonisation, il reste encore des pays, des endroits et des peuples qui attendent la mise en œuvre de cette Résolution et donc il s’agit d’un appel à l’opinion publique internationale et à la communauté internationale pour faire pression et mobiliser les forces à nouveau pour l’application de cette résolution et parmi ces Etats le Sahara occidental.
Dans notre analyse, cette conférence d’Alger à laquelle ont participé la Ligue Arabe, l’Union Africaine, l’ONU et beaucoup d’autres organisations et personnalités qui ont leur influence et leur rôle à jouer dans le cas sahraoui et dans d’autres cas comme celui de la Palestine.
C’est donc une occasion pour dire que le problème de la colonisation est insupportable.
Pour le deuxième volet de votre question et en ce qui concerne la Mauritanie, comme je l’ai dit nous partageons beaucoup, nous sommes toujours, en tant que politiques, en quête de rehausser le niveau des relations pour répondre aux attentes que nous impose l’Histoire et la culture.
Je dois dire toute notre satisfaction de la confiance mutuelle qui existe entre la RASD et la Mauritanie et la nature de la coordination entre nous. Il y a deux Etats voisins, observateurs dans les négociations entre nous et le Maroc sous la supervision de l’envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unie. Tout cela constitue des facteurs importants qui prédisposent la Mauritanie à jouer un rôle de premier rang pour l’avènement de la paix et la construction maghrébine et pour rendre justice aux ayant-droits légitimes.
N.I.A.I : D’aucuns affirment que vous avancerez des concessions intéressantes, quelle en est la nature ?
Le président sahraoui Mohamed Abdel Aziz: Vous savez que le 10 avril 2007, nous avons avancé une proposition aux Nations Unies qui l’a présenté à son tour au Maroc. Trois jours plus tard, le Maroc a fait sa propre proposition et depuis, il y a sur la table des négociations deux propositions, la nôtre et celle du Maroc en plus de la recommandation du Conseil de Sécurité qui définit la mission de l’envoyé spécial du Secrétaire Général de l’ONU qui est de trouver une solution garantissant au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination. L’avantage de la proposition sahraouie est çà c’est très important, est qu’elle ne rejette pas la proposition marocaine et ne la néglige pas, mais plutôt l’inclus.
Mieux, nous avons même dit d’accord: que pour que la proposition marocaine soit l’un choix et que la proposition sahraouie en soit un autre et qu’on les soumette au vote des électeurs sahraouis dans une opération référendaire libre et indépendante pour qu’ils aient le dernier mot.
Mais le royaume du Maroc a refusé et rejeté à priori la proposition sahraouie et exige que les négociations soient uniquement dans le cadre de la proposition marocaine et suivant l’idée que s’en fait le Maroc qui est que le Sahara est marocain et que le Maroc annexe le Sahara occidental et partant le point de vue du Maroc change de négociations en vue de trouver une solution qui garantit le droit à l’autodétermination comme le stipule la résolution du Conseil de Sécurité des Nations, à des négociations pour faciliter une opération de reddition des sahraouis.
Or la reddition ne demande pas de négociation. C’est quelque chose qui est rejeté par le droit et rejeté moralement, politiquement et même rejeté par les résolutions des Nations Unies. Nous avons une proposition ouverte et constructive qui ne fait pas table rase de ce que demande le Maroc lequel ne doit pas le rejeter.
N.I.A.I.: Est-ce que vous avez des concessions à avancer pour les négociations prévues dans quelques jours?
Le président sahraoui Mohamed Abdel Aziz: La principale divergence qui est à l’origine du conflit entre nous et le royaume du Maroc est la souveraineté sur le Sahara Occidental. Or, le droit international met la souveraineté sur le territoire sahraoui entre les mains du seul peuple sahraoui. Nous disons que nous sommes provisoirement disposés à abandonner la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) comme le Maroc doit abandonner provisoirement sa souveraineté sur le Sahara occidental pour demander au peuple sahraoui qui est le seul et légitime souverain: A qui la souveraineté? Est-ce pour l’indépendance nationale au Sahara Occidental ou pour le royaume du Maroc ? Ceci est une concession capitale qu’avance la République Arabe Sahraouie Démocratique qui a 35 ans d’âge et qui a prouvé en temps de guerre, de paix, de négociation, dans tout, qu’elle est un Etat viable et représente un choix et une ambition pour les Sahraouis.
Elle est membre de plein droits de l’organisation continentale et est actuellement membre-fondateur de l’Union Africaine, elle a des relations diplomatiques avec plus de 80 pays, elle est réputée crédible et son respect du droit international dans la région, elle est devenue une réalité nationale, régionale et internationale et le droit international circonscrit la souveraineté sahraouie.
Et, malgré tout cela, nous sommes disposés à mettre entre parenthèse la RASD que nous avons proclamé pour donner une chance à la paix. Nous sommes disposés à mettre au frigo provisoirement tout çà et oublier que nous sommes un Etat souverain, si le Maroc oublie le fait qu’il exerce son autorité sur le territoire pour demander au peuple sahraoui ce qu’il veut.
C’est une concession énorme, très, très, très énorme. Mais nous disons même plus: si le peuple sahraoui choisit son indépendance, nous sommes prêts à négocier avec le Maroc, dans un climat serein et avec un esprit d’ouverture et d’entente, et à discuter avec lui de ses préoccupations économiques, stratégiques, sécuritaires de façon ouverte et positive.
N.I.A.I.: Il y a en Mauritanie ce qu’on appelle le «dossier sécuritaire» dans lequel figureraient des sahraouis qui seraient des militaires arrêtés aux frontières d’il y a quelques mois et détenus à la prison civile mauritanienne. Avez-vous idée sur ce dossier ?
Le président sahraoui Mohamed Abdel Aziz: Je n’ai pas connaissance que les autorités mauritaniennes ont arrêté des militaires sahraouis sur les frontières. Mais alors absolument pas à ma connaissance. Que le pouvoir mauritanien arrête quelqu’un de quelle nationalité soit-il ou qui qu’il soit, qui ayant, sur le territoire mauritanien, contrevenu aux lois de circulation, du commerce, de la santé ou n’importe quelles lois en vigueur en Mauritanie, les autorités mauritaniennes y ont droit, car elles doivent protéger leurs lois. Mais je n’ai aucunement connaissance que les autorités mauritaniennes ont arrêté ou détiennent un sahraoui militaire soit-il ou civil.
N.I.A.I.: Lors du rapt des espagnols en Mauritanie en novembre 2009, il avait été dit que les ravisseurs avaient, avant d’arriver au Nord Mali, transité par le Sahara ...
Le président sahraoui Mohamed Abdel Aziz: Je crois que ce sujet a dépassé le stade des rumeurs, les autorités mauritaniennes ayant mené les enquêtes nécessaires et s’étant arrêtées sur des réalités. Elles ne nous ont pas dit qu’il y a eu utilisation de notre territoire par les ravisseurs et je reste convaincu jusqu’à présent que, ni avant, ni après l’exécution du crime, le territoire national sahraoui n’a été utilisé.
N.I.A.I.: Le dernier round des négociations s’est déroulé pendant le démantèlement du camp de Gdim-Izik. Est-ce que vous avez songé à abandonner la table des négociations par rapport à l’attaque du Maroc. Ceci d’une part et d’autre part, beaucoup de gens qui ne sont pas contents dans les camps des réfugiés à Rabouni, à Tindouf, vous demandent de reprendre les armes. Est-ce que le Polisario serait prêt à faire la guerre ?
Le président sahraoui Mohamed Abdel Aziz: L’assaut sur Gdim-Izik a été lancé aux alentours de 6H du matin à l’aube du 8 novembre, alors que les négociations de Manhattan étaient programmées pour 9H heures locales de New York. L’attaque de Gdim-Izik est intervenue 8H de temps environ avant le début des négociations à Manhattan.
C’est dire combien nous avons vraiment été sous forte pression, où les téléphones, depuis la ville d'El Aaiun, nous faisaient entendre le crépitement des armes, le son des avions, les gémissements des femmes et des blessés. Ils nous transmettaient des flashs d’images des camps qui brûlaient et nous appelaient au secours. D’un autre côté, nous étions invités à Manhattan à des négociations. Nous étions soumis à un véritable tiraillement, à savoir agir par sentiments, émotions ou agir avec raison. Parce que le timing de l’attaque nous laissait le sentiment que le Maroc veut se soustraire aux négociations et nous faire porter la responsabilité de leur échec. Mais nous avons compris le piège et nous avons décidé d’aller aux les négociations. Je crois que nous avons déjoué la manœuvre marocaine.
S’agissant de la guerre, c’est maintenant devenue une exigence collective de tous les Sahraouis, parce qu’ils vivent une profonde déception en ce qui concerne la volonté politique au Maroc mais aussi face aux agissements des Nations Unies.
Le sentiment des Sahraoui et le leitmotiv qui est sur toutes les langues sahraouies aujourd’hui est que les Nations Unies les ont trahis car le 6 septembre 1991, il leur a été demandé d’accepter un cessez-le-feu et qu’en contrepartie les Nations Unies et le Maroc leur accorderont un référendum d’autodétermination au bout de huit mois. Ils en sont aujourd’hui à leur 19ème année et le Maroc dit même officiellement qu’il a tourné la page du référendum et cela devant les Nations Unies qui se sont engagées publiquement à donner au peuple sahraoui sa chance d’aller vers un référendum d’autodétermination.
Les Sahraouis disent aussi que les Nations Unies ont un siège à El Aaiun à 12 Km de celui de la MINURSO et que le Maroc viole le cessez-le-feu non pas contre l’armée sahraouie mais plutôt contre les femmes, les enfants et les vieillards paisiblement endormis dans les camps de Gdim-Izik. Que même une condamnation ou une enquête n’a pas été faite par l’ONU.
Face à ce comportement onusien, le peuple sahraoui se dit que l’ONU est faible, n’existe pas, ou que l’ONU est complice.
Devant cette situation, nous défendrons nos droits, nos vies, nos femmes et je ne cache pas franchement, que nous sommes, en tant que dirigeants du Front Polisario, sous forte pression de la partie de notre peuple. Nous demandons à Dieu que l’ONU comprenne la complexité et la difficulté de la situation et essaye de sauver ce qui peut être sauvé pour la paix.
N.I.A.I: Le Maroc vous accuse d’être derrière ce qui s’est passé à Gdeim Izik, que vous avez des groupuscules qui ont organisé ces manifestations et joué les trouble-fêtes …
Le président sahraoui Mohamed Abdel Aziz: Qu’en est-il de ce phénomène. Au départ, il y avait environ 30.000 citoyennes et citoyens de la ville d’El Aaiun qui sont sortis à 12 Km construire 8.000 tentes et ont décidé d’y vivre paisiblement, sans arme et sans volonté d’agresser personne ni de recourir à la violence. Ils sont sortis de manière à ne pas entraver ou perturber la vie des citoyens marocains qui se trouvent à El Aaiun et qu’ils ne sentent pas que la protestation sahraouie est une gêne, une provocation.
Ils ont établi des revendications légitimes de droit à l’autodétermination, de droit au travail, de droit au logement, et ont appelé le monde à être témoin. Ils sont restés dans cette situation jusqu’à leur agression à l’aube du 8 Novembre ils ont été agressés.
Ce que vous dites-là est une pure propagande du Maroc, ce sont des rumeurs d’un agresseur qui tente de faire porter la responsabilité à la victime. Mais pour tordre le coup et définitivement à ces dires, pourquoi le Maroc n’a pas été autorisé la mise en place d’une commission d’enquête internationale indépendante ? Pourquoi le Maroc n'a pas ouvert la région aux observateurs internationaux et la presse internationale? Euh bien parce que le Maroc dissimule le crime. Le journaliste italien en sait quelque chose, lui qui était au camp de Gdeim Izik. (SPS)
quinta-feira, 23 de dezembro de 2010
Jovem saharaui baleado na cabeça por polícia marroquino morre em El Aiun
Faleceu ontem, 23 de Dezembro, o jovem saharaui Said Uld Sidahmed Uld Abdelwahad, de 26 anos, que se encontrava em estado de coma devido a um disparo na cabeça por parte de um polícia marroquino.
O jovem Said faleceu no hospital Hssan Ben Mehdi, em El Aiún, capital do Sahara Ocidental ocupado, onde se encontrava em coma profundo, depois de ter sido submetido a uma operação cirúrgica para lhe extrair a bala do cérebro.
Said Dambar, como era conhecido em El Aiún, foi ferido gravemente por disparo de um polícia marroquino às 02.30 da madrugada de 4.ª Feira depois de abandonar um ciber-café na rua de La Meca, zona conhecida como Casas del Cabildo, local onde tinha estado a ver uma transmissão de um jogo de futebol.
Minutos mais tarde, a casa de seus pais, localizada no bairro de Casapiedra, era invadida por um grupo de polícias à paisana que procuravam a sua documentação . Com eles levaram também o irmão mais velho da vítima, Mohamed, até às instalações do Governador da região. Foi aí que o seu irmão ficou a saber o que acontecera a Said, procurando o Governador de El Aiún “dar menor importância” ao acontecido, conforme afirmaram à Europa Press, Yamila e Lehbib, irmãos de Said, residentes na ilha de Lanzarote desde há mais de una década.
Said Uld Sidahmed Uld Abdelwahad era licenciado em Economia e trabalhava na Câmara Municipal da cidade ocupada de El Aiún.
Recorde-se que já no dia 24 de Outubro, a polícia de ocupação marroquina havia disparado contra um automóvel civil quando este se dirigia para o acampamento de protesto de Gdeim Izik, causando a morte ao jovem saharaui de 14 anos Nayem Elgarhi, sem que, até ao momento, tenha sido aberta qualquer investigação judicial sobre o ocorrido, apesar dos pedidos das famílias das vítimas.
Informação baseada em despachos da SPS e Europa Press
terça-feira, 21 de dezembro de 2010
Abdelkader Taleb Omar, primeiro-ministro da RASD: “Apostamos na paz, mas a paciencia do povo tem um limite, e não vamos esperar eternamente”
Enfrascado en la cuarta ronda de conversaciones con Marruecos, el primer ministro de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD) confiesa que "no creo que Marruecos cambie su postura, pero agotaremos todas las posibilidades antes de ir a la guerra"
El primer ministro saharaui recibió a este periódico en las instalaciones del Primer Ministerio, situadas en Rabuni-Tinduf (Argelia). (Zigor Alkorta)
Rabuni. Abdelkader Taleb Omar tiene los pies en el suelo y es consciente de que la solución del conflicto del Sáhara es complicada, porque “pasa por convocar el referéndum que la ONU prometió hace casi 20 años”. Y ese solo sería el principio del camino.
¿Cree que sacarán algo positivo de las rondas de conversaciones que están teniendo con Marruecos?
No esperamos demasiado de las reuniones de Nueva York. Vamos con la mejor voluntad, pero no creo que Marruecos cambie su postura. De todos modos nosotros agotaremos todas las posibilidades de negociación antes de ir a la guerra. Pero ya le digo, a tenor de las últimas declaraciones del rey Mohamed VI todo sigue igual o peor; ellos están privilegiando la escalada de represión en el Sáhara ocupado. Nuestros hermanos viven aterrorizados.
Guerra, una palabra que se escucha mucho en los campamentos.
Son muchos años de espera y de engaños, y el pueblo no va a esperar eternamente. Nuestra paciencia tiene un límite. En 1991 apostamos por la resistencia pacífica, pero no nos está valiendo para mucho. Esta apuesta llegó al nivel más alto con el montaje del campamento de Gdeim Izik. Pero si ahora se hace un sondeo entre la población saharaui se ve claramente que todo el mundo apuesta por la guerra, y los políticos estamos en una situación delicada porque nosotros no queremos dar ningún argumento a Marruecos ni a sus aliados para que bloqueen el Proceso de Paz, y menos ahora, que hemos visto reacciones importantes tras lo ocurrido en Gdeim Izik. Reacciones que han incomodado a Marruecos.
Están preparados para la paz pero, ¿están preparados para la guerra?
Nosotros queremos la paz, pero desgraciadamente tenemos que estar preparados también para la guerra. La nuestra será una guerra de desgaste. Nosotros conservamos la iniciativa, atacamos dónde y cuando queremos. Ellos son muchos pero tienen que defender 2.500 kilómetros. Nosotros no, tenemos más movilidad. La táctica y la determinación nos dan cierta ventaja. Y partimos de una experiencia de 16 años. Aunque ahora parece difícil, nosotros sabemos hacerlo. Supone un esfuerzo y un gran sacrificio, pero la gente está dispuesta a sacrificarse.
Si la RASD comienza las hostilidades Marruecos podría tacharles entonces de belicistas.
Si el Polisario decide ir a la guerra mañana, la mayoría de la opinión pública mundial lo entenderá. Creo que la gente ya sabe lo que pasa aquí, porque son 20 años de espera. La misión de Naciones Unidas en Sáhara está centrada en el referéndum, y llevamos esperándolo desde 1991.
El censo está listo desde hace tiempo, pero ni en eso llegan a ponerse de acuerdo con los marroquíes.
La Comisión de Identificación de MINURSO ya hizo ese trabajo, apoyados por delegaciones conjuntas. Trabajaron en ciudades marroquíes, en Sáhara Occidental, en Mauritania y en los campamentos y territorios liberados. Hay 86.000 votantes reconocidos. Los marroquíes trajeron 114.000 de más, pero la Comisión les dijo que no reunían las condiciones que se habían establecido. A pesar de eso nosotros dijimos que aceptábamos que Marruecos impusiera recurso y se estudiaran nuevamente esos 114.000 casos. Y luego fueron ellos los que volvieron a decir que no. Parece que no se fían ni de sus propios ciudadanos.
¿Siguen confiando en la ONU?
Seguimos pensando que tienen que afrontar el referéndum, y seguimos pensando también que ya es hora de que MINURSO tenga las prerrogativas que se supone que debiera tener, es decir, controlar las violaciones de Derechos Humanos en el Sáhara Occidental. Pero Marruecos no deja que nadie haga ese trabajo, ni siquiera MINURSO. Ellos tienen mucho que esconder.
¿Y se fían del Gobierno español?
Después de la adopción de la última resolución del Senado y el Congreso y la reacción marroquí diciendo que iban a reexaminar las relaciones con España, las cosas están cambiando ligeramente. Marruecos está presionando al Gobierno español para orientarle hacia sus tesis, pero España tiene que decirle a Mohamed VI que el equilibrio de fuerzas ha cambiado, que ya no estamos en 1975, que España es una nación más poderosa y más influyente que Marruecos, y no al revés. Creemos que el Gobierno socialista está en una posición difícil, porque mucha gente de su propio partido apoya la causa saharaui. España ha querido negar su responsabilidad política como potencia administradora que fue del Sáhara, y eso no es ético.
Al igual que saben diferenciar entre Gobierno y pueblo español, sabrán diferenciar entre el Gobierno y la población marroquí, ¿no?
Por supuesto. Te pongo un ejemplo: han tenido que aplazar la última marcha que querían organizar frente a Ceuta y Melilla porque no había gente suficiente para hacerla. Crearon pretextos porque no obtuvieron la respuesta popular que esperaban.
En esta tesitura, ¿cuáles son las prioridades del Gobierno saharaui?
Trabajar para que las negociaciones avancen y lleguen a algo concreto, e ir sensibilizando a la opinión pública mundial para que tomen posiciones a favor, y luego trabajar sobre el terreno, garantizar la resistencia aquí y trabajar para abrir el cerco sobre las zonas ocupadas. También tenemos que seguir garantizando los medios necesarios para que la población sobreviva: alimentación, sanidad, infraestructuras…
Con tantos hombres vigilando los Territorios Liberados, la mujer asume una carga y una responsabilidad crucial en los campamentos. ¿Qué política siguen desde el Polisario para ayudar a la mujer saharaui?
El Polisario implantó hace tiempo una política muy progresista al respecto. Los avances son muy grandes y comparando esta sociedad con la de otros países árabes… Poco a poco la mujer se está incorporando a todos los ámbitos de la vida. La mujer saharaui es valiente y luchadora, y la estamos ayudando.
El pueblo saharaui resiste gracias a la asistencia exterior. ¿Han notado alguna variación en las ayudas?
Sí. España representa una fuente importante de ayuda y la crisis de allí se nota aquí también. Este año se ha reducido de forma notable la cantidad de niños que ha participado en el proyecto Vacaciones en Paz. Las familias ya no pueden acogerlos. Y los vuelos chárter que se organizaban por estas fechas han bajado de 15 a nueve.
¿Y la ayuda de la ONU?
Ese es otro frente polémico. Desde hace tiempo el Gobierno marroquí está presionando a ACNUR para que disminuyan las raciones que proporcionan al pueblo saharaui, que ya son insuficientes. Ellos creen que así aceptaremos cualquier oferta que nos presenten. Pero podría suceder justo lo contrario. Nos empujarían a la guerra. Eso aceleraría la radicalización de nuestra gente. Se ve que no conocen bien al pueblo saharaui.
Últimamente también han tratado de involucrarles con Al Qaeda.
Wikileaks ha dejado al descubierto lo que piensa EEUU sobre esto. Ellos ya saben que los saharauis no tenemos ninguna relación con Al Qaeda. Aquí llegan muchos extranjeros y nuestra prioridad es protegerlos. Las filtraciones del responsable de la lucha antiterrorista norteamericana han supuesto una paliza dura para los marroquíes.
Pero tienen una extensa frontera con Mauritania, difícil de controlar.
Al Qaeda actúa donde cree que tiene apoyos, pero aquí la mayoría de la gente está en contra de sus acciones. No hay bases ni fundamentos para que Al Qaeda pueda encontrar ayuda aquí.
Fuente: noticiasdenavarra.com
Organizações norte-americanas apelam à ONU para a urgência de criar um mecanismo de vigilância dos Direitos do Homem
Washington, 21/12/2010 (SPS) A organização norte-americana dos Direitos Humanos Robert F. Kennedy Center for Justice and Human Rights (RFK Center, com sede em Washington) e a Open Society Foundation (Nova Iorque) apelaram hoje ao Conselho de Segurança da ONU para a urgência de introdução de um mecanismo de vigilância dos Direitos do Homem no seio da Missão das Nações Unidas para o Referendo no Sahara Ocidental (MINURSO).
Em carta dirigida à presidente em exercício do Conselho de Segurança, senhora Susan Rice, as duas organizações exprimem a sua "decepção face à recusa do Conselho de Segurança, em Novembro último, em relação à proposta de envio de uma missão de inquérito sobre os trágicos acontecimentos no Sahara Ocidental" na sequência do assalto militar marroquino ao acampamento saharaui de Gdeim Izit.
As duas prestigiadas organanizações norte-americanas lembram à senhora Rice, que é também a representante permanente e embaixadora dos EUA na ONU, que o Conselho de Segurança tem "a obrigação de proteger a estabilidade e os Direitos Humanos" no Sahara Ocidental, acrescentando ser "lamentável que medidas adicionais que não tenham sido tomadas para resolver a escalada de violência e instabilidade"
segunda-feira, 20 de dezembro de 2010
Representante saharaui junto da ONU avisa o Conselho de Segurança para o risco de «colapso» do processo de negociações
NOVA IORQUE, 20/12/2010 (SPS) O representante da Frente Polisario junto da ONU, Ahmed Boukhari, alertou hoje p Conselho de Segurança para o "risco de colapso" do processo de negociações com Marrocos cuja "atitude de desprezo pela autoridade e as resoluções do Conselho de Segurança enfraquece a credibilidade de todo o processo."
texto integral da carta:
"Senhora. Susan E. Rice
Presidenta del Consejo de seguridad de las Naciones Unidas
Nueva York, 20 de diciembre 2010
Excelencia
Tengo el honor de dirigirle esta nota con el fin de hacer llegar al Consejo nuestra valoración del de las perspectivas proceso del Sahara occidental a la luz de los resultados de la reciente IV ronda de conversaciones informales entre el F. Polisario y el Reino de marruecos celebrada en Green Tree del 16 al 18 de diciembre 2010 .
Los resultados de la ronda conllevan el mensaje de que el proceso está en su totalidad bajo un serio riesgo de desmoronamiento, con todas las implicaciones que de ello se derivarían para la consistencia del compromiso del Consejo de seguridad y para las expectativas de toda la región cuya estabilidad y seguridad están en gran parte relacionados con una solución justa y duradera a este conflictito de descolonización.
El Enviado personal incluyó en la agenda de esta ronda como en las dos anteriores de febrero y noviembre la necesidad de que Marruecos discuta y considere la propuesta de solución presentada por el F. Polisario y viceversa. Esta lógica está fundamentada en lo establecido por las resoluciones del Consejo de seguridad adoptadas desde 2007 en virtud de las cuales, el Consejo había tomado nota de las dos propuestas.
El F. Polisario mostró en esta ronda, como en las anteriores, su disposición a responder de manera efectiva al llamamiento del Enviado personal. Sin embargo, Marruecos volvió a reiterar su rechazo a considerar y discutir la propuesta del F. Polisario. Al proceder de esta manera, impide que el proceso de negociación tenga posibilidades de avanzar hacia una solución política mutuamente aceptable que garantice el derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación.
De otro lado, los últimos acontecimientos trágicos que conoció el territorio el mes de noviembre, a raíz del desencadenamiento de una nueva oleada de represión y persecución contra civiles saharauis que continúa hoy día su curso, han dejado profundas huellas que ponen de relieve el carácter altamente contraproducente e injustificable de la ausencia de un mecanismo de observación de los derechos humanos en el territorio.
La sistemática expulsión de periodistas y observadores internacionales y las restricciones impuestas por Marruecos a la libertad de movimiento de los efectivos de la MINURSO son pruebas de las intenciones de Marruecos de continuar su política de abusos contra los derechos humanos lejos de la presencia de testigos.
Para la ONU, el Sáhara occidental es un Territorio no autónomo sobre el cual Marruecos no tiene soberanía ni es su potencia administradora en el sentido requerido por la Carta de la ONU. Los acontecimientos que tuvieron lugar en él requieren una investigación imparcial y transparente por parte de los organismos internacionales a fin de que se sepa la verdad. Marruecos no puede pretender erigirse respecto a esos trágicos acontecimientos, en verdugo y juez al mismo tiempo.
Las perspectivas del proceso negociador no son nada halagüeñas a pesar de los esfuerzos e ideas innovadoras del Embajador Christopher Ross. Si bien las dos partes han aceptado continuar las conversaciones en enero y marzo del 2011, la persistencia de Marruecos en su actitud de obstrucción, su desafío a la autoridad y resoluciones del Consejo de seguridad y su desprecio al valor de los derechos humanos están minando la credibilidad del proceso.
El Consejo de seguridad debe ser consciente de los riesgos que rodean el proceso de negociaciones y tomar las medidas necesarias para evitar que colapse de forma definitiva o se convierta en un instrumento del que la potencia ocupante se serviría para afianzar su ocupación ilegal del territorio.
Le agradecería altamente tener a bien llevar el contenido de esta carta al conocimiento de los Miembros del Consejo de seguridad.
Hago propicia la ocasión para renovarle la expresión de mi más alta consideración:
Ahmed BOUKHARI, Representante del F. POLISARIO". (SPS).
domingo, 19 de dezembro de 2010
Conversações Frente Polisario – Marrocos: reacções saharauis
Khatri Addouh, Presidente do Parlamento Saharaui e chefe da delegação da Frente Polisario
O Presidente do Parlamento saharaui e chefe da delegação da Frente Polisario às conversações de Nova Iorque que se realizaram a 17 e 18 de Dezembro, Khatri Addouh, afirmou que as "propostas para uma solução para o conflito foram apresentadas por ambas as partes, mas sem que se tivessem registado avanços no debate, já que a delegação marroquina continua entrincheirada na sua atitude obstrucionista".
Para o responsável saharaui, o Governo de Marrocos "é anti-democrático porque bloqueia os esforços do Conselho de Segurança que pede um diálogo substantivo e uma negociação franca e sem condições prévias para se chegar a uma solução que garanta o direito à livre determinação do Sahara Ocidental''.
Khatri Addouh referiu que os sangrentos acontecimentos de Gdeim Izik e El Aaiún e a situação em geral que se vive nos territórios ocupados do Sahara Ocidental'', estiveram no centro do debate.
Neste sentido, ''a delegação da Frente Polisario pediu o envio de uma comissão internacional de investigação ao território, tal como foi reclamado pelo Parlamento Europeu, por muitos parlamentos nacionais, partidos políticos e diferentes Organizações Não Governamentais (ONG)'', acrescentou.
A delegação saharaui, exigiu também a libertação ''de todos os presos políticos saharauis em Marrocos, o fim das detenções arbitrárias, os julgamentos sumários e a abertura do território à imprensa, Organizações Não Governamentais e observadores internacionais, requisito fundamental em todas as etapas da negociação''.
Para o chefe da delegação saharaui, a 4 ª ronda de reuniões informais ''foi uma oportunidade para iniciar um debate profundo entre as duass partes sobre as abordagens inovadoras capazes de consolidar o processo de negociação no pleno respeito da natureza de conflito cuja solução, como o reafirma a comunidade internacional, reside no estrito respeito pelo direito inalienável do povo saharaui à autodeterminação.
Por seu lado, M'hamed Khaddad , coordenador saharaui junto da MINURSO, afirmou à agência saharaui APS que durante esta reunião, ''havia uma dinâmica estabelecida para tentar empurrar o processo de negociação, mas sem tocar o fundo da questão, que é um problema de descolonização, cuja solução é, como indicado nas resoluções do Conselho de Segurança, o direito do povo saharaui à autodeterminação''.
Assim, a discussão girou em torno das questões também ligadas à criação de confiança real entre as partes'', afirmou. Neste ponto, as ''reuniões agendadas para Janeiro e Março do próximo ano também vão nesse sentido, uma vez que serão tratados assuntos que podem ser capazes de criar essa atmosfera de confiança e que poderão tornar mais fácil o papel do Enviado Pessoal do SG da ONU para o Sahara Ocidental,'', argumentou.
No entanto o coordenador saharaui junto da MINURSO advertiu: ''as reuniões informais que se irão realizar em Janeiro e Março não podem ser utilizadas por Marrocos como pretexto para ganhar tempo e em detrimento da solução para o conflito do Sahara Ocidental".
O coordenador saharaui junto da MINURSO argumentou que na sua próxima reunião sobre o Sahara Ocidental, em Abril de 2011'', o Conselho de Segurança da ONU é chamado a assumir as suas responsabilidades, exigindo à parte recalcitrante (Marrocos) a negociar de maneira séria e sem condições prévias para que se acelere a aplicação das resoluções do Conselho de Segurança sobre o Sahara Ocidental''. (SPS).
O Presidente do Parlamento saharaui e chefe da delegação da Frente Polisario às conversações de Nova Iorque que se realizaram a 17 e 18 de Dezembro, Khatri Addouh, afirmou que as "propostas para uma solução para o conflito foram apresentadas por ambas as partes, mas sem que se tivessem registado avanços no debate, já que a delegação marroquina continua entrincheirada na sua atitude obstrucionista".
Para o responsável saharaui, o Governo de Marrocos "é anti-democrático porque bloqueia os esforços do Conselho de Segurança que pede um diálogo substantivo e uma negociação franca e sem condições prévias para se chegar a uma solução que garanta o direito à livre determinação do Sahara Ocidental''.
Khatri Addouh referiu que os sangrentos acontecimentos de Gdeim Izik e El Aaiún e a situação em geral que se vive nos territórios ocupados do Sahara Ocidental'', estiveram no centro do debate.
Neste sentido, ''a delegação da Frente Polisario pediu o envio de uma comissão internacional de investigação ao território, tal como foi reclamado pelo Parlamento Europeu, por muitos parlamentos nacionais, partidos políticos e diferentes Organizações Não Governamentais (ONG)'', acrescentou.
A delegação saharaui, exigiu também a libertação ''de todos os presos políticos saharauis em Marrocos, o fim das detenções arbitrárias, os julgamentos sumários e a abertura do território à imprensa, Organizações Não Governamentais e observadores internacionais, requisito fundamental em todas as etapas da negociação''.
Para o chefe da delegação saharaui, a 4 ª ronda de reuniões informais ''foi uma oportunidade para iniciar um debate profundo entre as duass partes sobre as abordagens inovadoras capazes de consolidar o processo de negociação no pleno respeito da natureza de conflito cuja solução, como o reafirma a comunidade internacional, reside no estrito respeito pelo direito inalienável do povo saharaui à autodeterminação.
Por seu lado, M'hamed Khaddad , coordenador saharaui junto da MINURSO, afirmou à agência saharaui APS que durante esta reunião, ''havia uma dinâmica estabelecida para tentar empurrar o processo de negociação, mas sem tocar o fundo da questão, que é um problema de descolonização, cuja solução é, como indicado nas resoluções do Conselho de Segurança, o direito do povo saharaui à autodeterminação''.
Assim, a discussão girou em torno das questões também ligadas à criação de confiança real entre as partes'', afirmou. Neste ponto, as ''reuniões agendadas para Janeiro e Março do próximo ano também vão nesse sentido, uma vez que serão tratados assuntos que podem ser capazes de criar essa atmosfera de confiança e que poderão tornar mais fácil o papel do Enviado Pessoal do SG da ONU para o Sahara Ocidental,'', argumentou.
No entanto o coordenador saharaui junto da MINURSO advertiu: ''as reuniões informais que se irão realizar em Janeiro e Março não podem ser utilizadas por Marrocos como pretexto para ganhar tempo e em detrimento da solução para o conflito do Sahara Ocidental".
O coordenador saharaui junto da MINURSO argumentou que na sua próxima reunião sobre o Sahara Ocidental, em Abril de 2011'', o Conselho de Segurança da ONU é chamado a assumir as suas responsabilidades, exigindo à parte recalcitrante (Marrocos) a negociar de maneira séria e sem condições prévias para que se acelere a aplicação das resoluções do Conselho de Segurança sobre o Sahara Ocidental''. (SPS).
Frente Polisario e Marrocos acordam na realização de reuniões informais em Janeiro e Março de 2011
Christopher Ross, Enviado Pessoal do SG da ONU para o Sahara Ocidental
Manhasset (Nova Iorque), 19/12/2010 (SPS).- a quarta reunião informal entre a Frente Polisario e Marrocos concluiu ontem pela noite em Manhasset (Nova Iorque), tendo as duas partes acordado em realizar duas outras reuniões informais em Janeiro e Março de 2011.
A reunião teve lugar sob os auspícios do Enviado Pessoal do Secretário-Geral das Nações Unidas para o Sahara Ocidental, Christopher Ross, e nela participaram delegações de ambas as partes.
A delegação saharaui, liderada pelo presidente do Conselho Nacional da República Árabe Saharaui Democrática (Parlamento), Khatri Addouh, integrava ainda o coordenador saharaui junto da Missão das Nações Unidas para o Referendo no Sahara Ocidental (MINURSO), Hamed Khaddad, e o representante da Frente Polisario na ONU, Ahmed Boukhari.
Os representantes dos dois países observadores, Argélia e Mauritânia, também estiveram presentes nas sessões de abertura e de encerramento.
No termo desta ronda de conversações oficiosas que decorreram durante dois dias, Christopher Ross leu um comunicado de imprensa, onde se afirma que as discussões tiveram lugar numa atmosfera de ''compromisso sério, honestidade e respeito mútuo".
Ross, afirmou que as propostas de ambas as partes (Frente Polisario e Marrocos) foram de novo apresentadas, mas que cada lado continuou a recusar a proposta da parte contrária como a única base para futuras negociações''.
A aplicação das resoluções pertinentes do Conselho de Segurança em relação ao processo de negociações levaram as partes a se comprometerem num amplo debate sobre enfoques inovadores para criar uma nova dinâmica no processo de negociação em 2011, na base de reuniões regulares'', acrescenta o comunicado.
O Enviado Pessoal de Ban Ki-Moon, afirmou que as duas partes propuseram ideias concretas que serão desenvolvidas durante as duas próximas sessões de conversações informais a 21 e 22 de Janeiro e em Março de 2011.
'As delegações discutiram também o programa de intercâmbio de confiança a cargo do Alto Comissariado para os Refugiados e acordaram na continuação das visitas familiares por via aérea'', segundo Ross.
Ross pediu às partes para criarem um ''clima de confiança e um ambiente propício para o avanço das negociações e evitar qualquer coisa que possa prejudicar o processo de negociação''.
Agência saharaui(SPS)
sábado, 18 de dezembro de 2010
La sesión del juicio contra el Grupo de los 7 se salda con detenciones, heridos y la intervención del Consulado de España
Foto: Brahim Dahane, Ali Salem Tamek e Hammadi Nacciri
A la sesión del juicio, celebrada hoy en Casablanca, comparecieron los presos políticos ALI SALEM TAMEK, BRAHIM DAHANE Y HAMMADI NACCIRI que fueron trasladados desde la Prisión de Akacha, no compareciendo los 4 procesados en libertad, según fuentes del Tribunal, por no haber sido notificados de la vista, habiéndose señalado nuevamente para el día 7 de enero de 2011.
Había observadores de España, Francia e Italia y que, en esta crónica apresurada por los hechos acontecidos, no podemos poner el nombre de todos ellos.
Dentro de la sala del juicio, según relatan los observadores y abogados con los que ha podido contactar esta Fundación, acreditan una violencia desmedida y brutal por parte de abogados marroquíes, que golpearon, insultaron, amenazaron y agredieron a los allí presentes. Entre los observadores que resultaron heridos está la abogada francesa Dña. Aline Chanu, que refiere golpes y patadas, por lo que se ha dispuesto a presentar denuncia en una comisaría de Casablanca.
Entre los observadores que estaban presentes, se encuentra el Fiscal Jefe de la Audiencia Provincial de Badajoz, D. Antonio Mateos Rodríguez y la Directora del Observatorio del ICABA, Dña. Rosalía Perera, quienes se vieron obligados a llamar al Consulado de España en Casablanca ante los graves acontecimientos que se estaba produciendo, compareciendo con prontitud el Cónsul y el vicecónsul.
Como consecuencia de los hechos y según fuentes del Observatorio, el saharaui con pasaporte argelino y con residencia en España, Hamdi Mebarki, estudiante de segundo curso en la Escuela de Práctica Jurídica de Badajoz, ha sido detenido, ignorando en estos momentos el lugar donde se encuentra, así como su estado físico.
El Decano del Colegio de Abogados de Badajoz ha puesto en conocimiento de las autoridades argelinas y españolas esta detención, para solicitar la protección e integridad física de Hamdi y su liberación inmediata.
Hacemos un llamamiento denunciando el trato vejatorio que están sufriendo las misiones de observación, despreciando a los Organismos y a los países que envían estos observadores y la brutal represión que está ejerciendo Marruecos contra los asistentes a los juicios, demostrando con ello, la ocultación que quiere hacer de las violaciones que está cometiendo contra el pueblo saharaui, desde hace años. Exigimos la inmediata liberación de Hamdi Mebarki y de todos los presos políticos saharauis.
Fonte: Fundación Sahara Occidental
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