domingo, 30 de março de 2014

Marrocos: o grito de alarme do jornalista Ali Anouzla contra a censura

 
Ali Anouzla, diretor de Lakome
Seis meses após ter sido encarcerado durante 39 dias sob o pretexto de apologia e incitamento ao terrorismo, o jornalista Ali Anouzla sai do seu silêncio: acusa o poder marroquino de querer calar a imprensa livre. As versões em língua árabe e francesa do site de informação “Lakome”, que dirige continuam censuradas.

Em setembro passado, Ali Anouzla, diretor da versão em língua árabe do website marroquino Lakome, foi preso por ter publicado um simples link para um artigo do blog de um jornalista espanhol do “El País”, Ignacio Cembrero, que revelava um vídeo da Al-Qaida do Magrebe Islâmico(AQMI) ameaçando Marrocos. Depois de uma custódia de oito dias, foi acusado de «ajuda material», «apologia do terrorismo» e «incitamento à execução de atos terroristas». Arrisca, segundo a lei antiterrorista marroquina, até 20 anos de prisão.

Desde o início, as solidariedades se mobilizaram tanto em Marrocos como no estrangeiro. Reporters sans frontières, Amnesty International, Human Rights Watch assim como o Committee to Protect Journalists denunciaram as acusações. Anouzla foi posto em liberdade provisória após 39 dias de detenção. Atualmente, a instrução prossegue e as versões em língua árabe e francesa do website site Lakome continuam censuradas.

Ali Anouzla é uma exceção em Marrocos. Ele faz parte de um restrito grupo de jornalistas que tratam de questões consideradas sensíveis, que desafiam “as linhas”. Questiona sobre as longas ausências do rei no exterior, escreve sobre a questão do Sahara Ocidental. Em agosto, ele lançou o escândalo Danielgate, a graça real a um pedófilo espanhol condenado a 30 anos de prisão. Mas para os seus detratores, Anouzla é um "jornalista militante" que vai longe demais. Ele também tem sido vítima de várias campanhas de difamação.

A 8 de maio, ele irá receber em Washington juntamente com Aboubakr Jamaï, o diretor da versão francófona do “Lakome”, o prémio POMED dos « líderes pela democracia». Desde a sua libertação, as suas intervenções têm sido raras. Agora, Anouzla revela o que foi a sua prisão, e o encarceramento na prisão de Salé, mas também as sombras sobre o bloqueio de “Lakome” pelas autoridades.



Vous avez passé 39 jours en détention pour avoir publié un lien vers une vidéo d’AQMI. Vous êtes actuellement en liberté provisoire. Où en est l’affaire aujourd’hui ?

On est toujours en instruction. C’est au juge de trancher. Soit nous allons au procès, soit il décide que cela ne relève pas de sa compétence, soit il ferme le dossier. La prochaine audience, la sixième, aura lieu le 20 mai. Les audiences, ce sont des interrogatoires. On les reporte mais je ne sais pas pour quelles raisons et pour combien de temps. Le pire, c’est que le site est toujours bloqué.

Vous avez reçu de nombreux soutiens au Maroc et à l’étranger. Ils s’accordent à dire que vous avez été emprisonné pour vos écrits critiques envers le pouvoir. Pourquoi êtes-vous poursuivi, d’après vous ?

D’après la version officielle, je suis poursuivi pour apologie, incitation au terrorisme et aide matérielle. Pour moi, ce n’est qu’un alibi. Je pense que c’est la ligne éditoriale de Lakome qui a été ciblée, sa critique du pouvoir et de la chose politique au Maroc.
En 2009, lorsque j’étais directeur du journal Al Jarida Al Oula, j’ai publié un éditorial. J’y écrivais que dans les pays du Maghreb, il n’y avait pas de démocratie. Je parlais de la Libye, où il y avait un tyran arrivé au pouvoir sur un char, qui régnait depuis 40 ans. L’ambassade de Libye a envoyé une mise au point, où ils disaient que je ne connaissais pas l’histoire de la Libye. Ils m’ont envoyé des documents, dont le Livre Vert de Khadafi. Nous avons publié cette mise au point.
Mais deux semaines plus tard, il y a eu un procès sur une plainte du parquet marocain. Au tribunal, un avocat, représentant du leader de la révolution libyenne, a demandé des indemnisations : un milliard de centimes. Le juge lui a accordé un million de dirhams (environ 90 000 euros) et trois mois avec sursis. Vu la lenteur de la machine judiciaire, l’appel a eu lieu en 2011. Je n’ai même pas assisté à mon acquittement. J’ai été acquitté parce que Kadhafi a été renversé par son peuple révolté. Ce qui montre à quel point la justice au Maroc est indépendante !
J’ai commencé le journalisme il y a 25 ans et j’ai lancé mon premier journal indépendant en 2004. Depuis, on a toujours eu des problèmes avec le pouvoir : des procès, des interrogatoires de police, parfois juste pour nous demander quelles sont nos sources. Mais on n’a jamais voulu donner nos sources. Nous avons subi des campagnes de diffamation orchestrées par la presse officielle, des journaux et des sites privés, dont on ne sait qui est derrière.
En 2005, nous avions réalisé un sondage pour choisir l’homme de l’année. Comme nous n’avions pas les moyens de réaliser un sondage professionnel, nous avons contacté 100 personnalités marocaines et nous leur avons posé une question : qui est l’homme de l’année ? Nous leur avons demandé de donner trois noms. Nous avons recueilli les réponses et il s’est avéré que le roi était deuxième après Driss Benzekri de l’IER (président de l’instance Équité et réconciliation, décédé en 2007 – ndlr). Nous avons publié cela et nous avons été attaqués par la presse officielle. Les ministres et un conseiller du roi, qui avaient participé à ce sondage, nous ont aussi attaqués. Nous avons même été attaqués par Driss Benzekri. « Pourquoi avez-vous mis le roi en compétition ? » nous a-t-on dit.
En 2009, nous avons publié un article au sujet de la santé du roi. J’ai été condamné à un an de prison avec sursis et à une amende. Par la suite, nous avons vu tarir nos ressources publicitaires. Ils nous ont étouffés et on a été obligés de fermer le journal en 2010.

Avez-vous été surpris par votre arrestation en septembre dernier ?

Je m’y attendais un peu. Depuis l’année 2011, le début du printemps arabe, nous étions surveillés. Je savais que j’étais sur écoute, que les flics me suivaient. Il y avait aussi les voitures stationnées devant le journal, parce qu’au bureau, il y avait des militants, des journalistes étrangers, qui venaient pour travailler. Il y avait des va-et-vient. Mais je ne m’attendais pas à une arrestation aussi… hollywoodienne. Dix-huit policiers chez moi. Deux fourgonnettes et la voiture de leur chef. Tout cela à 7 h 15 du matin. J’ai ouvert la porte, je pensais que c’était des proches ou le concierge. J’ai vu une forêt d’hommes, j’ai compris que c’était eux. Un officier de police a poussé la porte : « Tu viens avec nous. »Je suis allé prendre ma douche froide, comme tous les matins. Les policiers m’ont dit qu’ils allaient faire une perquisition. J’ai répondu avec un proverbe : « Une fois qu’une chèvre est égorgée, ça ne lui fait pas mal qu’on lui enlève la peau. »
Quand je suis arrivé aux locaux de la police judiciaire à Casablanca, j’ai demandé à voir l’ordre du parquet. Une fois qu’ils me l’ont montré et que j’ai su pourquoi j’avais été arrêté, j’ai commencé à être plus à l’aise. J’ai commencé à répondre. J’étais sûr de mon innocence, je n’avais rien fait. J’avais juste publié un lien hyper-texte et nous avions précisé que c’était de la propagande. Ça a duré huit jours… Je n’ai jamais été insulté, ni maltraité.

Considérez-vous que vous étiez un détenu d’opinion ?

Ce n’est pas à moi de juger. Ce sont les ONG de défense des droits de l’homme qui m’ont qualifié ainsi. Ils ont vu que j’ai été arrêté pour mes opinions et mes articles critiques envers le pouvoir. Je pense que j’ai été arrêté pour la ligne éditoriale que nous adoptions à Lakome : professionnelle, indépendante, critique. Le rôle d’un journaliste indépendant, c’est d’être critique vis-à-vis du pouvoir et du gouvernement. C’est un contre-pouvoir, un quatrième pouvoir.

Quelles ont été vos conditions de détention ? Vous étiez incarcéré à la prison Salé 2, une prison réputée difficile.

Pendant les 39 jours de ma détention, j’ai été isolé. J’étais dans une cellule individuelle lorsque j’étais détenu dans les locaux de la police, et aussi à la prison. Salé 2 est une prison qui a été inaugurée en 2011. À Salé 1, une mutinerie avait éclaté chez les détenus islamistes, qui avaient occupé le toit et kidnappé des gardiens. Ils ont ensuite ouvert cette prison spéciale, où il y a des cas spéciaux : les gradés militaires, les islamistes, les Sahraouis de Gdeim Izik. Il n’y a que des cas spéciaux, et comme j’étais un cas spécial, j’étais bien entretenu (sourire). J’étais au cachot. C’était propre.
Ils ont repeint ma cellule après mon arrivée. Avant, il y avait des graffitis qui m’ont laissé deviner que des détenus islamistes étaient passés par cette cellule, et même un détenu de Guantanamo. Ma cellule faisait trois mètres sur trois. Je n’avais ni livre, ni journaux, ni radio. Il n’y avait rien ; je contemplais le vide. Pourtant, je ne suis pas une bête féroce.



Les charges qui pèsent contre vous sont lourdes. Pensiez-vous que vous alliez rester longtemps en prison ?

Ce dont j’étais sûr, c’est que j’étais innocent. Mais je ne pensais pas qu’ils allaient me libérer aussi vite.

Qu’est-ce qui, selon vous, a précipité votre libération ?

Je ne sais pas. Je pense que c’est dû à la mobilisation nationale et internationale, à la médiatisation de l’affaire, aux écrits dans des journaux respectés. J’ai toujours pensé que le pouvoir marocain était sensible à son image à l’extérieur. Lorsque cette image est atteinte, il réagit vite. La première fois que j’ai déposé une demande de liberté provisoire, le juge l’a rejetée. Ils ne voulaient pas me relâcher et céder à la pression. Ils s’attendaient à avoir une issue, en gardant une image intacte. L’issue, c’était peut-être mon communiqué.

Beaucoup de rumeurs ont circulé au sujet de ce communiqué. Avez-vous subi des pressions pour l’écrire ?

Non. Jamais ! Ils me connaissent bien : personne n’oserait exercer des pressions. J’étais constamment en contact avec mes avocats, qui m’apportaient ce qui était écrit à mon sujet, et lorsque j’ai lu les communiqués des partis, j’ai vu qui était contre moi. Il y avait une mobilisation en ma faveur, mais il y avait aussi un discours, qui consistait à me traiter de traître, d’espion, de tous les maux de la terre. Je devais par conséquent préciser ma position.
Dans ce communiqué, je dis deux choses. D’abord, que je ne soutiendrai jamais un acte ou un groupe terroriste. Ensuite, que je suis un journaliste professionnel et que je dois être traité comme un journaliste, pas comme un politicien ou un leader. Je ne fais que mon boulot et j’ai toujours été contre le terrorisme. Je pense que dans cette déclaration, ils ont trouvé une issue. Je n’avais pas pensé que ça serait le cas. Mon communiqué s’adressait à l’opinion publique.
Enfin, je disais aussi que comme j’étais en détention, je décidais de cesser la parution de Lakome dans sa version arabe, que je dirigeais, puisque je ne pouvais pas en assumer les responsabilités juridiques et morales. Je n’ai jamais parlé de sa version française, que dirigeait Aboubakr Jamaï. D’ailleurs, j’aimerais dire qu’Aboubakr a joué un grand rôle dans la mobilisation internationale. Nous sommes plus que des partenaires, nous partageons les mêmes idéaux, les mêmes valeurs : la défense de la démocratie, des droits de l’homme, de la liberté de la presse. Notre partenariat n’a jamais été matériel et commercial.

Votre libération a-t-elle été le résultat d’une négociation avec le pouvoir ?

Jamais ma libération provisoire n’a été l’objet d’une quelconque négociation. Je ne suis pas un journaliste qui met ses principes et ses convictions en marchandage, même lorsqu’il s’agit de la valeur suprême : la liberté. Ma libération est due à la grande mobilisation et au soutien des démocrates, des médias indépendants, des ONG crédibles au Maroc et dans plusieurs pays. Je tiens à leur dire un grand merci.

Pourquoi, d’après vous, la version francophone de Lakome a-t-elle été bloquée ?

On est hébergé sur le même serveur. La version française est un sous-domaine de Lakome arabe. Il y a aussi Lakome sport qui a été bloqué mais personne n’en a parlé !

Peut-on réellement parler de censure, puisque c’est vous qui avez demandé la suspension provisoire de Lakome ?

Le site a été fermé arbitrairement par l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT). Je ne leur ai pas demandé de bloquer le site. Je considère que c’est de la censure. J’ai demandé par deux fois la levée du blocage et j’ai reçu une réponse de l’ANRT, qui me disait d’aller en justice pour obtenir des « instructions » (sic)pour la levée du blocage. Mais comme il n’y a pas de décision de justice interdisant le site, comment puis-je voir avec la justice ? J’ai déjà écrit deux lettres à l’ANRT (en janvier et le 19 mars). La réponse a été défavorable. J’ai donc envoyé un courrier à la Primature (le chef du gouvernement est le président du conseil d’administration de l’ANRT – ndlr). Si la réponse du chef de gouvernement est négative, mon dernier recours sera la grève de la faim.

Vous avez récemment évoqué le lancement d’un nouveau site : Lakome 2.

Je continue de vouloir sortir Lakome. J’ai lancé Lakome 2 comme un défi, si j’arrive au bout des procédures contre les autorités qui ont bloqué Lakome et que je n’obtiens rien. Avec Lakome 2, nous gardons le même nom, qui est un label, une idée surtout, un symbole. Nous garderons la même ligne éditoriale. Il y a des journalistes qui ne peuvent pas travailler dans un autre organe, alors même que nous sommes des mauvais payeurs… J’ai moi-même passé un an et trois mois sans salaire. C’est du journalisme militant, au sens professionnel. On militait pour une ligne éditoriale professionnelle et indépendante. Je suis toujours convaincu par ce modèle de presse indépendante. Une presse qui n’est pas une presse officielle, de propagande ou de relations publiques. C’est un choix difficile à assumer et on l’assume.



Qu’en est-il des journalistes qui travaillaient pour Lakome ?

La plupart sont toujours au chômage. Ils étaient, comme moi, convaincus de leur choix. Je pense qu’aujourd’hui, on veut passer à un autre stade, c’est d’affamer les gens. On ne vous laisse plus de quoi vivre pour que vous abdiquiez. On ne va pas abdiquer, on va continuer. Après mon incarcération, on m’a fait des propositions. Certaines ONG respectées à l’étranger, notamment. J’ai refusé. J’ai toujours refusé toutes sortes d’aides, internes comme externes. À Lakome, on vivait de petits revenus de Google ads et, parfois, des pubs échappaient à la censure et on pouvait les avoir. Nous étions le troisième site le plus visité au Maroc.

Vos démêlés avec la justice ne se limitent pas à cette plainte pour apologie du terrorisme. Vous étiez, jusqu’à la semaine dernière, poursuivi dans trois affaires.

Aujourd’hui, je n’en ai plus que deux. C’est la première fois que je gagne, et contre le ministère de l’intérieur ! C’était une plainte pour diffamation pour des déclarations qui m’ont été attribuées au sujet de certains sites d’information. Je soupçonnais ces sites d’orchestrer une campagne de dénigrement contre moi. Et je soupçonnais les services d’être derrière. Pourquoi m’ont-ils attaqué ? Parce que j’ai écrit sur la monarchie, la question du Sahara, sur les droits de l’homme. J’ai donc pensé qu’il y avait une manipulation.
Il y a aussi le procès de Fès, le 26 avril prochain. Il s’agit d’une information publiée dans Lakome, qui s’est révélée être fausse. Nous avons publié des excuses et expliqué que ces informations, c’était un coup monté. Nous parlions d’une fusillade entre deux tribus qui aurait fait des morts. Un site local avait publié l’information. Le responsable du site a dit devant le procureur : « J’ai fabriqué cette information pour montrer que le site Lakome n’est pas professionnel. »

Ces difficultés ont-elles un impact sur votre façon d’exercer votre métier ?

Ça me prend du temps. À chaque fois, il faut passer la journée au tribunal. Ça pèse sur le moral, sur ma famille. Je ne me suis jamais autocensuré et j’ai toujours eu un franc-parler, un langage direct. J’ai un style à moi, je ne vais pas le changer. Je ne vais changer ni mes principes, ni ma ligne éditoriale.

Quand vous écrivez, pensez-vous aux lignes rouges ?

Pour moi, ça n’existe pas, les lignes rouges. Il n’y a pas une loi écrite, adoptée au parlement, ou dans la Constitution, qui instaure des lignes rouges.

Avec le recul, regrettez-vous d’avoir publié ce lien ?

Je l’ai dit, je n’ai fait que mon travail. J’avais une information au sujet d’une menace terroriste contre le Maroc. Je devais la publier. Je n’ai pas fait l’apologie du terrorisme. Ce que j’ai fait, cela relève du droit d’informer. Lorsque l’on dit qu’un tsunami arrive, on ne fait pas l’apologie du tsunami, mais c’est notre devoir d’avertir. Et si des malfaiteurs en profitent pour commettre des crimes, le gars qui l’a annoncé à la météo n’est pas complice, il n’est pas responsable.

Ignacio Cembrero a été sanctionné par sa rédaction pour avoir publié un lien vers la vidéo, suite à une plainte du gouvernement marocain. Quelle est votre réaction à cette décision d’El País ?

Tout d’abord, j’exprime toute ma solidarité à Ignacio Cembrero, C’est un grand ami et un journaliste professionnel. C’est aussi un grand spécialiste du Maghreb. Il aime le Maroc et les Marocains. Quelle que soit la décision de sa direction, c’est une grande perte pour son journal, pour ses lecteurs et pour le journalisme indépendant au Maroc. Je regrette néanmoins que l’administration d’un grand journal comme El País, qui était l’emblème de la transition démocratique dans son pays, abdique face aux menaces du gouvernement d’un pays qui vit toujours sous le joug de l’autoritarisme.

Il y a eu une affaire similaire à la vôtre, l’affaire Hasnaoui (le journaliste d’une publication salafiste condamné à trois ans de prison). Comment expliquez-vous cette recrudescence de procès où des journalistes sont poursuivis pour apologie du terrorisme ?

Avant l’affaire du journaliste blogueur Hasnaoui, à qui j’exprime toute ma solidarité et dont je demande la libération sans condition, il y a eu l’affaire d’un autre journaliste, Abdelhafid Sriti, qui a passé trois ans en prison, en vertu de cette fameuse loi de lutte contre le terrorisme, qui s’est transformée en alibi pour mater toute voix qui ne rentre pas dans la symphonie officielle. Il est grand temps de demander l’abolition de cette loi qui porte atteinte à l’État de droit.


Fonte : Ali Post. O texto original foi publicado no  mediapart  - 30 de março de 2014

Noruega reafirma posição de apoio ao direito do povo saharaui à autodeterminação

 
Børge Brende, MNE da Noruega e membro do Partido Conservador

Oslo,30/03/14(SPS)-.A Noruega ratificou este domingo através do seu ministro de Negócios Estrangeiros a sua firme posição de apoio aos esforços da ONU na procura de uma solução política que permita ao povo saharaui desfrutar do seu direito à autodeterminação.

 Em resposta a uma pergunta formulada por um deputado do Partido Trabalhista sobre a ampliação das competências da MINURSO para que contemple o controlo e proteção dos direitos humanos e o papel do governo norueguês para dissuadir a França de bloquear qualquer resolução do Conselho de Segurança da ONU a respeito desta questão, o chefe da diplomacia norueguesa assegurou que o seu país apoia a ampliação do mandato da MINURSO para que abarque a observância e proteção dos direitos humanos e a sua monitorização.

“Para nós é uma posição de principio assegurar-nos que a MINURSO assume, entre as suas competências, o acompanhamento e a proteção dos direitos humanos como todas as missões de manutenção da paz das Nações Unidas, e a Noruega continuará a trabalhar com os Estados que adotem a mesma posição para o conseguir, abordaremos o tema com a França, e fá-lo-emos a nível da  nossa missão das Nações Unidas em Genebra e em Nova Iorque " - afirmou o ministro norueguês.

O chefe da diplomacia norueguesa condenou a deplorável situação dos direitos humanos no Sahara Ocidental documentada por organizações internacionais e sublinhou que o seu país não aceita semelhantes violações dos direitos humanos.


SPS

sábado, 29 de março de 2014

Petróleo: Kosmos Energy pretende fazer perfurações no Sahara Ocidental ocupado



A companhia petrolífera norte-americana Kosmos Energy projeta fazer perfurações petrolíferas no Sahara Ocidental ocupado em nome do governo marroquino. O povo do território está totalmente contra. Segundo as Nações Unidas, todas explorações e perfurações petrolíferas levadas a cabo nestas condições violam o direito internacional.

Imagens de saharauis manifestando-se no passado dia 26 de fevereiro contra os planos petrolíferos da Kosmos Energy no Sahara Ocidental ocupado. 

sexta-feira, 28 de março de 2014

A visita de Aminetou Haidar ao Congresso dos EUA e a viagem à região de John Kerry, Secretário de Estado dos EUA




Não há dúvida que a visita que Aminetou Haidar, ativista saharaui e defensora dos Direitos Humanos, fez ao Congresso dos EUA na passada segunda-feira teve mais importância de que aparenta. Haidar defendeu ante os congressistas norte-americanos a causa do Sahara Ocidental ocupado, ao mesmo tempo que denunciou as contínuas violações dos direitos humanos saharauis por parte do reino de Marrocos.

A presença de Haidar teve lugar no marco da “Conferência Emir Abdelkader”, reunião que a ‘Defense Forum Foundation’ organiza periodicamente cada ano, designando uma personalidade muçulmana como defensora destacada das liberdades e defesa dos Direitos Humanos.

Na sua intervenção, Aminetou Haidar pediu, entre outras coisas, a autodeterminação do Sahara Ocidental, e denunciou a política levada a cabo por Marrocos de violações, detenções arbitrárias, desaparecimentos, atos de tortura e execuções extrajudiciais.

A ativista saharaui pediu a criação de “mecanismos de vigilância” dos direitos humanos dos saharauis para a Missão das Nações Unidas para o Referendo no Sahara Ocidental (MINURSO), e lamentou que alguns países se oponham a isso no Conselho de Segurança. Esses países são, lamentavelmente, Espanha e França, entre outros.

A visita de Haidar a Washington pode ser decisiva para a visita à região que John Kerry, Secretário de Estado dos Estados Unidos, vai realizar. O conflito no Sahara Ocidental ocupa um espaço importante na agenda de Kerry.

O Secretário de Estado americano, John Kerry, será particularmente interpelado sobre a posição norte-americana no que concerne ao último caso de descolonização em África, sobretudo tendo em conta que a questão do respeito dos direitos humanos no Sahara Ocidental ocupado está inscrita entre as prioridades de Washington para a solução deste problema, refere o ‘Le Quotidien d’Oran’ na sua edição de quinta-feira.

John Kerry, que teve que adiar a sua visita de trabalho à região em finais de novembro, estará agora a 2 e 3 de abril próximo em visita à Argélia e Marrocos, onde as “discussões serão orientadas em grande parte para a questão saharaui para apoiar os esforços de Christopher Ross, Enviado Pessoal do Secretário-Geral da ONU, Ban Ki-moon, para encontrar uma solução rápida, democrática e consensual sobre o conflito do Sahara Ocidental”, acrescentou a mesma fonte.


Fonte: SPS (Sahara Press Service)

quinta-feira, 27 de março de 2014

Willy Meyer denuncia que Marrocos veta a viagem de uma delegação do Parlamento Europeu ao Sahara Ocidental


 

O eurodeputado de IU, Willy Meyer, denunciou esta quinta-feira que as autoridades marroquinas vetaram a viagem de uma delegação oficial da Eurocâmara prevista para o próximo mês de abril e cujo objetivo era fazer uma avaliação da situação dos direitos humanos tanto em Marrocos como no Sahara Ocidental.

O Parlamento Europeu tomou a decisão de enviar esta delegação oficial como resposta à  expulsão por parte de Marrocos de quatro eurodeputados del Intergrupo Paz para o Povo Saharaui que se dirigiam a El Aaiún, entre os quais se encontrava o próprio Meyer, segundo informa a IU em comunicado.

A delegação parlamentar, que ia ser liderada pela eurodeputada socialista portuguesa Ana Gomes, tinha solicitado visitar os presos políticos saharauis do Grupo de Gdeim Izik encarcerados em Rabat após terem sido ser condenados por um tribunal militar marroquino, assim como encontros com defensores saharauis de direitos humanos como Aminetou Haidar e Brahim Dahane, e com familiares de presos e desaparecidos saharauis. A missão tinha pedido igualmente uma visita à Prisão Negra Negra de El Aaiun.
 
A eurodeputada Ana Gomes
deveria liderar a missão

Meyer deplorou "a cumplicidade das instituições europeias, que premeiam Marrocos com uma relação privilegiada no âmbito da Política Europeia de Vizinhança, enquanto o regime viola os direitos mais fundamentais tanto do seu povo como do povo saharaui sob ocupação ".

"Não é a primeira vez que Marrocos impede uma delegação do Parlamento Europeu que pretenda observar a situação dos direitos humanos no Sahara Ocidental. Na última legislatura impediu ou adiou várias vezes a visita de uma comissão ad hoc como a que iria viajar agora em abril. Eu mesmo fui expulso pela força três vezes quando quis entrar em El Aaiún", lamentou o eurodeputado.

"No entanto, os eurodeputados favoráveis ao regime marroquino encontram numerosas facilidades e comodidades para se deslocarem a Marrocos e também aos Territórios Ocupados", criticou Meyer.

Bruxelas, 27 março (EUROPA PRESS)

quarta-feira, 26 de março de 2014

EUA reconhecem o papel da mulher saharaui

 
Jadiyetu El Mohtar

Artigo de Jadiyetu El Mohtar, Representante da União Nacional de Mulheres Saharauis na Delegação Nacional Saharaui em Espanha. A recente intervenção da ativista saharaui Aminatou Haidar no Congresso dos EUA e o papel das mulheres saharauis na sociedade e na luta pela autodeterminação 

Ainda na sequência do dia 8 de março, Dia Internacional da Mulher, a mulher saharaui representada por Aminetu Haidar, defensora dos direitos humanos, esteve no Congresso americano a 24 de março para apelar à vigilância dos DDHH no Sahara por parte da MINURSO, para que cesse a espoliação dos recursos naturais e que seja derrubado o muro da vergonha, o mais extenso do mundo, 2740 kms minados e controlados por um contingente militar marroquino equipado com todo o tipo de armamento moderno, que divide e separa o povo saharaui.

A presença de uma mulher saharaui no Capitólio americano é um reconhecimento da sua luta pacífica pela justiça, a igualdade e o respeito dos seus direitos políticos e sociais, mas especialmente da sua participação política, cavalo de batalha do feminismo.
 
Aminetou Haidar no Capitólio (EUA)


Cuando una misión de la ONU visitó el Sáhara Occidental en Mayo de 1975 una de sus delegadas, Marta Jiménez, declaró: Me impresionó que la mayoría de los manifestantes fueran mujeres. Las mujeres saharauis ya formaron parte de las primeras demostraciones nacionalistas en 1930. Pero es en  1973 cuando su lucha es más destacada al difundir las ideas del movimiento de liberación, convencen a familiares para unirse a la lucha, proporcionan alojamiento a sus miembros y a sus actividades clandestinas, confeccionando uniformes y financiando el combate (Sofie Caratini, antropóloga).

Las saharauis “siempre han sido libres”, además de respetadas y valoradas no sólo por sus labores dirigiendo el hogar sino también por sus funciones públicas en la organización de los friq (Dolores Juliano, antropóloga). Muchos se dirán que los movimientos de liberación utilizan el concepto “ participación” de la mujer. Les ofrecen oportunidades para su redefinición y crecimiento, pero por otro se les  asigna la responsabilidad de representar y transmitir a las nuevas generaciones los valores más tradicionales de su cultura, lo cual no es óbice ante su progreso social. Otros van más allá y alegan que la experiencia de sus vecinas argelinas será la misma suerte que correrán las mujeres saharauis.



Precisamente esto es lo que  ha alertado a las saharauis para que sus logros y  ambiciones  no dejen de ser prioridad para el conjunto de la sociedad. Por ello sus políticas se han ido transformando para responder a las necesidades específicas en cada momento y contexto. El alto el fuego de 1991 marcó grandes cambios en los que se diseñaron prioridades: Creación de escuelas de educación especial en los campamentos,  programas para invidentes, personas mayores y de servicios de atención sanitaria.

A petición de la UNMS en 2003, se creó el ministerio de Asuntos Sociales y de Promoción de la Mujer, permitiendo a la organización de féminas centrar su trabajo en estrategias del futuro de las mujeres a través de una serie de enfoques que abarcan la investigación, educación, liderazgo y administración, además de definir la ley y código de familia a partir de las normas y costumbres existentes y muy avanzadas en igualdad entre hombres y mujeres. Fomentar la  participación de mujeres en plataformas internacionales feministas y tomar parte en la lucha global del movimiento, considerando que es un movimiento heterogéneo de ideologías encaminadas a empoderar a la mujer.

A pesar de que la Secretaria General de la UNMS es miembro del Secretariado Nacional del Polisario, esto no es óbice para que la  organización goce de autonomía e  independencia política y, eso le otorga el liderazgo que desempeñan muchas mujeres tanto en los campamentos como en los territorios ocupados por Marruecos. Su participación y visibilidad a partir de 1975 es motivo para pensar que las relaciones de género en la sociedad saharaui como  modelo social sobre el que se ha construido el Estado ya no tiene vuelta atrás.

Hoy son el 30%19 las mujeres  que constituyen el Parlamento Saharaui,  75% del profesorado en los campamentos, cubren el 85% de sus puestos administrativos  y el 90% de puestos en la sanidad. Se ha  logrado sentar las bases para la emancipación de la mujer  y aunque son conscientes de que  queda un largo camino por recorrer,  están dispuestas a continuar su lucha.

El tesón de las mujeres saharauis y su lucha por imponer


sus derechos, ha hecho que estas se movilicen para crear coaliciones y alianzas en sus campañas internacionales para identificar los intereses comunes que les une al movimiento feminista global. Su labor goza de reconocimiento por parte de  organizaciones internacionales destacadas: la Marcha Mundial de Mujeres Federación Democrática Internacional de Mujeres, Movimiento Democrático de Mujeres,  Comisión de Derechos de la Mujer del PE y  Redes de Mujeres, además de periodistas e intelectuales. Su contribución multiforme se enmarca en todos los ámbitos  de la política,  la organización, la educación, la salud, los medios de información, la diplomacia y la perennidad de la identidad saharaui.

El reconocimiento saluda en particular, la resistencia pacífica de las mujeres saharauis en los territorios ocupados del Sahara Occidental, pese a la bárbara represión practicada por la administración marroquí ocupante. Un modelo de lucha pacífica por imponer el respeto de los derechos humanos como nueva forma de resistencia.

El activismo pacífico de las mujeres saharauis hace que se siga recordando a España su responsabilidad histórica en la génesis del conflicto con Marruecos, y exige al gobierno español que se ponga claramente del lado de la Comunidad Internacional en el Consejo de Seguridad de la ONU y que el PE se comprometa a enviar una Comisión Ad Hoc en abril a los TTOO para informar sobre las violaciones de los DDHH.Uno de los apoyos que ha hecho  más visible la lucha pacífica de la mujer saharaui son La Organización Panafricana de Mujeres,  La Asociación de Mujeres de Medios de Comunicación  en Estados Unidos y especialmente  la Fundación Robert F. Kennedy por la Justicia y la Libertad

Hace unas semanas la Secretaria de Estado estadounidense dijo en su informe mundial sobre derechos humanos, que el mayor problema en el campo de los derechos humanos en el Sahara Occidental es el acoso del gobierno marroquí contra defensores saharauis de derechos políticos y libertades civiles. La situación es un grave problema de violencia física y otras prácticas represivas encaminadas a abortar  las reclamaciones de autodeterminación. Durante su reunión con el rey de Marruecos en noviembre pasado, el Presidente de Estados Unidos se refirió en particular a la cuestión de la violación de los derechos del pueblo saharaui por Marruecos. Llamó tanto al Congreso como a las organizaciones no gubernamentales internacionales y a los medios de  prensa para tener como prioridad la defensa de los DDHH.

En esta perspectiva, el presidente Obama pidió al rey marroquí   promover el respeto de los derechos del pueblo saharaui y este ha diseñado unos mecanismos maquillados para salir al paso. Las  doce páginas de este informe global, afirman que la misión de las Naciones Unidas para el referéndum en el Sáhara Occidental (MINURSO) todavía carece de un mecanismo de supervisión de derechos humanos.

Sin duda la lucha de las mujeres y sus manifestaciones pacíficas  han hecho un favor a la imagen de la mujer árabe y musulmana rompiendo todos los estereotipos que hasta ahora se tenían de ella. Pero también ha tejido una red de relaciones que le hace un elemento activo en  la lucha feminista. La mujer saharaui con su participación política  deja claro que la lucha de las mujeres  es necesaria para imponer cambios y redefinir  los conceptos marcados en las instancias internacionales. Con su lucha  y resistencia la mujer saharaui ha contribuido a que  el feminismo avance en valores y principios basados  en la igualdad, la justicia y la libertad.


Fonte: CAMBIO 16

Frente POLISARIO insta Tribunal Europeu de Justiça a anular o Acordo de Pesca UE-Marrocos




Luxemburgo, 26/03/2014 (SPS) - a Frente POLISARIO apresentou na semana passada, através de um grupo de advogados, ante o Tribunal Europeu de Justiça um recurso em que solicita a anulação do acordo de pesca firmado em 2013 entre a União Europeia e Marrocos, afirmou esta quarta-feira Mhamed Khaddad, membro do Secretariado Nacional da Frente POLISARIO.

No recurso, a Frente POLISARIO recorda a situação jurídica do Sahara Ocidental como um território não autónomo, cuja ocupação parcial por Marrocos constitui uma violação do direito dos povos à autodeterminação, conforme os artigos 1 e 2 da Carta das Nações Unidas e a jurisdição do Tribunal Europeu de Justiça.

A Frente POLISARIO solicitou ao Tribunal Europeu de Justiça a recusa de qualquer decisão ou cooperação com Marrocos que afete a situação jurídica internacional do território do Sahara Ocidental.

Em novembro de 2012, a Frente POLISARIO interpôs recurso perante o mesmo tribunal contra o Acordo Agrícola UE-Marrocos.


O Jornal Oficial da União Europeia publicou o apelo em fevereiro de 2013 e os processos estão em andamento no Tribunal de Justiça do Conselho Europeu e na Comissão. (SPS)

John Kerry visita Marrocos e Argélia no início de abril




O secretário de Estado norte-americano, John Kerry, visitará Marrocos e a Argélia no início do mês de abril. A visita ocorre no momento em que se aproxima a renovação do mandato da Missão das Nações Unidas para o Referendo no Sahara Ocidental (MINURSO).


Fonte: agências

Justiça universal: Saharauis dizem ao Juiz Ruz que o Sahara era espanhol quando Marrocos cometeu crimes de guerra




Os saharauis que interpuseram na Audiência Nacional o crime de genocídio contra autoridades marroquinas solicitaram ao instrutor da causa, esta quarta-feira, o juiz Pablo Ruz, para não arquivar este processo, com base na reforma da justiça universal porque, de acordo com o princípio da territorialidade, crimes de guerra foram cometidos quando o Sahara ainda era território espanhol.

O advogado da Asociación Pro Derechos Humanos de España (Apdhe), que dirige a ação  saharaui, Manuel Ollé, explicou a Servimedia, que no recurso de alegações apresentado esta mesma manhã ao Juiz Ruz se apela ao principio da territorialidade para evitar o arquivamento da causa.

A este respeito, Ollé defende que até 28 de fevereiro de 1976, data de saída dos últimos soldados espanhóis, o Sahara estava integrado no conjunto de Espanha. Portanto, a repressão das autoridades marroquinas contra a população saharaui, iniciada tomar o controlo da região em finais de 1975, poderia ser investigada por tribunais espanhóis.

Fonte: lainformacion.com


Filhos das Nuvens



Uma homenagem da cantora saharaui Aziza Brahim aos «Filhos das Nuvens», que lutaram contra a invasão do inimigo, através das imagens do documentário "Goulili Dios Moi Ma Seour", produzido por Inger Servolin para Iskra Films em 1991. 

terça-feira, 25 de março de 2014

11ª Edição do FISAHARA



De 29 de abril a 4 de maio a Pantalha do Deserto do FiSahara iluminar-se-á no acampamento de refugiados de Dakhla. Milhares de saharauis e centenas de visitantes assistem a este festival, o evento anual mais importante nos acampamentos.

A gigantesca sala de cinema debaixo das estrelas mostrará documentários como The Square (A Praça Tahir) e Dirty Wars (Guerras Sujas), ambos nomeados ao Óscar; as aclamadas longas-metragens de ficção When I Saw You e Ismael; O Espanta pássaros, a primeira animação palestiniana em 3-D e muitas outras películas que proporcionam entretenimento, inspiração e formação.


Todos os anos o FiSahara tem uma secção especial de películas de temática saharaui, algumas realizadas por emergentes cineastas locais, incluindo estudantes da escola de cinema do FiSahara, Abidin Kaid Saleh.

Programação:

Aminatou Haidar pede ao Congresso dos EUA que atue no Sahara Ocidental




Washington, 24 mar (EFE).- A ativista saharaui Aminatou Haidar instou hoje o Congresso dos Estados Unidos a envolver-se na defesa dos direitos humanos no Sahara Ocidental e que apoie o direito de autodeterminação dessa região africana que atualmente está controlada quase na sua totalidade por Marrocos.

Haidar, presidente do Coletivo dos Defensores Saharauis de Direitos Humanos (CODESA), encontra-se estes dias na capital norte-americana para voltar a chamar a atenção do país e da comunidade internacional sobre o problema que vive o povo saharaui.

Segundo assegurou numa conferência organizada pela Defense Forum Foundation, "o regime marroquino viola sistematicamente os direitos humanos" dos saharauis, e insistiu que apesar da resolução aprovada pela ONU em abril do ano passado, não houve uma melhoria substancial da situação.

"Entre 26 de abril de 2013, quando o Conselho de Segurança da ONU adotou a resolução, e o dia 18 de março de 2014, Marrocos prosseguiu com a sua usual política de repressão contra os civis saharauis na parte ocupada do Sahara Ocidental e no sul de Marrocos", afirmou a ativista.



O Conselho de Segurança da ONU decidiu então por unanimidade renovar por um ano o mandato da Missão da ONU para o Referendo no Sahara Ocidental (MINURSO), numa resolução que pedia às partes que mostrassem "vontade política" para resolver o conflito.

A ativista realçou na sua intervenção de hoje que a situação não apresentou melhorias, e pediu aos Estados Unidos e à ONU que fortaleçam a sua presença no terreno para que não se produzam mais abusos.

Segundo referiu Haidar, um jovem saharaui faleceu por ferimento de bala em setembro passado em Assa, no sul de Marrocos, enquanto se registaram outras oito mortes, consideradas de forma oficial como de presos comuns, mas que correspondem na realidade, segundo afirmou, a oito presos políticos.

Haidar pediu também ao Congresso norte-americano que tome nota das explorações mineiras que empresas dos Estados Unidos estão levando a cabo em solo saharaui, as quais, segundo disse, violam a lei internacional.


A presidente do CODESA tornou-se especialmente conhecida quando em 2009 protagonizou uma greve de fome durante um mês no aeroporto da ilha canária de Lanzarote para protestar contra a sua expulsão de El Aaiún (Sahara Ocidental) e a apreensão do seu passaporte por parte das autoridades marroquinas.

sexta-feira, 21 de março de 2014

Seminário de medidas criadoras de confiança no Sahara Ocidental




O Governo Português congratula-se com a realização do 5.º Seminário de Medidas Criadoras de Confiança no Sahara Ocidental, que decorreu entre 16 e 21 de março, em São Miguel, Açores.

Neste seminário - organizado pelo Alto Comissariado das Nações Unidas para os Refugiados (ACNUR), com o apoio do Estado Português e nomeadamente do Governo Regional dos Açores - estiveram presentes cerca de 140 saharauis provenientes dos campos de refugiados perto de Tindouf (Argélia) e do território do Saara Ocidental, para debater questões culturais, com o objetivo de aproximar estas comunidades separadas por décadas de conflito.

Portugal apoia os esforços das Nações Unidas no sentido de ajudar as partes a alcançarem uma solução política justa, duradoura e mutuamente aceitável que permita a autodeterminação do povo do Sahara Ocidental, no respeito dos objetivos e princípios da Carta das Nações Unidas.

As edições anteriores deste seminário tiveram lugar também em Portugal, nomeadamente na Madeira (2011), nos Açores (2012 e outubro de 2013) e em Faro (fevereiro de 2013).


Fonte: Ministério dos Negócios Estrangeiros de Portugal

Governo britânico reitera o seu apoio ao direito do povo saharaui à autodeterminação


Londres, 21/03/14(SPS) - O secretário de Estado britânico, Hugh Robertson, assegurou que o governo britânico “apoia firmemente os esforços da ONU para levar Marrocos e a F.POLISARIO a chegar um acordo sobre uma solução política duradoura aceitável pelas duas partes que conduza ao direito à livre determinação do povo do Sahara Ocidental”.

Trata-se de resposta a uma pergunta formulada ao ministro dos Negócios Estrangeiros do Reino Unido pela vice-presidente do Grupo Parlamentar pelo Sahara Ocidental, deputadqa Cathy Jamieson “sobre [se o Reino Unido] abordará  com a Frente Polisario o tema da segurança na parte do Sahara Ocidental que está  sob seu controlo”.

O ministério dos NE do Reino Unido respondeu através de  Hugh Robertson (Minister of State for Foreign and Commonwealth Affairs), que afirmou: “os responsáveis do ministério dos Negócios Estrangeiros reúnem-se regularmente  com representantes da POLISARIO e abordam com eles diversas questões políticas, económicas e de segurança”.

Observadores acreditam que o retorno a esta questão no Parlamento britânico reflete o interesse que está despertando a questão saharaui nesta importante instituição e afirmam ainda que o assunto mostra dois indicadores importantes: primeiro, a possibilidade de dialogar diretamente com a Frente POLISARIO por considerem um elemento importante que pode contribuir para a estabilidade e a segurança na região; e o segundo, é o reconhecimento explícito da soberania saharaui sobre o território, ao contrário da falsa imagem que dá o regime marroquino, considerado o primeiro fabricante e exportador de drogas pelas Nações Unidas e outras organizações de prestígio.


SPS

Bucharaya Beyun: “Não esperamos nada de positivo do governo de Espanha para resolver o conflito saharaui”




“Todos os passos dados pelo governo de Rajoy em relação ao conflito do Sahara foram contra a posição dos saharauis”, afirmou.

O chefe da diplomacia da Frente Polisario em Espanha, Bucharaya Beyun, manifestou em declarações à Radio San Borondón que o povo saharaui prossegue na sua luta pelo direito à autodeterminação e embora Espanha seja responsável pelo processo de descolonização e, por conseguinte, segundo o direito internacional, deveria implicar-se no assunto, “sinceramente não esperamos nada de positivo do governo de Espanha para resolver o conflito”.

A este respeito, o delegado da Frente Polisario em Espanha recorda que a história dos diferentes executivos espanhóis, tanto socialistas como conservadores, em relação a esta questão, mostra que mantêm posições muito distantes do desejo de paz e liberdade por que anseiam os saharauis.

Lembrou que, nos primeiros passos da democracia em Espanha, os socialistas deram mostras de apoio à causa saharaui, mas que rapidamente se esqueceram quando chegaram ao poder no país; o que foi algo parecido quando o PP chegou ao governo, pois embora o partido tenha oferecido bases trabalho para uma solução justa para o conflito, o facto é que em nenhuma dessas expectativas se materializou subordinando todos os interesses económicos a Marrocos. (…)

"Todas as medidas tomadas pelo governo de Rajoy sobre o conflito do Sahara têm ido contra a posição dos saharauis e serviram de apoio e incentivo à postura intransigente de Marrocos", afirmou Bucharaya Beyun, que insiste que, por todas estas razões, não se pode esperar nada de positivo de Espanha que ajude a resolver o conflito de acordo com o direito internacional, mas antes o contrário.

"Sentimos que todos esses passos, todas essas posições que tem tomado o governo espanhol, são sinais que entram na lógica dos acordos tripartidos de Madrid, na defesa uma política que agrade a Marrocos e que agride o povo saharaui", disse o diplomata da Frente Polisário.

Fonte: Revista Digital San Borondón


Exército de ocupação marroquino no Sahara Ocidental metralha dezenas de camelos saharauis




Segundo informações recolhidas pela Associação de Familiares de Presos e Desaparecidos Saharauis, AFAPREDESA, o exército marroquino acantonado no muro que divide o Sahara Ocidental desencadeia na parte ocupada uma indiscriminada campanha contra manadas de camelos propriedade de saharauis que nomadeiam na região. Segundo a nossa fonte, no dia 10 de março o exército marroquino metralhou vários camelos que pastavam na região entre Guelta e Um Draiga ambas localidades na parte ocupada.

Os proprietários do emblemático animal nacional saharaui e a Associação de Familiares de Presos e Desaparecidos Saharauis denunciam e condenam esta política inumana e indiscriminada cometida pelo regime marroquino nos territórios ocupados do Sahara Ocidental e fazem um apelo às organizações de proteção dos animais para condenar esta política de extermínio cultural e de recursos que leva a cabo o ocupante marroquino.


Fonte: E. I. C. Poemario Sahara Libre / AFAPREDESA

quinta-feira, 20 de março de 2014

A Câmara dos Deputados espanhola pede ao governo que reconheça a Frente Polisario



Madrid, 20 de março de 2014 (SPS) A Câmara dos Deputados espanhola pediu ao governo de seu país para reconhecer oficialmente o representante legítimo do povo saharaui, a Frente Polisário , tal como o faz a Organização das Nações Unidas.

Numa proposta parlamentar apresentada ao Parlamento espanhol, o membro do Bloco Nacionalista Galego, Rosana Perez Fernandez, apelou ao governo para apoiar o legítimo direito do povo saharaui à autodeterminação através de um referendo livre e democrático, em conformidade com o direito internacional e as resoluções da ONU.

A deputada Rosana Perez Fernandez exortou também o seu país a trabalhar com o Conselho de Segurança da ONU a fim de alargar o mandato da MINURSO ao monitoramento dos direitos humanos no Sahara Ocidental, apelando ao governo marroquino para parar imediatamente os abusos cometidos contra cidadãos saharauis, a libertar todos os presos políticos saharauis, parar a pilhagem dos recursos naturais saharauis e permitir o acesso a observadores e à imprensa internacional nos territórios ocupados.


Rosana Perez Fernandez também pediu ao governo espanhol a intensificar a sua ajuda humanitária aos refugiados saharauis . (SPS)